Note : Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec dans la section « blogue ».
Qu’est-ce que René Angelil, Pierre Karl Péladeau et Gary Bettman ont en commun? L’amphithéâtre de Québec!
Certaines de leurs décisions des derniers jours compliquent drôlement la vie du maire de Québec, Régis Labeaume, qui demeure assez zen, malgré tout, dans les circonstances.
Aujourd’hui, on apprend le départ de Aldo Giampaolo qui « a choisi de poursuivre sa carrière au sein des Productions Feeling, qui gèrent la carrière de Céline Dion », décision de René Angelil oblige. Il y a un an, M. Giampaolo était celui qui avait été embauché pour présider la direction de QMI Divertissement et Sports, et par voie de conséquences, gérer le nouvel amphithéâtre multifonctionnel de Québec dont la construction avance à bon rythme sur le terrain d’ExpoCité.
Lors d’une récente visite du chantier, l’absence de celui qui devait jouer un grand rôle dans la programmation d’événements susceptibles de compenser pour l’absence de hockey de la ligue Nationale dans l’édifice, avait été remarquée. Mais personne n’avait beaucoup porté attention à ce détail puisque c’était la journée du président et chef de la direction de Québecor, Pierre Dion, qui « a pris la direction de la compagnie après le départ de Robert Dépatie et Pierre Karl Péladeau ».
Coup sur coup, les départs de PKP et de Aldo viennent compliquer un dossier déjà sous tension depuis que le commissaire de la LNH, Gary Bettman, a annoncé que Québec « ne pourra vraisemblablement pas obtenir une équipe professionnelle par le moyen d’une expansion de la Ligue ».
Notre maire à Québec avait à ce moment une explication toute prête :
« Gary Bettman est un incroyable homme d’affaires. Si j’étais à sa place, je ferais exactement pareil pour faire monter les prix. »
Aujourd’hui son commentaire était tout aussi percutant : « On va trouver un autre champion! »
N’empêche, avec la menace d’une grève dans le secteur de la construction « dont on ne peut se permettre », selon M. Labeaume, la gestion politique de ce gros dossier commence à donner du fil à retordre au premier magistrat.
L’appui populaire à la construction d’un nouvel amphithéâtre à Québec ne s’est jamais démenti. Avec toutes « ces tuiles » qui tombent, force est d’admettre que la pression monte. Tout le monde se souhaite un succès, mais bientôt, il nous faudra coller quelques bonnes nouvelles pour éviter de donner de l’eau au moulin des quelques prophètes de malheur du départ qui avaient sévèrement critiqué le projet.
À suivre…
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