Il a plu sur le Québec une bonne partie de la fin de semaine. Le « timing » était parfait puisque je devais terminer la rédaction d’un texte pour les Cahiers pédagogiques. Avant d’écrire, je devais aller au bout de la lecture de plusieurs articles sur le thème du jeu dans l’enseignement. J’ai vraiment eu l’esprit en France toute la fin de semaine. À ce stade-ci de mes expériences et de mes prises de conscience, je dois dire que j’envie énormément l’ampleur des revues et des sites Web portant sur les apprentissages et la pédagogie sur « le vieux continent ». Par exemple, cinq soirs par semaine, je reçois dans mon agrégateur les nouvelles de l’Expresso du Café pédagogique. Toujours pertinent et rempli de trouvailles; actuel en plus. Ce soir, j’ai interrompu l’écriture pour aller lire l’entrefilet concernant la lettre ouverte que Philippe Meirieu adresse aux candidats présidentiables pour les invités à changer l’École. Une fois rendu, je n’ai pu me restreindre à cette nouvelle. L’éviction de Roland Goigoux de la formation sur l’enseignement de la lecture des inspecteurs de l’éducation nationale, Un rapport privé propose de réformer la formation des maîtres aux États-Unis et Le retour des Genevois aux notes sur le bulletin, au redoublement et à l’évaluation des établissements a aussi capté mon attention. C’est comme ça presqu’à tous les soirs…
Bien entendu, je viens de poster ma proposition et j’ai en tête la réaction de mes cousins à la lecture de mes propos. Gavé par les textes de plusieurs personnes que je considère comme étant des sommités dans leur domaine, j’essaie d’anticiper comment ils réagiront en même temps que suis surpris de ne pas avoir trop « focusé » sur ça en écrivant.
Bref, au moment où débute Le XIe sommet de la Francophonie qui a pour thème les technologies de l’information dans l’éducation, je suis fier de cette appartenance à ce grand ensemble de qui nous avons beaucoup à apprendre. C’est curieux, mais contrairement à ce qu’une autre compatriote affirme, je suis davantage tourné vers ce bout du monde et je ne m’en porte pas plus mal…
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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C’est vrai que c’est vertigineux tout ça. Tant à faire, tant d’enjeux, tant de points de vue à (ré)concilier. Et tant de choses à inventer.
Au risque de tomber dans le cliché en formulant cette opinion, je me réjouis de constater depuis quelques semaines qu’au Québec comme en France, nous reprenons conscience que l’école n’a pas à être à la remorque des mutations de la société et qu’elle peut très bien être la locomotive des transformations désirées — voire qu’elle doit l’être (sinon quoi d’autre?).
De:
« l’école doit s’adapter parce que le monde change »
nous sommes peut-être (je le souhaite!) en train de passer à:
« pour que les changements nous soient favorables, il faut que l’école en soit la locomotive »
Évidemment pour pouvoir mettre à contribution l’école pour « guider » les changements sociaux, il faut avoir un projet de société, un projet politique, une vision du monde tel que nous l’imaginons (tel que nous le souhaitons) demain.
Alors, quel est-il ce projet?
Pourquoi investir tant d’énergie et de passions dans ces débats pro/anti réforme? Et quelle réforme? Pourquoi? Dans quoi croyons-nous profondément? Quel est le rôle de l’école dans le développement de la société? À quoi ressemblera la société à laquelle nous souhaitons préparer les enfants?
Philippe Meirieu a manifestement pris la peine de formuler des réponses à ces questions. Je suis impatient de lire sa lettre.
Et nous saurons-nous le faire?
Au delà des débats souvent trop politiques, il y a également sur cette page du Café Pédagogique, la mention d’étude :
« Primaire : Une étude invite à redéfinir les tests de compétence des élèves »
http://www.cafepedagogique.net/expresso/index250906.php#e17