Note : Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec et au Journal de Montréal dans la section blogue.
Histoire de me préparer doucement pour la venue l’édition 2016 du Festival d’été de Québec, je suis allé faire une belle rencontre Jazz hier soir au Maelstrøm Saint-Roch. Gwyneth Herbert ouvre ma saison des découvertes…
L’article de Isabelle Porter vient à point en ce qui me concerne: le quartier Saint-Roch est en train de se donner un tout nouveau visage à Québec et « Ça va plus loin que la musique ».
C’est Simon Couillard de chez Arté Boréal qui a attiré mon attention sur la première visite en sol québécois de cette intrigante artiste qui connait beaucoup de succès au Royaume-Uni, Gwyneth Herbert. L’occasion était belle d’aller la voir en concert puisque je pouvais découvrir en même temps le Mælstrøm Saint-Roch situé sur Saint-Vallier Est dans les anciens locaux du Café Babylone.
Il s’agit d’un endroit chaleureux pour un spectacle intimiste, la présence de l’auteure-compositrice et multi-instrumentiste britannique y étant mise en valeur de façon spectaculaire.
Gwyneth Herbert a beaucoup de talent et de métier. Dernière étape de sa tournée en Amérique du Nord, Québec semble avoir beaucoup plu à celle qui compte déjà plusieurs albums à son répertoire. Se faufilant à travers les tables en jouant du ukulele accompagnée de sa belle voix, celle dont on dit qu’elle est un esprit libre a charmé tous les gens présents.
Un extrait vidéo de sa chaine YouTube bien garnie où elle se présente elle-même de manière originale…
Une artiste qui reviendra sûrement performer au Québec dans un avenir rapproché…
Le FEQ, entre autres pour faire de nouvelles découvertes
La programmation de cette année du Festival d’été de Québec est une pépinière de nouveaux talents et c’est une des nombreuses raisons de bien préparer ses allées et venues. On ne peut pas improviser devant 300 spectacles sur dix scènes pendant onze jours…
On me permettra de reparler plus tard de la réunion de deux légendes – Sting et Peter Gabriel – qui ouvrent le festival cette année. En attendant, Daniel Gélinas (le directeur général du FEQ) a vu le concert Rock Paper Scissors à Toronto et il faut l’écouter pour comprendre que ce jeudi 7 juillet, c’est sur les plaines que j’irai « découvrir » ce que peuvent offrir deux grosses machines réunies sur une même scène.
Auparavant, j’aurai le grand bonheur d’entendre pour une première fois la prestation de Brandi Carlile, une des dix cartes cachées de ma collègue au Journal qui possède généralement un bon flair. D’ailleurs ce même soir, j’aurai probablement le temps de faire un saut à la Scène Fibe pour Charlotte Cardin qui fait aussi partie du répertoire des trouvailles de la journaliste Sandra Godin.
Parlant de cette scène qui est nouvellement située à la place de l’Assemblée-Nationale, on dit que ce sera l’endroit privilégié pour découvrir le talent local. J’y retournerai pour Safia Nolin, Steve Dawson et Men I trust.
Parmi d’autres pistes pour débusquer de la nouveauté musicale, je suggère un poète très particulier (Philémon Cimon), une diplômée de l’École internationale de la chanson de Granby (Rosie Valland) et une artiste qui s’exprime en bambara (Inna Modja).
Je demeure évidement ouvert aux suggestions des lecteurs…
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