Note : Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec dans la section « blogue ».
Quand Normand Brathwaite ne travaille pas, il est en Gaspésie. Un peu pour fuir le bruit de Montréal et des environs, mais beaucoup pour le havre de paix que cette belle région représente, à ses yeux.
«Si tu veux un show en Gaspésie, l’été, tu peux en voir un à tous les jours. Tu veux manger au restaurant ? En Gaspésie, il y en a un par habitant. Juste à Port-Daniel, il y a trois très bons restaurants». Normand Brathwaite s’enflamme quand quelqu’un qui ne connait pas la région lui dit qu’il n’y a rien à faire là où il s’est réfugié : «Ça fourmille d’activités comme ça se peut pas, ici».
Mis à part ses doléances contre VIA Rail qu’il accuse de laisser la Gaspésie livrée à elle-même en matière de transport, l’entrevue de vingt-cinq minutes qu’il m’a accordée s’est déroulée dans la bonne humeur. «J’enrage quand je pense à cette compagnie de train qui ne devrait pas prétendre qu’elle couvre le Canada en entier. Tu aurais dû voir Denise Filliatrault débarquer du train quand elle est venue me visiter en Gaspésie, voilà quelques années : «l’Estrie, ça ne tentait pas ?» avait-elle lâché, avant de me dire bonjour.
Il y a un non-intérêt total de VIA Rail pour la Gaspésie, selon lui.
Les gens en Gaspésie aiment Normand Brathwaite, tellement qu’on lui a déjà demandé d’être maire de Port-Daniel. Il ne se considérait pas le bonne homme à la bonne place…
Porte-parole du Festival Musique du Bout du Monde (FMBM) depuis deux ans, le musicien Normand Brathwaite s’est fait plaisir cette année en décuplant le bonheur d’être sur scène pour présenter les artistes invités. Non seulement animera-t-il la dernière soirée du FMBM, mais il se mêlera à la jolie bande de ses amis et de sa famille qui l’accompagneront dans un spectacle fait sur mesure pour le FMBM : Nanette Workman, Antoine Gratton, Mélissa Lavergne, Élizabeth Blouin-Brathwaite, Édouard Brathwaite, Pat The White, Mamselle Ruiz, Zale Seck, Natasha Rodgers, Misses Satchmo et Nicolas Pellerin (et ses Grand Hurleurs).
L’orchestre de dix musiciens promet tout un party. D’ailleurs, ce mot revient souvent dans la conversation sur le FMBM. « Le Festival Musique du bout du monde c’est tellement bien organisé. Les artistes, on est traité comme des princes et des princesses. C’est bien plus un party qu’un show qu’on va présenter sur scène samedi soir. Je m’amuse tellement à Gaspé que si on me le demande, je suis prêt à continuer… »
Selon Normand Brathwaite, le FMBM est là pour rester, pour les Gaspésiens et pour tout le Québec. Le mot se passe parmi les artistes et il est convaincu que ce sera de plus en plus facile d’offrir une programmation de qualité à Gaspé, dans les prochaines années. Il adore la nouvelle vision des responsables et souhaite pouvoir contribuer à la croissance de l’événement.
Il a particulièrement hâte au spectacle de ce soir, «un gros Belle et bum» sous le grand chapiteau, pour entendre de la bouche d’Édouard Brathwaite, l’hommage en chanson que son fils a lui-même écrit pour Nanette Workman. « Je suis très fier de mon fils et de ce qu’il fait comme artiste. »
Personnellement, à ce moment précis de la soirée, j’essaierai de garder un oeil sur le père. Nous aurons droit à beaucoup d’émotion sur la scène du FMBM, ce soir, à partir de 20 h 30. Parions que Normand Brathwaite ajoutera une raison de plus de porter la Gaspésie dans son coeur…
Tags: "La vie la vie en société" "Musique du Bout du Monde"
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