J’avais vu passer l’entrevue à La Presse en décembre 2012, mais je n’avais pas poussé plus loin mes recherches et surtout, mon écoute. Je peux maintenant dire que j’avais manqué quelque chose… Le groupe Half Moon Run est ma découverte de l’été.
Crédits photo : Sophie Samson et Alexis Melançon (source)Composé de trois musiciens (ils étaient quatre lors d’une récente tournée en France), le groupe a une histoire pas banale…
« Devon Portielje est originaire d’Ottawa, alors que Connor Molander et Dylan Phillips ont grandi à Comox, en Colombie-Britannique. Le premier a répondu à une annonce que les deux autres ont mise sur Craiglist, puis il y a eu «un jam magique» un soir d’octobre 2009. »
Ça, c’est la version d’Émilie Coté. Au Voir, Dominic Tardif fait allusion à « une petite annonce publiée sur le site Web Craigslist par un quatrième larron ayant depuis pris la poudre d’escampette ». Une chose est certaine, on parle d’eux comme d’un band basé à Montréal, dans le quartier musical du Mile-End.
Leur musique est difficile à décrire : folk-rock, avec des teintes Indie, « aux envolées vocales prenantes ». Très prenante.
Un seul album, mais tout un : Dark Eyes. La pièce Full Circle semble être à l’avant-plan (c’est ce qu’ils ont interprété chez Pénélope McQuade); cette version « Les concerts à emporter » est vraiment remarquable…
Chez Pénélope, d’ailleurs, on a pu apprécier la qualité du français de Dylan Phillips; ses études au Conservatoire de musique de Montréal y seraient pour beaucoup dans sa capacité de tenir une conversation dans la langue de Molière…
Présentement en tournée en Europe, le groupe prend un grand plaisir à jouer partout où il est invité; et il est en demande. Ce récent enregistrement – de très grande qualité – de la pièce Unofferable pour la BBC Radio One, en témoigne…
Inutile de préciser que j’attends avec impatience la venue de Half Moon Run à Québec, en décembre prochain !
N.B. Merci à Émilie Côté pour l’inspiration du titre du billet.
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