Note : Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec dans la section « blogue ».
Québec est maintenant à l’heure jurassienne…
L’horloge géante offerte par le Canton du Jura à la Ville de Québec en 2008 à l’occasion du 400e anniversaire est maintenant installée dans les Jardins de l’hôtel de ville.
«Pas moins de 26 corps de métier, 6 400 heures de développements et 4 000 heures de montage pendant 6 ans ont été nécessaires pour assembler le garde-temps qui pèse près de 2 tonnes. A lui seul, le mouvement est composés de 5 450 pièces» (source).
Dévoilement de l’horloge du Jura offerte à la ville Quebec ce vendredi le 17 septembre 2014. Crédits photo : Stevens LeBlanc/Journal de Québec/Agence QMI
Notre Big Ben
Au-delà de tout ce qui s’est écrit depuis que le choix a été fait d’installer l’horloge à l’extérieur plutôt que dans la Bibliothèque Gabrielle-Roy, il faut avouer que cet important legs possède tout le potentiel pour devenir une attraction de grande valeur dans le Vieux-Québec. (Ajout : Elle commence déjà à attirer les curieux)
Il s’est écoulé 6 ans entre l’annonce du don et son installation dans un abri de verre, mais il faut voir l’ampleur du mécanisme qui contient pas moins de 5 451 pièces pour en apprécier sa stature.
Le mouvement de l’horloge est visible et animé en permanence. Elle affiche un double fuseau horaire, avec les heures du Jura et du Québec. Ayant coûté plus de 2,4 millions $ à produire et nécessité 10 000 heures de travail, l’horloge est maintenant bien en place.
Elle est haute de 3,5 mètres et pèse 1 913 kilogrammes. Elle a été conçue sous un très haut niveau de complexité technique.
Je n’ai aucun doute sur le fait que ce joyau va susciter la curiosité et l’admiration des nombreux touristes qui ne manqueront pas de faire le détour pour la scruter.
Régis Labeaume a prédit qu’elle deviendrait une signature de Québec et force est d’admettre qu’il aurait été dommage qu’une aussi belle pièce d’orfèvrerie soit cachée à l’intérieur d’un immeuble.
L’horloge «porte-bonheure» se veut le gage de l’amitié indéfectible qui uni le Canton du Jura et la Ville de Québec, depuis l’accord de coopération de 1983. Elle devrait demeurer pour au moins 25 ans dans les Jardins de l’hôtel de ville.
Comme l’indiquait le Journal hier, «les gens qui veulent en savoir plus sur le travail de Richard Mille peuvent aller voir une installation sur cet horloger au Musée de la civilisation jusqu’à demain, dimanche.
Constituée de composants horlogers nobles (acier inoxydable, aluminium, titane, laiton noirci, invar, rubis, saphir, céramique et verre), l’horloge forme un ensemble moderne et contemporain en tous points exceptionnel.
Crédits photo : www.jura.ch