Note : Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec dans la section « blogue ».
Où sont les centaines de jeunes filles enlevées au Nigeria dans la nuit du 14 au 15 avril dernier? Sont-elles encore vivantes, deux mois plus tard? Sont-ils beaucoup encore à les chercher?
Je me suis posé ces questions ce matin, au hasard d’une promenade sur le site Web de CNN, constatant qu’un des reportages en vedette était celui de Arwa Damon (correspondante internationale) qui semble complètement exaspérée des horreurs qui lui serrent la gorge dans sa quête d’information sur le groupe Boko Haram.
Les nouvelles ne sont pas bonnes.
J’ai eu beau chercher ailleurs, personne ne semble être sur une bonne piste. Pire encore, samedi dernier, d’autres femmes ont été enlevées dans la même région que les lycéennes, par des hommes armés, identifiés à des combattants de Boko Haram (dont le nom signifie en langue Hausa « l’éducation occidentale est un sacrilège »).
La situation est grave puisqu’elle met en péril tout le système d’éducation dans cette région où le « taux d’analphabétisme est déjà l’un des plus élevé du pays » (source). Plusieurs écoles sont maintenant fermées au Nigéria, ce qui laisse croire à un certain « succès » de l’action terroriste du groupe qui revendique la création d’un État islamique dans le nord du Nigeria.
Le site RTL.fr publie aujourd’hui un article où le père d’une des jeunes filles enlevées demande « de négocier avec Boko Haram ». Les parents sont au désespoir…
Le fil Twitter #BringBackOurGirls est encore très actif. C’est au moins le signe que plusieurs internautes se préoccupent encore de ce terrible drame.
En cette journée de la Fête des pères, il faut espérer que la communauté internationale demeure sensible au sort de ces jeunes filles.
Tags: "...à ce qui me choque" "La vie la vie en société"
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