Les derniers jours m’ont démontré (encore une fois) la puissance des réseaux. Faire partie d’un réseau, c’est constater jusqu’à quel point le poids d’une tâche peut se répartir sur plusieurs épaules. Les membres d’un réseau permettent à l’information de circuler, font en sorte qu’un renseignement peut être vérifié, qu’une opinion soit mise à l’épreuve.
En réfléchissant au débat vécu hier, je me suis mis à apprécier La grande différence que peut permettre l’appartenance à un réseau. Aujourd’hui, je suis plus conscient des difficultés que vivent certaines personnes avec le contexte du renouveau. Par exemple, je sais que certaines personnes ne sont pas que résistants à voir du positif dans les changements proposés; ils sont opposés à l’idée de prendre la direction que propose le renouveau. Tenter de les convaincre est intéressant, mais respecter leur opposition est encore la meilleure idée. Je ne parle pas de les ignorer, mais de faire en son possible pour construire avec eux, à partir des points qui nous rassemblent. Il y a bien un certain nombre de gens sceptiques aussi; il y en a d’autres qui se foutent pas mal de ce qui constitue le programme de formation (de toutes façons, ils pensent à faire ce que bon leur semble en tenant compte du moins de facteurs possible) et il y en a d’autres également qui suivent la parade voulant bien faire (parce qu’ils sont bien élevés ou ont un agenda personnel), mais qui ne comprennent pas vraiment la nature des idées qui circulent actuellement. Et puis, il y a ceux qui sont enthousiastes pour les bonnes raisons ou qui réalisent, enfin, que le vent tourne vers ce en quoi ils croient…
C’est prétentieux ce que je viens d’écrire… mais c’est ce que je pense. Le pire, c’est que je dois aux réseaux qui m’entourent cette panoplie d’échos de ce comment mes collègues «se positionnent». La question qui se pose est : «Où suis-je» dans cet échantillon ? Quand je regarde ma participation aux deux derniers débats, je me vois comme quelqu’un qui a beaucoup essayé d’avoir raison. Ça me trouble…
Non pas qu’il y ait des opinions que je voudrais reprendre. Mais les conversations Web des derniers jours combinées aux événements médiatisés me font ressentir le besoin d’être plus ouvert aux opinions des autres. En gros, j’ai peur de commencer à m’enfermer dans la certitude. Et s’il est une chose que je déteste, c’est bien la certitude.
Je sais que je peux compter sur les réseaux pour me situer. Non pas que les gens qui composent mon environnement soient à ce point représentatifs de toutes les tendances où qu’ils me disent toujours ce qu’mils pensent, mais je vais faire encore plus d’efforts pour être attentif aux gens (et aux opinions) qui sont différents(es) dans les prochains jours. Ne serait-ce que pour voir s’il n’y aurait pas de nouvelles teintes à l’intérieur du spectre. Et puis, certains faits doivent pouvoir continuer d’influencer mon jugement sur ces épineuses questions d’extrême importance (les questions d’éducation).
Et puis, c’est probablement le temps de passer à un autre sujet que celui de la réforme aussi… Enfin, on verra !
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Hum… ça sent le « milestone » ce billet… on en reparle!