* Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec dans la section « blogue ». Il reprend une chronique publiée lundi dans les versions imprimées du Journal de Québec / Montréal. Elle a aussi été insérée dans un article publié sur Internet portant le titre «Cacouna: Le développement économique, une menace pour l’habitat naturel des bélugas et l’industrie touristique?»
La prospérité économique de l’est du Québec passe par le développement de l’industrie pétrolière.
Mais on aimerait que le ministère de l’Environnement ne soit pas si désorganisé…
Délivrance brouillonne d’un certificat d’autorisation à TransCanada, tergiversation sur les conditions de reprise des travaux, communication dissonante entre le ministre et son ministère.
Quand l’arbitre est mauvais, tout le monde a l’air fou.
Le projet d’oléoduc Énergie Est exige l’acceptabilité sociale. Mal encadré, il ne l’obtiendra pas.
Le port pétrolier doit-il nécessairement se trouver au large de Cacouna?
Les eaux de ballast posent plus de problèmes que le pétrole transporté; la relance d’un processus d’évaluation du BAPE est-elle requise? Trans-Canada prend-il au sérieux son énorme défi de communication?
Le respect de l’habitat naturel des bélugas et de l’industrie touristique du Saint-Laurent fait consensus.
S’il ne veut pas trébucher comme dans sa gestion du dossier du gaz de schiste, le gouvernement libéral doit se ressaisir.
Mise à jour du 30 octobre 2014 : Dépôt aujourd’hui de la demande officielle du Projet Oléoduc Énergie Est auprès de l’Office national de l’énergie (ONÉ).