Quelques journalistes de renom (qui font dans le blogue – 1, 2) expriment un certain ras-le-bol par billets interposés. L’appel à « cesser le feu » des commentaires « cyberemmerdants » a fait réagir Martine et Laurent dans la foulée. Pendant que le capitaine traite M. Martineau de « moumoune du blogue », Mme Pagé dit de M. Lagacé qu’il est bien à plaindre…
Certes, la notoriété des personnes en cause fait en sorte que de nombreux visiteurs s’en donnent à coeur joie étant assurés d’un maximum de visibilité. En même temps, le fait de tenir pignon sur Web « à la sauce blogue » fait que ce genre de situation est presque impossible à éviter. La réprobation solennelle peut contribuer à discipliner quelques belligérants d’estrades sur le coup, mais tôt ou tard, les squatteurs vont réapparaître, convaincus qu’ils sont investis du devoir d’opinion… de celui qui a raison.
L’espace Web de Michel Vastel et celui de bon nombre de personnalités qui tentent l’aventure du blogue et qui ont de l’audience doivent apprendre à faire face à ce phénomène s’ils attirent chez eux, une masse critique d’internautes de type « champion de la ligne ouverte » qui ne dérangent personne quand ils achètent le journal, mais qui deviennent vite insupportables quand on leur donne la parole dans un contexte où la perte d’inhibition leur fait perdre le soupçon de jugement qui les anime.
Je ne parle pas en connaissance de cause. Depuis quatre ans, j’ai probablement effacé deux ou trois commentaires sur ce blogue sur les mille sept cents quelques contributions. Je me mets à la place de nos vedettes du clavier et je me dis « comment maintenir le contact avec la grande majorité des visiteurs quotidiens qui me permettent d’apprécier le médium sans me les aliéner par une trop grande tolérance d’insignifiants qu’on voudrait voir ailleurs? » Je crois que la clé réside dans le temps investi dans la conversation. Je remarque autant chez Martineau que chez Lagacé qu’ils interviennent très peu dans les espaces réservés aux commentaires, qu’ils s’investissent minimalement dans la conversation Web. Ils le font en publiant un nouveau billet qui constitue parfois la suite d’un autre, mais rarement vont-ils aller au front en répondant directement à celui qui s’égare. De là, un dialogue de sourds prend le dessus entre personnes convaincues qu’ils peuvent se donner en spectacle sans coup férir… Sans compter qu’en intervenant globalement, chacun se sent visé; les saprophytes autant que les pathogènes se demandent s’ils logent à la bonne enseigne?
J’en fais l’hypothèse.
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Voir ce suivi de Patrick Lagacé qui évoque une solution trouvée chez Canoë pour civiliser davantage les blogues. Un extrait « Aux contributeurs de bonne volonté, je demande deux choses : 1) ne répondez pas aux provocations, insultes, sarcasmes des trolls 2) « stay on message », comme ils disent en politique : commentez sur mes messages, commentez sur les messages des blogueurs de bonne volonté (vous vous reconnaissez entre vous, au-delà de vos désaccords), that’s it, that’s all. »
Intéressant quand même de constater que « les gens de Canoë jonglent à des solutions techniques pour résoudre le problème des dérapages ». Qu’ils aient pris le temps de se parler témoigne qu’ils prennent le sujet au sérieux… C’est déjà ça de pris.