Faire sortir le vote

Militer dans un parti politique offre toutes sortes d’occasions d’apprendre sur le fonctionnement de la démocratie. Je viens de passer les deux derniers jours dans le local électoral de la Coalition avenir Québec à Victoriaville. Je m’étais rendu disponible dimanche et lundi pour accomplir différentes tâches, en support au candidat de la CAQ dans la circonscription de Arthabaska, Éric Lefebvre.

Je me suis retrouvé avec plus d’une cinquantaine de gens passionnés par la politique. Certains faisaient du porte à porte dans différents endroits du comté, la majorité des personnes était «sur le téléphone» pour rappeler aux citoyens que c’était jour de vote par anticipation en prévision des élections partielles du 5 décembre prochain.

C’est à ce moment que l’expression « faire sortir le vote » prend tout son sens…

Au rythme des dernières semaines, l’organisation sur le terrain a pris soin de repérer les sympathisants de la Coalition. Pour ce faire, il a fallu se montrer attentif aux citoyens et sans un groupe de bénévoles nombreux et bien formés, c’est une tâche impossible.

Sans pointage efficace préalable, inutile au moment venu de penser faire une différence par un petit coup de fil pour rappeler que le moment est venu de voter. J’ai dû faire des centaines d’appels et franchement, les résultats sont surprenants.

D’abord, il faut dire que les gens sont très réceptifs au bout du fil.

On imagine que «déranger» la quiétude des citoyens dans le confort de leur foyer pour parler politique risque de prendre plusieurs au dépourvu, mais quand c’est bien fait, la bonne humeur est au rendez-vous. À ce stade de la campagne électorale (l’ouverture des bureaux de vote par anticipation – BVA), il s’agit moins d’argumenter sur l’offre électorale des différentes formations politiques, mais plutôt de rappeler qu’il existe plusieurs avantages à aller voter à son BVA.

Que ce soit pour prévenir les moins bonnes conditions de la température qui pourraient prévaloir le 5 décembre ou pour sauver les files d’attente, la liste des avantages est facile à dresser pour qui se considère prêt à exprimer son vote. On peut évidemment répondre à des questions s’il en est, mais généralement l’appel prend moins d’une minute et ça se passe dans la bonne humeur.

«Faire sortir le vote» en gang dans un local électoral peut même prendre des allures de fête si les personnes présentes s’exécutent dans le plaisir et la camaraderie. Listes d’appels bien fabriquées, procédures bien expliquées, une collaboration de tous les instants pour résoudre «les inconnus» qui pourraient survenir… bref, une organisation politique bien rodée crée une dynamique de groupe qui valorise l’engagement politique.

La visite en ce beau dimanche de novembre du chef de la CAQ venu lui également prêcher par l’exemple n’est pas étrangère à cette impression d’avoir été utile dans le plaisir par notre militantisme. À quelques rangées de moi, François Legault a été au téléphone pendant plusieurs heures. J’avoue avoir été impressionné par son ardeur au travail. Pas besoin d’expliquer pourquoi c’est un geste important à accomplir quand le plus haut dirigeant du parti se montre le plus efficace et le plus persévérant avec un téléphone à l’oreille.

Au-delà des quelques anecdotes rigolotes qui surviennent inévitablement, le bilan de ces deux journées de militantisme prouve qu’un parti politique est aussi fort que l’ardeur de ses militants.

C’est qu’il y a tellement à accomplir…

Je me souviendrai longtemps des fous rires dans la salle quand on entendait le chef dire « oui oui… c’est bien le boss de la CAQ qui vous parle, pas quelqu’un qui essaie d’imiter sa voix! »

Je garderai aussi en mémoire ces conversations sur le programme de la CAQ en éducation avec des citoyens de passage au local électoral pour «jaser politique» face à face avec moi. Il faut dire que je m’étais annoncé d’avance à Victo…

Je me suis fait aller un peu sur les médias sociaux, bien sûr, histoire de relayer quelques messages importants, dont cette petite vidéo tournée rapidement avec notre candidat dans les quelques minutes où il était venu saluer « ses bénévoles »…

Si j’additionne les vues sur Facebook, Twitter et YouTube, ça dépasse le 2 000 visionnements. Je ne suis pas peu fier de ma communauté de partage!

Au sortir de cette expérience, je développe une vision plus optimiste de l’engagement politique. Les vraies conversations qui surviennent à ces moments d’engagement deviennent un puissant antidote au cynisme ambiant.

Je recommande à tous ceux qui doutent de la valeur de s’engager en politique d’essayer une journée où il faut «faire sortir le vote».

Peut-être que l’allure de notre campagne dans Arthabaska y est pour quelque chose, mais je me dis que même dans un contexte plus difficile, on doit prendre un certain plaisir à remonter ainsi jusqu’à l’essence même de ce qu’est «faire de la politique».

Merci à chacun de mes compagnes et compagnons de ces deux jours pour les bons moments passés en votre présence. Je ne suis pas objectif, mais je crois qu’il y a un peu de «nous autres» dans le fait que c’est dans Arthabaska que le taux de participation au vote par anticipation est le plus élevé…

On se donne rendez-vous le 5 décembre prochain pour le jour «J» et la victoire!

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