Note : Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec et au Journal de Montréal dans la section blogue.
Dès ce soir, on coupe quelques heures de sommeil pour les onze prochaines nuits au profit d’une ambiance de fête en bonne compagnie sur l’une des multiples scènes du Festival d’été de Québec !
Ça fait un peu cliché de dire que Québec est l’endroit où il faut se trouver pendant la période du FEQ, mais à lire tous ces grands noms de la musique qui veulent se produire chez nous, il faut croire que l’ambiance est sans pareil.
Et je n’oublie pas les 65 journalistes et photographes étrangers qui sont à Québec pour l’occasion.
J’ai fait le tour de tous les sites et j’ai constaté plusieurs changements qui visent à améliorer le confort des festivaliers.
Sur les plaines (Scène Bell), l’estrade de 2 000 places assises n’enlèvera rien aux dizaines de milliers de spectateurs, d’autant qu’on a coupé l’arbre qui gênait la vue d’un certain nombre.
Au parc de la Francophonie (Scène Loto-Québec), la capacité du site est maintenant de 10 000 personnes avec un empiètement sur la rue Saint-Amable et le déplacement de la zone V.I.P.
Je ne sais pas si ça va être suffisant pour contrer les arguments de ceux qui se sentent trop étouffés au milieu de la foule, mais l’effort est notable.
Je trouve qu’on se plaint trop facilement, de toutes manières. Quand on aime l’ambiance des spectacles à grand déploiement, le rétrécissement de sa bulle vient avec les files d’attente et la proximité des autres. Si on en fait trop pour accommoder les chialeux professionnels, ils vont se plaindre qu’on ne retrouve plus l’ambiance d’antan au festival. Vaut mieux planifier pour ceux qui adorent et applaudissent sur place au FEQ que pour ceux qui s’expriment de leur salon, se cherchant des raisons de bouder leur plaisir !
Rock Paper Scissors
Premier changement au programme, c’est Charlotte Cardin (et non Brandi Carlile) qui va ouvrir cette soirée de première au festival, sur les plaines. Le Journal en parlait hier, l’ex mannequin jadis très en vue au Québec est enchantée. On savait déjà que le FEQ voulait la pousser un peu puisqu’elle était au programme en avril dans le cadre des Nuits FEQ.
Le plat de résistance très attendue est sans contredit la prestation du duo Sting & Peter Gabriel.
On ne compte plus les articles (1, 2, 3, 4…) sur la tournée des deux amis britanniques. Dix concerts auront eu lieu avant celui de Québec.
Les critiques sont très bonnes, c’est de bon augure.
Il faut dire que Gabriel et Québec vivent une histoire d’amour depuis très longtemps. Sting ne voudra pas être en reste.
Je surveillerai particulièrement dans la dernière portion du spectacle la présentation de Love Can Heal, une chanson dédicacée à la députée Jo Cox, assassinée en pleine campagne du Brexit.
Au concert de Washington, l’accueil s’était avérée très chaleureux. En français, Gabriel ajoute toujours une touche particulière…
On aura droit à plusieurs succès des deux légendes, dont une version plus jazz/blues de If You Love Somebody Set Them Free interprétée par Gabriel. Sting ne sera pas en reste avec son interprétation de Dancing With the Moonlit Knight, une pièce qui remonte au temps de Genesis qui devrait valoir une salve d’applaudissement nourrie au moment des “Can you tell me where my country lies?” et “Selling England by the pound”.
Décidément, l’ombre du dernier référendum au Royaume-Uni devrait planer au-dessus des mythiques plaines ce soir…
J’aurais bien aimé assister au spectacle du sympathique Karim Ouellet, mais on ne peut pas être partout en même temps !
À surveiller dans les prochains jours
Je blogue à temps plein le Festival d’été de Québec depuis 2010. Une dizaine de billets publiés par édition qui constituent une sorte de carnet de route de mes découvertes, de certains coups de coeur et de quelques rare déceptions.
Il m’arrive de témoigner de certaines rencontres avec des artistes, de rapporter quelques anecdotes et surtout, de décrire de mon point de vue les moments forts de mon festival.
Je propose encore cette année des compte-rendus vraiment pas neutres des spectacles que je sélectionne par goût, étant dégagé des affectations journalistiques.
Le format blogue se prête bien à la conversation avec les festivaliers… n’hésitez donc pas à donner votre point de vue par l’entremise de la section commentaire. Si par hasard, on se retrouve au même moment à la même place, n’hésitez pas à venir me piquer une petite jasette entre passionnés du FEQ.
La beauté du Festival d’été de Québec se traduit par les belles rencontres qu’on y fait !
N.B. Au Journal, on est pas mal hyperactif sur Twitter pendant la durée du FEQ. Le mieux, c’est de s’abonner aux comptes de Sandra Godin, de Cédric Bélanger et de Yves Leclerc, en plus du mien, bien entendu.
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