Note : Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec dans la section « blogue ».
Le 9 octobre 2012, une jeune pakistanaise âgée de 14 ans, Malala Yousafzai, a été victime des talibans qui ont tenté de la tuer, alors qu’elle rentrait de l’école. Son «crime» : elle revendiquait le droit des filles à l’éducation!
Depuis ce jour, ayant survécue, elle est devenue le symbole d’une éducation libre et obligatoire à chaque enfant dans le monde.
Malala Yousafzai semblait bien petite, le vendredi 12 juillet 2013, dans une grande salle remplie à craquer, au moment de l’Assemblée générale de l’ONU. Tout de rose vêtue, la jeune pakistanaise venait de fêter ses 16 ans et elle avait un message à livrer au parterre composé de personnalités, dont Ban Ki-moon Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies.
Pendant qu’elle s’exprimait comme une adulte à l’ONU, on oubliait que Malala était encore une enfant. La force de son message était tellement impressionnant : «Les extrémistes ont peur des livres et des stylos. Le pouvoir de l’éducation les effraie».
Depuis, le «fonds Malala» a été lancé, aux bénéfices des écolières du Pakistan.
À peu près au même moment où elle remporte le Prix Sakharov du Parlement européen pour la liberté de l’esprit (octobre 2013), son livre Je suis Malala a été lancé dans 21 pays et une grande tournée s’en est suivie.
Je vous parle du parcours de Malala Yousafzai aujourd’hui parce que récemment, la correspondante du New York Times Jodi Kantor a eu l’occasion de la recevoir en entrevue. Il faut voir sa fierté de raconter que sa mère avait appris à lire et écrire. Cette courte vidéo (en anglais) nous permet de visionner l’entrevue… (Ajout : le Paris Match traite aussi de la nouvelle)
Heureux retournement de situation où l’exemple de la jeune fille transforme la vie de la mère.
La jeune adolescente de 17 ans maintenant mène une vie de vedette (elle peut même compter sur un biographe) mais demeure une inspiration pour plusieurs jeunes filles. Personnellement, je suis très impressionné par le témoignage de Malala et je demeure fasciné par sa force de caractère.
Son message est clair et il devrait tous nous inspirer, en cette rentrée scolaire : «Un enfant, un professeur, un livre peuvent changer le monde!»
Mise à jour du 12 septembre 2014 : Les agresseurs de la jeune Malala arrêtés.
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