Troisième billet cette semaine sur le projet de création d’un Institut national d’excellence en éducation au Québec. Dans le premier, j’ai noté que l’exercice me semblait représenter « l’amorce d’un dialogue » et dans le second, je me suis demandé si ça pouvait constituer « un pari risqué » (par l’entremise d’un texte de Vincent Tanguay).
Ce texte s’inscrit encore dans la foulée d’une intention que je me suis donnée, celle de privilégier « une prise de position POUR LE DÉBAT, même si j’ai annoncé une posture « oui, mais » pour la création d’un INEÉ ».
Je souhaite attirer ici l’attention sur le mémoire de cinq enseignants passionnés qui offrent généreusement leur avis au ministère de l’Éducation.
Déjà, que des enseignants se rassemblent pour réfléchir et écrire, je suis ravi.
Mais en plus, ces enseignants partagent publiquement le fruit de leur travail qui s’inscrit dans une consultation officielle du ministère de l’Éducation. Je suis heureux de partager ce mémoire important, à mes yeux.
Cette image représente bien jusqu’à quel point ils désirent proposer une démarche transversale pour cet éventuel Institut national d’excellence en éducation…
Cet extrait de la conclusion de leur texte est tout aussi éloquent:
« L’INEÉ est l’élément manquant pour créer des ponts et renforcer les liens entre tous les acteurs de l’éducation, il représente une chance unique d’implanter “sur le terrain” des visions porteuses de sens et des pratiques favorisant la réussite de tous. Il constitue en outre une opportunité à saisir pour favoriser une synergie au sein même du système d’éducation et lui assurer une crédibilité indéniable ainsi qu’une expertise solide et reconnue. »
Bravo Julie Chamberland, Julie Chandonnet, Monique Lachance, Catherine Lapointe et Maxime Pelchat, vous m’inspirez beaucoup!
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