Le «mal de blogue» est passé. Il m’est maintenant plus facile de continuer à réfléchir tout haut puisque j’ai trouvé les réponses aux questions que je me posais. Rien de mieux pour la sérénité que les mandats à visage découvert…
Il s’agira d’identifier des tendances, des opportunités et des pratiques en matière d’intégration des TIC aux apprentissages et de soutien aux enseignants.
Plein de gens ont plein d’opinions sur ce sujet. Il y en a un peu moins qui possèdent une expertise sur ce qui est susceptible d’aider les enseignants, mais je compte bien les débusquer. Comment? À l’aide des réseaux sociaux, d’une démarche de questionnement systématique, d’une veille participative, de quelques rencontres et surtout, d’un maximum d’écoute, de lecture et de discernement. Avec un peu de talent d’écriture, on devrait pouvoir remettre un rapport qui fournira quelques pistes d’action aux gens qui m’ont mandaté.
Je suis particulièrement heureux de pouvoir exposer en toute transparence ici que je compte sur toutes les âmes de bonne volonté pour apporter une contribution à la réussite de ce mandat. J’ai commencé à placer sous un signet del.icio.us quelques textes/articles/billets qui pourront être utiles. J’en ajouterai régulièrement. Toute personne qui placera le vocable «integration_TIC_ecole» dans ses «signets del.icio.us» (et qui sauvegardera quelques documents sous ce «tag») pourra ainsi contribuer à notre recherche d’expertise. Dès que le questionnaire en préparation sera terminé, je le rendrai disponible à qui voudra le compléter; il n’est pas impossible que je le soumette à la communauté avant de commencer à «l’administrer». D’ici là, je demeure intéressé à toute question pertinente à poser qui viendrait à l’esprit d’un internaute passant par ici. L’objectif est d’interroger des gens concernés par notre sujet et de pouvoir compiler leur réponse pour dégager des conditions qui permettent l’intégration réelle des nouvelles technologies aux apprentissages. Je suis de ceux qui croient fermement que «l’intégration des technologies contribue significativement au succès des étudiants et des enseignants». Je suis moins intéressé à regarder du côté de ce qui empêche que se manifeste cette intégration que de pouvoir nommer des bons coups qui la favorise. Je crois que c’est en regardant ce qui fonctionne qu’on saura mieux s’inspirer…
Enfin, il y a des milieux à visiter, des gens à rencontrer, des expériences qui peuvent servir de phare et je voudrais être sûr de ne pas en échapper. Je voudrais cibler davantage ce qui m’est inconnu au moment d’écrire ces lignes, mais il est possible aussi que ma veille des cinq dernières années ici ne m’ait donné qu’un regard superficiel de certains faits, de certaines expériences… J’ai déjà identifié quelques rencontres à organiser, mais il y a de l’espace pour certaines suggestions.
Pour les quelques semaines à venir, je vais moins participer aux débats sur le sujet, si ce n’est en posant des questions; on comprendra facilement pourquoi. Mais dans le rapport à remettre, je compte bien «me mouiller» le plus possible. Pour le reste, je fais confiance à mes partenaires de tous les réseaux confondus. Suis-je naïf de croire qu’en abordant ce mandat ainsi, à visage découvert, j’augmente mes chances de mieux servir mes mandataires et la cause à laquelle je crois?
Merci de me le dire tout de suite si je fais fausse route.
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Honnêtement, M. Asselin, je crois qu’il s’agit d’une excellente démarche et il est très logique de la faire à écran ouvert comme vous le faites.
J’ai cependant mes réserves sur les suites que donnera le MELS à votre rapport. J’ai connu trop de gens déçus avec des mandats ministériels intéressants. Également, je crois qu’il est intéressant de fonctionner avec des exemples qui marchent. Il faut identifier les facteurs gagnants (implictement, on comprendra bien ce qui ne marchera pas…)
«l’intégration des technologies contribue significativement au succès des étudiants et des enseignants».
Un exemple ?
http://chroniques-iroise.over-blog.com
= un blog de classe en lien avec l’action Chroniques lycéennes
= un espace de travail interactif, un lieu d’expression et d’échange autour des chansons de la sélection, une utilisation pédagogique d’internet pour tenter de développer la sensibilité, la créativité et les compétences d’écriture des élèves.
A bientôt.
Voilà une excellente initiative. Comme elle ne se présente pas souvent, il est primordial de ne pas échapper la balle.
Il est souhaitable, bien sûr, que cet exercice débouche sur des actions concrètes de la part du MELS. Mais advenant qu’il soit tabletté, il n’en demeure pas moins que le MELS aura au moins obtenu un avis éclairé de la communauté éducative intéressée à l’intégration des TIC. Il nous revient de répondre à l’appel. Le moment n’est plus au cynisme.
Bon succès Mario dans ce nouveau projet. Nous sommes prêts à aider au besoin de notre côté. Il faut trouver des moyens pour mesurer et pour mieux expliquer l’impact des technologies en salle de classe. Les outils sont là, il doit maintenant y avoir aussi une façon de quantifier tout ça (quantifier ou qualifier…)…
L’intégration de ces technologies fait encore beaucoup peur et il faut être capable de reconnaître les vrais avantages sur les apprentissages. La motivation scolaire d’accord mais l’impact des technologies sur la motivation scolaire pour améliorer les apprentissages est beaucoup plus « correct » non ?
Tu vas sans doute encore un fois, sur des sentiers non-défrichés… On n’est pas loin au besoin…
🙂
Puis-je déjà suggérer un critère de réussite? La taille de l’école. Chez nous, c’est un gros bateau, avec beaucoup de marins. Comme il n’y a pas de petites équipes de formation, chacun rame de son côté. Appelons cela la synergie de l’équipe-école?
Bonjour Mario,
Nous nous étions rencontré à Paris lors du LeWeb3 et nous animons une communauté sur B-R-ENT qui se pose des questions et fait avancer l’usage des blogs dans toute sorte de structures organisationnelles dont les universités… voici le post où je parle de toi, peut-être peux-tu nous donner tes réactions…
http://b-r-ent.com/news/le-16-mars-2007-1ere-journee-numerique-a-l-universite-rene-descartes-paris-5#comment_9
Gil (mba hec montréal)