Génération Connectée #12août

Note : Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec et au Journal de Montréal dans la section blogue.

Si j’ai choisi de publier aujourd’hui cette recommandation de lecture du livre Génération C(onnectée), c’est que l’auteur est de chez-nous et que je souscris pleinement à l’initiative Le 12 août, j’achète un livre québécois (version papier ou numérique). Je dois cependant préciser que je n’ai pas acheté le livre de Raymond Morin, il m’a été offert par l’auteur. Cette année, j’achèterai Le multiculturalisme comme religion politique de Mathieu Bock-Côté, mais on comprendra que certains livres ont besoin de plus de publicité que d’autres…

Je tiens d’abord à préciser que j’aurais acheté l’ouvrage de Raymond Morin, même si il ne me l’avait pas offert et même s’il n’était pas québécois. Le sujet m’intéresse au plus haut point et l’auteur à l’habitude d’écrire sur ce qu’il connait bien et de bien le faire, de surcroit… Je prends pour référence une précédente critique qui date de 2010.

Le sujet du marketing d’influence n’a pas nécessairement bonne presse et c’est toujours mieux de se documenter auprès d’un auteur qui s’est lui-même inscrit dans une démarche de construction de sa communauté par le numérique plutôt que par un intellectuel qui aborde le sujet, isolé des usages et des pratiques qui fonctionnent dans de vraies entreprises. Raymond Morin fait partie du premier groupe d’auteurs.

Son livre est court et il est écrit dans un style direct. Il plaira aux entrepreneurs qui souhaitent mieux comprendre l’intérêt de se joindre à d’autres internautes pour décentraliser l’immense tâche de construire une marque en faisant confiance à l’intelligence des personnes plutôt qu’au contrôle du message.

Je signale au passage que l’auteur a accordé une entrevue au Club de lecture affaires dont une vidéo est disponible si on veut en savoir davantage sur sa démarche…

Le propos de Raymond Morin se concentre sur l’importance des contenus « riches » et sur la capacité des gens « ordinaires » de les faire circuler, sans connaître l’informatique ou les langages de programmation. Dans ce nouvel univers possible de communication, les médias sociaux occupent une grande place, ce qui agit de façon à faire bouger la source des influences économiques.

Il y a bien quelques passages un peu techniques qui traitent du marketing de contenus à l’ère du numérique, mais il n’est pas nécessaire d’être un exégète du Web social pour bien saisir de quoi il est question.

Quelques études de cas agrémentent la lecture, ce qui contribue à contextualiser les éléments les plus théorique du propos.

Je recommande cette lecture et surtout, j’encourage l’achat du bouquin dès aujourd’hui, jour où « c’est Noël en plein été » pour les librairies, autant pour celles qui tiennent pignon sur rue que celles qui favorisent le commerce électronique.

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