Titre en français du classique Breakfast at Tiffany’s qui a consacré la grande actrice Audrey Hepburn au début des années soixante, notre ministre de l’Éducation devient le personnage central d’une nouvelle version de l’affiche du film de Blake Edwards contrefaite par un syndicat malotru qui montre Sébastien Proulx sur un canapé, tel un personnage qui vivrait de ses charmes en organisant des petits déjeuners dans ses appartements.
Le mauvais montage photoshop de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) vise la personne qu’est Sébastien Proulx plutôt que l’initiative du ministre d’inviter à déjeuner trois profs à l’occasion de la Journée mondiale des enseignants.
Le concours est critiquable, bien entendu, même s’il part d’une bonne intention. Le PLQ a tellement déçu en éducation pendant ce mandat.
Une invitation à déjeuner peut être interprétée de bien des façons et les enseignants sont libres d’y voir un signe d’ouverture ou une tentative de diversion. La FAE choisit l’insulte.
Je milite dans une autre formation politique que celle du ministre et ça ne m’empêche pas de trouver la façon de faire d’un « grand » syndicat, de très mauvais goût.
MAUVAIS goût, d’autant qu’il s’agit d’un syndicat d’enseignants. Comme l’écrivait un enseignant par l’entremise de Facebook, l’injure est « l’arme des paresseux et des amateurs de raccourcis ».
L’inverse de ce qu’on souhaite enseigner aux élèves.
Il y aurait tellement de meilleures manières de passer son message que de s’attaquer à la personne derrière le ministre. Le syndicat n’a rien trouvé de mieux de que tomber dans la pire des répliques.
Je lisais le billet d’un enseignant publié au Journal de Québec ce matin et je me disais qu’il n’est pas rare que les enseignants montrent beaucoup plus de hauteur dans leurs propos que l’institution sensée les représenter.
Quand il manifeste autant de mauvaise foi, le syndicalisme me désespère.
Honte à la Fédération autonome de l’enseignement.
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