Note : Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec dans la section « blogue ».
J’ai beaucoup écrit sur le budget présenté cette semaine par le nouveau gouvernement (1, 2, 3, 4) et je souhaiterais aujourd’hui laisser la parole dans ce billet aux différents organismes en éducation qui ont réagi dans les heures suivant les annonces de Carlos Leitão…
Fédération des commissions scolaires du Québec
« Avec les compressions de plus de 150 M$ annoncées aujourd’hui, il est difficile de penser qu’il n’y aura pas d’impact sur les services aux élèves, même si les commissions scolaires font tous les efforts pour les protéger. » (source)
On peut s’attendre à des hausses de taxes scolaires…
Centrale des syndicats du Québec
« Les élèves du Québec, notamment ceux qui ont des difficultés particulières et qui ont besoin d’un plus grand soutien, n’ont pas à payer pour l’incapacité de ce gouvernement à aller chercher de nouveaux revenus dans les poches des plus riches et pour le manque d’imagination des commissions scolaires lorsqu’elles doivent appliquer des compressions. » (source)
Fédération autonome de l’enseignement
« Le budget Leitao est marqué par l’austérité, qui ne peut s’expliquer que par une incompréhension des défis auxquels sont confrontées les écoles publiques québécoises. En fixant à 2,2 % l’augmentation des dépenses en éducation, le gouvernement Couillard sait très bien que dans les faits, il demande au réseau public d’éponger une partie du déficit. » (source)
Fédération des établissements d’enseignement privés
« Nous sommes conscients qu’à l’instar des autres organismes dont le financement provient en partie du gouvernement, nous devons nous serrer la ceinture et faire preuve de créativité pour limiter nos dépenses et diversifier nos sources de financement. Cependant, un élève qui fréquente l’école privée subventionnée coûte beaucoup moins cher aux contribuables en subventions gouvernementales et ne reçoit pas d’argent des taxes scolaires. Les frais assumés par les parents représentent une économie substantielle pour le réseau de l’éducation. Dans un contexte d’austérité, l’école privée, représentant moins de 40 % des coûts du public pour le contribuable, fait nécessairement partie de la solution, d’autant plus qu’elle se démarque par la réussite de ses élèves. » (source)
Fédération étudiante universitaire du Québec
« La FEUQ déplore la disparition de la Politique nationale de recherche et d’innovation (PNRI), qui résulte d’un travail de plusieurs mois par l’ensemble de la communauté universitaire. Ceci constitue un pas en arrière, qui fera stagner le domaine de la recherche et de l’innovation. Le milieu de la recherche se verra notamment privé de 1 500 bourses de recherche et de 1 200 stages de recherche en milieu professionnel. On voit un saccage d’un travail collectif autour de la recherche universitaire qui a un impact crucial sur l’innovation au Québec » (source)
Fédération étudiante collégiale du Québec
« Même si les compressions sont moins importantes que celles appréhendées, le gouvernement ne laisse aucune place au développement du réseau collégial. Nous devons dès maintenant nous assurer que le ministère de l’Enseignement supérieur mette en place des solutions au défi démographique et budgétaire. » (source)
Fédération des cégeps
« La Fédération des cégeps s’inquiète aussi de la remise en question des engagements pris par le précédent gouvernement concernant la Politique nationale de la recherche et de l’innovation (PNRI) et les suites à donner au Sommet sur l’enseignement supérieur. De plus, elle appréhende le gel des effectifs qui serait intégré dans un projet de loi visant l’ensemble des organismes gouvernementaux ainsi que les réseaux de l’éducation et de l’enseignement supérieur. » (source)