Note : Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec et au Journal de Montréal dans la section « blogue ».
Les écoles ouvraient leurs portes ce lundi matin après une fin de semaine terrible. Les enseignants de partout à travers le monde se sont préparés à accueillir les élèves dans leur classe en se concertant et en rendant disponible aux collègues le plus de matériel possible. La grande classe !
J’ai vu défiler dimanche sur les médias sociaux ce qu’il y a de plus beau en terme d’entraide et de professionnalisme. Des enseignants qui savaient que l’accueil de ce lundi matin ne serait pas facile ont mis en commun les meilleures pratiques. Du très beau travail…
Il y a de très nombreuses traces de ces partages.
Primaire : Agnès Florin : Que faire lundi matin ? https://t.co/wHGxWDJeJm
— Michèle Drechsler (@mdrechsler) 14 Novembre 2015
Un hashtag pour trouver des documents pour parler aux enfants des attentats #educattentats
— PeAZ (@PetiteEnfanceAZ) 15 Novembre 2015
Merci @CpM2m pour ce partage Comment aborder les évènements du 13 novembre 2015 avec nos élèves? https://t.co/earvCeUaMs
— chatelainherve (@chatelainherve) 15 Novembre 2015
Dans le temps de le dire, une foule de documents sont apparus pour traiter avec le meilleur angle possible du choc des attentats avec les élèves. Ces deux (1, 2) répertoires de ressources adaptées à l’âge de chacun, une édition spéciale du P’tit Libé, des témoignages comme celui-ci de ceux qui ont donné des cours samedi matin et un article sous forme de questions-réponses adaptées aux 3-10 ans.
Un copain français, ex-dirigeant d’un collectif pédagogique a publié les diapositives qu’il prévoyait utiliser…
Comme l’écrit cette journaliste de Slate.fr, « La vitesse de la réaction du monde scolaire aux attentats de vendredi 13 novembre a été inédite ».
Plutôt que d’essayer de tout faire seul, plusieurs enseignants ont choisi de mutualiser leurs forces. Dans les écoles ce matin, les élèves avaient devant eux des profs bien préparés.
Il est possible que ça ne se soit pas passé exactement comme prévu et ce n’est pas très important.
L’essentiel, c’était que chaque enseignant avait en poches ce qu’il fallait pour réagir au plus de situations différentes possibles.
Soyons fiers des enseignants. Ils étaient prêts !
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