J’ai dirigé des écoles et aidé de nombreuses organisations à prendre un virage numérique.
J’ai enseigné. J’ai animé. J’ai conseillé. J’ai entrepris. J’ai administré. J’ai innové.
J’ai beaucoup travaillé en équipe. J’ai beaucoup appris.
J’ai été enseignant, consultant, directeur, actionnaire, gestionnaire et communicateur.
Depuis quelques années, j’ai aussi fait de la politique active, militante et partisane. J’ai été candidat dans deux élections générales provinciales (1, 2) et entre les deux, j’ai travaillé à l’Assemblée nationale, à l’Aile parlementaire du deuxième groupe d’opposition.
Depuis quelques semaines, j’ai pris du repos, lu quelques livres (1, 2) et voyagé un peu.
Je profite ainsi de bonnes conditions pour réfléchir à mon avenir professionnel. Je rencontre des gens, j’accueille des possibles et je confronte des idées. J’arrive maintenant à un point où certaines envies émergent clairement. Il me reste à trouver le meilleur cadre pour les réaliser.
Je ne suis pas très original dans mes prises de conscience puisque je garde le cap sur ce qui m’a toujours caractérisé d’un point de vue professionnel :
- Je demeure dans l’âme un directeur d’école qui a doucement élargi ses horizons.
- Chez les personnes, tous les appétits d’apprendre me fascinent. Je demeure convaincu que c’est naturel d’apprendre chez l’humain et que bien s’adapter aux changements passe avant tout par le fait de demeurer ouvert à apprendre.
- L’enseignement, l’éducation, la culture, la communication et la gestion demeurent mes sujets de prédilection.
- Du moment où j’ai pris connaissance de la révolution du numérique en cours, j’ai compris que cela change profondément la donne et que cela favorisait une réappropriation de l’espace public par les citoyens (jeunes et moins jeunes), notamment par la facilité de chaque personne à générer du contenu.
- Fasciné par la gouvernance des organisations, des entreprises et des institutions, j’ai rapidement compris les exigences d’un virage numérique qui passe par une meilleure conscience de l’existence des communautés et du grand potentiel des membres à les rendre plus « intelligentes ».
- Au-delà des véhicules que j’emprunte pour exercer ma pratique professionnelle, je demeure un seul et même individu, éducateur, entrepreneur, passionné, pédagogue, rassembleur, tenace et… idéaliste, il faut le dire.
Pendant vingt-deux ans, l’école a été ce véhicule pour « changer le monde ». Depuis 2005, mon parcours en entreprises m’a permis d’aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement. Mon engagement politique va dans le même sens. J’ai toujours été de ceux en politique partisane qui travaillent « avec » des gens de toutes les allégeances et non « contre » qui que ce soit.
J’ai très envie de continuer à porter le message de la Coalition Avenir Québec, en toute transparence.
Je n’exclus pas d’accepter des mandats de la CAQ, bien entendu.
Je crois aussi possible d’obtenir des mandats que je recevrais d’institutions et d’entreprises qui comprendront que je suis capable de faire la différence entre mes allégeances politiques et leur propre mission ou positionnement politique (s’ils en ont un).
Je compte aussi accepter de faire partie de certains conseils d’administration. Je privilégie les approches collaboratives et je compte mettre mes compétences en cette matière au services de tous ceux qui croient que je fais partie des solutions et non des problèmes (s’il en existe).
Dans ces circonstances, je n’accepterai pas non plus n’importe quel partenariat ou mandat, on s’entend.
Je m’attends à travailler sur des projets avec des gens qui n’ont pas d’allégeance politique affirmée, des gens de droite ou de gauche, des fédéralistes ou des souverainistes et aussi, avec des péquistes, des libéraux, des solidaires, des caquistes, etc.
J’ai toujours nommé mes biais et ça m’a toujours bien servi, personnellement et professionnellement. Depuis octobre 2002, ma démarche de blogueur va dans ce sens : je ne revendique aucune objectivité, mais je me comporte de manière professionnelle en toutes circonstances.
J’ai fondé une petite entreprise en novembre 2013 dont je suis le seul actionnaire et je compte utiliser cet autre véhicule pour la suite des choses. J’ai animé quelques formations (1, 2) sous l’égide de « ma société » et plusieurs clients ou partenaires d’affaires se pointent déjà. La mission de Mario tout de go Inc. est la suivante :
« Consultation sur l’utilisation des outils du numérique et du web pour gérer la connaissance, apprendre et faire du commerce. »
On comprendra que ça inclue d’intervenir sur les questions de gouvernement ouvert, de villes intelligentes et de plan numérique.
Je préciserai dans quelques jours auprès de qui, en particulier, je compte oeuvrer…
Je me donne quelques semaines pour préciser mon offre de services.
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[…] de jeu, je dois dire que mes envies professionnelles sont particulièrement satisfaites depuis que je les ai […]
[…] ont été au service des apprentissages (via Opossum, pour la période entre 2005 et 2012). Mon désir de contribuer à changer le monde m’a mené tout naturellement à l’engagement politique. En ce moment, j’écris […]