C’est probablement une des années les plus tranquilles sur ce carnet depuis quinze ans, seulement 52 billets. Une moyenne d’un billet par semaine. En comparaison, j’ai publié pas moins de 352 textes en 2007, une année faste où j’écrivais presque à chaque jour!
Néanmoins, plusieurs de ces billets ont été lus à des milliers de reprises de janvier à aujourd’hui. Voici la liste des plus populaires:
Le départ de Yves Sylvain du ministère de l’Éducation est lourd de sens
Reconnu pour favoriser les milieux locaux par rapport au pouvoir centralisateur des commission scolaires, l’ex dg de la C.S. Marguerite-Bourgeoys a été remercié de ses services au début de l’année. Recruté par l’ex ministre de l’Éducation François Blais pour induire du changement dans la gouvernance scolaire au Québec, son départ a laissé pantois plusieurs observateurs de l’actualité en éducation qui ont interprété que les commissions scolaires avaient obtenu son départ et sortent gagnantes de cette année 2017.
Projet Lab-école : il y a foule pour réinventer l’école
Le 28 mars, jour de budget, un tout petit encart signalait la naissance d’un projet qui allait beaucoup faire parler en éducation le reste de l’année. Portés par trois personnalités publiques, le Lab-école s’est trouvé plusieurs adeptes pour… « donner le goût aux enfants d’apprendre ».
Retour en force de l’autorité des commissions scolaires ?
L’adoption en mars de la grille horaire de 20 écoles primaires et de la grille du temps alloué aux matières de 17 écoles primaires, en lieu et place des conseils d’établissement n’est pas passé sous mon radar. Il s’agit d’un précédent qui n’a pas sa raison d’être.
Chacun pour soi : ça commence à l’école
Une entrevue consacrée à l’homme d’affaires beauceron Marc Dutil à l’émission Vocation:Leader de ICI Radio-Canada est le prétexte pour parler des pratiques en matières d’évaluation des apprentissages.
Une opération douteuse de la FAE
Une campagne de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) qui vise «à montrer que trop d’élèves en difficulté sont intégrés dans les classes ordinaires» utilisait un procédé douteux et je ne me suis pas gêné pour m’insurger.
Les messages de fin d’année scolaire du MEES
En mai, j’analyse dans ce billet quelques politiques récentes qui ont eu un certain impact en éducation, en cette fin d’année scolaire 2016-2017.
Le groupe des «100 crinqués» existe-t-il encore ?
Un groupe formé dans le cadre des consultations sur la politique de la réussite éducative annoncée en juin n’a pas reçu d’écho du ministère à l’automne et je m’en suis inquiété.
La démonstration de force de la bureaucratie scolaire
Dans le contexte de l’implantation d’un cours d’éducation financière obligatoire en 5e secondaire, je me suis demandé si la démonstration de force des syndicats qui se réfugient en arrière de la bureaucratie scolaire pouvait impressionner le ministre de l’Éducation.
Clair 2017 : un très grand millésime
C’était en janvier et les 350 participants de Clair 2017 venaient de vivre une autre édition hors du commun du colloque qui rassemble les aficionados de l’apprentissage et du numérique. Dans quelques semaines d’ailleurs, on se prépare pour vivre un Clair 2018 qui promet tout autant.
N.B. Mention spéciale à deux billets écrits depuis longtemps et dont la popularité ne se dément pas d’année en année (merci aux moteurs de recherche), « Quel est le rôle de l’école, du primaire à l’université ? » (2012) et « Des raisons de se doter d’un Ordre professionnel des enseignantes et des enseignants au Québec : en voici seize ! » (2011). Plus de 20 000 lecteurs chacun depuis leur publication respective, je n’aurais jamais pensé rejoindre autant de gens au moment de l’écriture.
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