Note : Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec dans la section « blogue ».
Vue de Québec, l’organisme Montréal Ouvert nous a vraiment aidé à mettre sur pied le même genre de mouvement pour promouvoir l’ouverture des données publiques et la publication dans des formats ouverts reconnus et lisibles par des logiciels. Ça paraît technique, mais ce genre d’idée est en quelque sorte à l’origine de l’activité sur le déneigement intelligent qui s’est tenue dernièrement sous l’égide du comité exécutif de la Ville de Montréal.
« Ce nouvel outil permettra également de réduire l’incertitude des citoyens, qui pourront suivre l’évolution du chargement de la neige et ainsi, éviter le remorquage inutile de leur véhicule »
Montréal est de plus en plus ouverte et tente de cheminer vers l’atteinte de son objectif de ville intelligente. Pas seulement dans la façon de composer avec les itinérants.
Il est temps de remercier les quatre fondateurs de Montréal Ouvert parce qu’aujourd’hui ils ont annoncé la fin de leurs activités en tant que mouvement. Il faut se souvenir qu’à l’époque de la fondation, « Montréal accusait dans ce domaine un retard important sur les autres grandes villes canadiennes – il apparaissait urgent de rassembler les citoyens, élus et fonctionnaires pour exiger une plus grande transparence de l’administration municipale ».
« C’est sans doute là le point fort de l’expérience de Montréal Ouvert : démontrer qu’un groupe de citoyens sans statut officiel pouvait faire évoluer positivement la société en adoptant une approche collaborative et inclusive. Si Montréal Ouvert a rempli son objectif de départ, il n’en reste pas moins que les données ouvertes en sont encore à leur début : le chemin vers une administration publique transparente ouverte à l’engagement citoyen est encore long et sinueux. »
Montréal Ouvert tire sa révérence, mais Nord Ouvert et QuébecOuvert sont encore présents pour « mieux comprendre le fonctionnement de l’administration publique, mais également pour mieux agir sur celle-ci ».
Il reste encore beaucoup à faire pour rejoindre la France qui va prochainement nommer un « chief data officer » (je sais qu’ils auraient pu franciser cette fonction d’emploi, mais bon…), mais il faut saluer le leadership de Harout Chitilian (Vice-président du comité exécutif – responsable de la Ville intelligente ainsi que des technologies de l’information) qui souhaite puiser dans la créativité des jeunes et bientôt embaucher un Directeur des initiatives numériques.
Montréal, vue de Québec, a une petite longueur d’avance…
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