Ce message sur le blogue d’Emmanuel Davidenkoff annonce la fin d’une des expériences les plus enivrantes dans le domaine des carnets Web en éducation. Tous nos sens étaient stimulés au moment d’une visite chez le journaliste de Libération. En même temps qu’il quitte satisfait du travail accomplit, et son blogue et son travail, certains aspects de son expérience lui laissent un goût amer :
« Et puis le masochisme a ses limites ; impossible d’obtenir ici la pondération que j’appelais de mes vœux ; incapable de faire entendre à quel point cela faisait partie du contrat que je voulais tisser avec les « lecteurs-auteurs » du blog. À moi, la prochaine fois, de trouver les mots ; ici, en plus d’un an, je n’ai pas su. »
Au moins, il y aura une prochaine fois…
J’ai eu l’occasion de rencontrer l’homme dans la salle de rédaction de Libé. Le regard vif, le jugement sûr et l’âme d’un éducateur… un peu râleur, mais bon, il est quand même Français le mec ! Tout pour que les «nouvelles aventures ailleurs, mieux articulées avec les priorités personnelles du moment », le projettent vers des réalisations qui sauront encore nous surprendre.
Que «ta nouvelle vie professionnelle» Emmanuel, puisse te garder aussi alerte et rempli d’humanité. Ce fut un privilège que d’avoir pu contribuer à ton aventure de « journaliste à l’heure d’Internet », comme tu dis!
N.B. Tags pour Technorati : Journalisme
Il semble que ce soit difficile pour les journalistes de garder un minimum de contrôle sur leur carnetweb. Josée Blanchette, du Devoir, a mis fin à son expérience pour le même genre de motif.
Dommage.