* Ce billet a d’abord été publié au Journal de Québec dans la section « blogue ». Il reprend (dans une version un peu plus longue) une chronique publiée lundi dans les versions imprimées du Journal de Québec / Montréal. Elle a aussi été insérée dans un article publié sur Internet portant le titre «Serez-vous de ceux qui se déplaceront pour voter aux élections scolaires?»
Je n’irai pas voter aux élections scolaires. Mais j’attribue une très grande importance à mon geste de ne pas participer au scrutin. De fait, en agissant ainsi, j’envoie un message au gouvernement…
C’est que cette fois, le gouvernement du Québec me demande de lui indiquer la voie à suivre. «Vous croyez que les commissions scolaires sont importantes, on vous demande de l’exprimer en allant voter», affirme le ministre Bolduc dans un article paru au Devoir intitulé «Bolduc lie l’avenir des commissions scolaires aux résultats des élections».
Justement, les commissions scolaires ne sont pas importantes.
Telles qu’elles existent actuellement, les commissions scolaires nuisent à l’école. Elles empêchent l’école d’être autonome.
Plus précisément, mon message est le suivant :
Cessez de mettre des centaines de millions de dollars dans la bureaucratie scolaire.
Rapatriez l’argent et le pouvoir des décisions à l’école, là où ça compte.
Donnez les moyens de leurs ambitions aux conseils d’établissement, aux directions d’école, aux enseignants et aux parents.
Remplacez cette lourde structure qui a fait son temps.
On me dit que si je participe en votant, j’indique que je souhaite le maintien des commissions scolaires.
J’ai compris ce qu’on attend de moi et je m’exprime. Ce que j’ai à dire est clair et par conséquence, je ne participe pas à ce scrutin.
Dans ces circonstances où le gouvernement a transformé ces élections scolaires en référendum sur les commissions scolaires, ne pas me présenter pour voter, c’est [aussi] voter !
Mise à jour du 3 novembre : Des commissaires scolaires élus dans l’indifférence
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