À partir d’une visite à l’Anneau des Ressources Francophones de l’Education, je découvre une petite mine d’or qui m’aidera grandement à documenter les fondements de nos programmes de formation. Dans la foulée de notre volonté de construire une communauté d’apprentissage efficace, voir ce merveilleux site, « Les ateliers philo de la maternelle au collège« . Gérard Guillot de l’IUFM de Lyon écrit ceci à propos de la philosophie à l’école:
« La philosophie pour les enfants n’est pas un genre mineur de la philosophie. Il ne s’agit pas d’adapter le programme de la classe terminale à l’école primaire. La finalité des moments philosophiques instaurés en classe est de favoriser l’exercice de la pensée personnelle. L’enfant, reconnu comme interlocuteur à part entière, accède, grâce à la médiation interrogative et facilitante du maître, au statut d’élève. Non l’élève qui se soumet aux attentes du pouvoir scolaire, mais celui ou celle qui s’élève. N’oublions pas qu’un enfant – en latin infans – signifie : l’être privé de parole. L’enfant n’est plus ici infantilisé, mais il prend son droit à la parole. Le risque d’une telle entreprise est double : le mimétisme des adultes ou la confrontation d’opinions soclées affectivement, sur fond d’égocentrisme. Pour surmonter ce risque, il convient de dépasser la didactisation du dialogue. S’affirmer en parlant à l’autre n’est pas se conformer à un registre académique de discours.
Oser la parole c’est oser être, s’essayer à être. Pour ce faire, un problème doit être posé et identifié. Sa discussion requiert un souci d’argumentation et de communication. Le rôle du maître est de fonder l’espace de cette discussion et d’inviter à un partenariat du questionnement.
Les élèves apprennent toujours des réponses à des questions qu’ils ne se sont jamais posées. Une communauté de chercheurs philosophes, c’est l’expression d’une quête de sens qui vivifie le désir de comprendre et donc d’apprendre.
Le reste n’est que pédagogie. »
À voir également, un index d’hyperliens pour découvrir tous les penseurs ayant marqué le développement de la pédagogie et cette autre page qui constitue une sélection de quelques pédagogues célèbres… WOW !
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Billets de mon blogue les plus lus au fil du dernier mois
Rechercher
Commentaires récents
- ClementLaberge dans Les étudiants d’aujourd’hui ont des mimiques de poissons congelés
- Benoit therrien dans Projet Lab-école : il y a foule pour réinventer l’école
- Mario Asselin dans Magic Door suspend ses activités
- Marc dans Magic Door suspend ses activités
- Mario Asselin dans Une semaine après l’attentat de Québec
Il est possible de suivre des cours à l’Université Laval sur ce sujet. Le thème est «Penser par nous-mêmes». J’ai eu la chance de vivre un de ces cours avec Michel Sasseville et ce fût un régal. Le but est de développer des communautés de recherche par la discussion. En plus, j’ai pu tenter une expérience en classe avec de jeunes de troisième année et il est impressionnant de voir les progrès faits par les enfants et les habiletés qu’ils peuvent développer par une telle pratique. Il est à espérer que ce genre de pratique pédagogique sera emprunté par plusieurs pédagogues.