Note : Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec et au Journal de Montréal dans la section blogue.
Depuis quelques jours, mes fins de matinée sont consacrées à des visionnement de presse. Je reviens à peine d’un voyage à l’île Fogo de Terre-Neuve par le truchement du long-métrage de la Québécoise Chloé Robichaud (Pays). Lundi, j’étais « quelque part en Europe » (source) dans l’ambiance créée par Xavier Dolan pour son film Juste la fin du monde. Je me considère privilégié de pouvoir ainsi voyager par l’entremise du Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ).
L’ouverture officielle a lieu ce soir, par un tapis rouge flamboyant devant le Palais Montcalm.
Depuis 2011 à chaque mois de septembre, je m’offre ce plaisir d’être présent à l’évènement né sous le leadership de Olivier Bilodeau et d’une foule d’autres collaborateurs mordus de cinéma.
Depuis 2011 pendant notre Festival dans la Capitale-Nationale, je voyage sans sortir de ma ville.
L’édition 2016 me portera dans des aventures et des paysages formidables, une fois de plus.
Ma liste des destinations n’est pas encore complétée. Le choix cette année est compliqué, comme jamais auparavant.
Juste la fin du monde
Le film « plus mature » inspiré de la pièce de Jean-Luc Lagarce présenté ce vendredi 16 septembre force l’admiration. Combien de fois nous est-il arrivé de se présenter à un rendez-vous avec l’intention de dire l’essentiel et de ne jamais vraiment y parvenir ?
Gaspard Ulliel (Louis) nous impose une introspection profonde par son jeu avec sa famille: Nathalie Baye (Martine), Léa Seydoux (Suzanne), Vincent Cassel (Antoine) et Marion Cotillard (Catherine). Le 6e film du jeune réalisateur Dolan m’a énormément touché. Il mérite tous les compliments qu’il reçoit à commencer par le ton incroyablement juste des personnages.
Pays
La longue liste d’acteurs et d’actrices connus réunis par celle qui avait aussi réalisé Sarah préfère la course est confondante parce que ces comédiens de grand talent n’ont jamais interagi les uns avec les autres dans des oeuvres cinématographiques ou des séries diffusées auparavant.
L’univers des pressions politiques et du désenchantement est au coeur de l’action. Le long métrage qui succède à Paul à Québec en ouverture du FCVQ l’an dernier sera à l’affiche dans les salles de cinéma plus tard cet automne. La primeur est d’autant plus réjouissante…
« Avec Pays, ce qui m’intéresse, c’est la psychologie des gens, des gens qui pratiquent la politique. La politique vient avec un poids immense, des responsabilités immenses, et c’est le cas des trois personnages principaux du film […] ces filles-là doivent un peu apprendre à se redéfinir au cœur d’un conflit politique qui va venir les « challenger » assez profondément dans leurs convictions » (source).
Plein la vue du 14 au 24 septembre 2016…
L’aventure du FCVQ se poursuit pour les dix prochains jours. Des ventes records, une programmation en plein air généreuse, une compétition intriguante et des évènements variés autant que festifs composent le menu des prochains jours.
Personnellement, je ne manquerai pas la première nord-américaine du premier film de Yan England présentée dans sept jours. Le sujet de l’intimidation semble porté à l’écran de brillante façon!
« Embrasse-moi comme tu m’aimes » est dans ma mire.
Je suis aussi très intrigué par le partenariat entre le Festival et l’École en réseau. J’essaierai de voir de plus près ce qui en ressortira.
Le FCVQ se surpasse à chaque année et il me tarde de découvrir l’itinéraire proposé pour cette édition 2016 très relevée…
Tags: "...à ce qui me fait plaisir" "La vie la vie en société" Cinéma