Se parler entre convertis seulement dans les colloques de Clair est probablement chose du passé.
Nous en parlions au comité organisateur depuis quelques années, comment attirer de nouveaux venus à Clair pour éviter de tomber dans le piège qui consiste à tourner en rond entre nous, dans un cercle fermé d’exaltés du numérique ?
Quand nous avons fait lever debout tous ceux qui en étaient à leur première visite à un colloque de Clair et que plus de la moitié des 325 participants se sont exécutés… je me suis dit « voilà, on y est ».
J’en parle dans cette entrevue menée par EricFourcaud de Ludovia, un cousin en visite spécialement pour le colloque avec sa compagne Aurélie pour couvrir l’évènement:
C’était bien de renouer avec Éric et Aurélie puisque ma dernière visite au colloque de Ludovia remonte à l’édition de 2011.
Ce n’est pas le premier jalon que nous franchissons à Clair, au fil du temps. Il y en a eu plusieurs en neuf ans puisque la renommée du rassemblement s’est construite doucement. Très doucement, même.
Le premier jalon est probablement celui où la communauté (les enseignants en particulier) a cessé de se demander s’il y aurait une autre édition du colloque l’année suivante. Il me semble que ça fait quelques éditions qu’on ne se pose plus la question. D’ailleurs cette année – ça fait deux ou trois ans qu’on fait cela – nous nous sommes réunis au comité organisateur (c’est la seule réunion que nous tenons) pour tracer les contours de la dixième édition à venir l’an prochain du 24 au 26 janvier 2019 (du jeudi soir au samedi midi, comme toujours). Le colloque Voir l’éducation autrement est rendu à ce point où on a compris l’importance de le faire vivre à des éducateurs qui n’y sont jamais allés…
@EcoleLeMascaret, on paye 5 inscriptions pour #Clair2019 ! Priorité à ceux qui ne sont jamais allés! Venez me voir! https://t.co/uHVKJ3bdEF
— Mireille Bertin-Post (@mimibpost) 28 janvier 2018
Évidemment, la présence sur place de trois ministres (deux du Nouveau-Brunswick, un du Québec) a aussi marqué l’édition de cette année. Voyez ce tweet de Sébastien Proulx…
Merci #Clair2018 ! Très enrichissant ! Des découvertes inspirantes qui sauront mener plus loin les pratiques éducatives pour tous les élèves. #PolQc #EduQc
— Sébastien Proulx (@SebastienProulx) 27 janvier 2018
De mon point de vue, un des moments forts des derniers jours à Clair est lié à l’occasion que nous avons eue de rendre hommage à la communauté éducative du Centre d’apprentissage du Haut-Madawaska en général et à son directeur en particulier, Roberto Gauvin.
Voici la vidéo qui témoigne de ce que nous avons vécu (lien vers la vidéo seule du statut «Quasar» de cette école entrepreneuriale consciente et lien vers l’hommage à un entrepreneur d’école qui a reçu le prix Paul Gérin-Lajoie).
Roberto a récemment entrepris avec son équipe de renouveler le Programme d’apprentissage en entrepreneuriat conscient (PAEC) du CAHM et il a passé le document dans la moulinette de Wordle. Le résultat est percutant…
L’école au centre de la dynamique des colloques de Clair nous a permis dans un passé récent de franchir un autre important jalon quand elle a ouvert son propre «labo créatif». Cette vidéo du Ludomag me semble bien présenter à quel point ce haut-lieu d’apprentissage est devenu l’endroit incontournable de Clair 2018…
Pour ce qui est des autres jalons à franchir, il vous faudra attendre la diffusion d’une entrevue que j’ai accordée à Stéphanie Dionne de l’équipe de l’École branchée. J’ajouterai le lien vers l’entrevue quand elle sera diffusée.
Au sortir du neuvième colloque de Clair, inutile de dire jusqu’à quel point je suis fier du chemin parcouru par l’évènement. Au plaisir de vous y rencontrer à Clair 2019!
Mise à jour du 29 janvier: Deux autres médias qui diffusent au Nouveau-Brunswick ont reconnu l’évènement et les distinctions reçues par la communauté éducative du CAHM et par son directeur, Ici Radio-Canada Première chaîne et TVA nouvelles (vidéo).
Mise à jour du 1er février: Le CAHM, première école Quasar…, billet écrit par Roberto Gauvin.
Mise à jour du 18 mai 2018: La rencontre avec Stéphanie Dionne vient d’être diffusée à l’intérieur d’un article de l’École branchée : Inspirer la communauté éducative francophone à changer ses pratiques.
Mise à jour du 22 juillet 2018: « Je suis un entrepreneur d’école », un portrait de Roberto Gauvin.
Tags: "...à ce qui me fait plaisir" "Administration scolaire" "Clair 2018" "Pédagogie et nouvelles technologies"
