Note : Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec dans la section « blogue ».
Dans une lettre ouverte s’adressant d’abord aux policiers du SPVM, l’étudiant Gabriel Nadeau-Dubois ramène à l’avant-plan ses doléances du printemps 2012 avant d’affirmer sa solidarité à la mobilisation des syndicats de policiers…
« La ligne dure du gouvernement semblait vous plaire, vous qui avez blessé et arrêté sans discernement des milliers de citoyens. Même Amnistie internationale vous a blâmé pour ces comportements, c’est dire. »
Sa thèse est assez simple : « L’argent de vos caisses de retraite n’a été volé à personne, il ne s’agit après tout que d’une partie de votre salaire auquel vous avez renoncé temporairement pour qu’il vous soit versé plus tard. »
S’il ne s’agissait que d’une simple récupération de la contribution des policiers à leur caisse de retraite, le litige serait peut-être plus simple à régler, mais la hauteur de la contribution financière des contribuables étant aussi en cause, on comprendra que la rhétorique du candidat à la maîtrise en sociologie de l’UQAM ne sera peut-être pas reprise comme argument à la table des négociations.
Pour le moment GND offre son total appui à la mobilisation policière du SPVM en l’accompagnant d’un voeu pieux : « J’espère que vous y penserez à l’avenir, lorsque vous serez confrontés à des protestataires excédés ».
La lettre se termine par un appel à la solidarité intergénérationnelle :
« L’avenir de ma génération repose en grande partie sur votre capacité à défendre les outils dont se sont dotés les travailleurs pour se garantir de vieillir en paix, auprès des leurs. »
Rien de moins, Kamarades officiers !
Policiers… irez-vous « à la guerre » avec Gabriel dans vos rangs?
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