Grosse journée. Grosse semaine. J’ai puisé dans mes énergies profondes pour me centrer sur les personnes au moment où le Palais des congrès de Québec réunissait les adeptes de l’intégration des nouvelles technologies aux apprentissages. C’est que de fortes poussées de fièvre ne m’ont permis que quelques heures par jour d’énergie. Ça n’a pas trop paru, j’imagine; sauf ici où je n’ai rien pu rapporter de mes réflexions et trouvailles au contact de gens toujours aussi généreux et intenses. La forme revenant doucement ce soir, j’anticipe de belles journées Pascales qui me permettront de récupérer le temps perdu…
Je ne peux m’empêcher de revenir en premier sur deux articles publiés au Soleil de Québec ce matin qui m’ont réveillé de travers, tout comme mon «partner» CFD (1 et 2). Un cas classique illustrant le malaise de plus en plus profond dans le milieu scolaire quand il s’agit d’échanger des points de vue divergents. J’ai traité récemment de certaines avancées que permettent Internet et je ne peux que souligner le contraste apparent entre la démarche de l’École Secondaire de Rochebelle et celle de Neufchâtel en ce qui concerne une certaine critique du Programme d’Éducation Internationale (PEI).
Les deux articles ne nous donnent qu’une vision bien partielle de cette question, il faut l’admettre d’entrée de jeu. Mais sur le plan de l’image ce matin, il faut apprécier que d’un côté, on a affaire à un prof (François Guité) qui, par ce billet, démontre comment une discussion sérieuse doit être encadrée pour demeurer constructive. De l’autre, on se retrouve dans une gestion de crise, malheureuse, qui laissera des traces quoiqu’il arrive au retour du congé de Pâques. Il semble clair que les jeunes aient dépassé les bornes sur leur propre espace Web. Il nous manque bien des détails, le journaliste ayant manifestement tourné les coins un peu ronds pour pouvoir «sortir la nouvelle» coûte que coûte, mais aujourd’hui une manchette à la une d’un des gros quotidiens de la Capitale nous met en plein visage le rejet possible de cinq élèves suffisamment talentueux pour être sélectionnés dans un programme de «haut niveau» (en terme d’exigences académiques) parce qu’ils semblent incapables de s’affirmer convenablement pour exprimer leurs doléances. Pourtant (toujours selon l’approximatif topo du journaliste), sur un site encadré, certains de ces jeunes s’adaptent et trouvent le moyen d’échanger sur le même sujet de façon plus constructive.
Je demeure convaincu qu’à certains moments, la tension peut se trouver à ce point élevée dans un milieu où évoluent des milliers d’adolescents que seul le leader de l’école peut dénouer l’impasse et regrouper tout le monde derrière un même idéal. Je ne connais pas les gens qui forment la direction à Neufchâtel et mes meilleures pensées les accompagnent. Je sais combien c’est difficile à traverser ces moments de gestion de crise où les couteaux peuvent voler bas. Mais un passage du premier article de ce matin m’inquiète au plus haut point. Le journaliste fait un lien entre la suspension de l’école et le fait que les jeunes aient «dénigré leur établissement et des membres du personnel sur Internet». S’il fallait que les établissements scolaires se positionnent dans une espèce de chasse aux sorcières contre tout ce qui circule sur Internet les concernant, je crois qu’on n’arrivera à rien de bon. J’ose croire que les mesures (prises et à prendre), s’ils mènent vers des suspensions, auront comme fondement d’autres motifs que de réparer des torts qui auraient pu être causés par du dénigrement sur Internet. On a évoqué des menaces très graves qui auraient été faites sur Internet; là il s’agit de motifs sérieux, mais pour le reste, il faudra que les milieux scolaires s’ajustent au fait que les natifs d’Internet prennent d’assaut La Toile comme si c’était leur cour de récréation. Je ne veux pas prêter flanc à donner raison aux jeunes. Il y a beaucoup d’éducation à faire et je me dis que la seule approche contrôle et coercitive risque d’augmenter les sources de tension… J’ai peine à croire qu’il y a un futur dans cette seule stratégie de la suspension pour encadrer et baliser les comportements. Mais bon, ne jouons pas au gérant d’estrade sur un sujet aussi sérieux. Manifestement, il manque des faits. Il est bien possible que nous n’en sachions pas davantage dans les prochains jours. Néanmoins, je ne peux pas laisser passer sous silence un titre à la une du Soleil qui rapporte qu’Internet serait la cause de l’interuption d’un parcours scolaire pour des jeunes. Internet a le dos large, mais il faudra trouver mieux pour me convaincre qu’il y a péril à ce point en la demeure. On admettra avec moi qu’il y a au moins urgence d’éduquer aux nouveaux médias.
Un mot pour offrir à François toute ma compréhension aujourd’hui pour ne pas s’être impliqué dans la conversation Web sur le sujet. Je ne sais trop dans quelle position il se trouve par rapport à ses employeurs compte tenu de la façon dont le journaliste a réussi à mélanger presque tout le monde, moins informé que nous le sommes (nous les édublogueurs qui avons la chance de ne pas arriver d’un coup sec dans cette histoire). De mon point de vue, son blogue est UN EXEMPLE d’intégrité et de professionnalisme, mais sait-on, l’angle avec lequel les manchettes ont «spiné» la nouvelle lui commandait un peu de silence à court terme et c’est probablement mieux ainsi. Dans l’article, on nomme le site «www.oppossum.ca» (avec deux «p») et je n’ai pas jugé bon d’écrire quoi que ce soit sur le site d’Opossum pour conduire un internaute qui aurait essayé de trouver son chemin par ce détour, mais je demeure disposé à le faire si jamais il s’avérait utile d’agir en ce sens. À ce moment-ci, ça ne vaut déjà plus la peine d’y penser, j’imagine… De toute façon, je sais que François est un grand garçon et qu’il n’hésitera pas à m’interpeller ou à nous interpeller, au besoin… Comme le dit si bien le journaliste à la fin de son deuxième article, «Il avait bien raison» de mentionner que sur Internet, tout finit toujours par se savoir…
À suivre. Tiens, déjà, je constate qu’il y a un troisième article paru sur le sujet…
Mise à jour du lendemain A.M.: Cet autre article du Soleil qui prétend traiter du sujet «des limites de la liberté sur le Net» et qui se termine par une question plus que douteuse: «Que pensez-vous des sites où les élèves peuvent critiquer leur école et le personnel sous la supervision d’un modérateur?» L’auteur voudrait induire que le blogue de François est un site «pour critiquer son école» qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Aussi, lire ce billet chez Gilles Jobin qui plaide lui aussi pour «l’urgence d’établir un enseignement à la technologie qui dépasse une utilisation bureautique ou encyclopédique de l’ordinateur.»
Mise à jour du lendemain P.M.: Bang! François a pris le temps «d’une mise au point», surtout, d’une excellente analyse des événements. À lire.
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
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Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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M. Asselin,
Merci pour ce texte et les liens instructifs qui y sont rattachés.
Toutes ces critiques sur le PEI, je les entends dans mon école. Je les entends aussi d’autres profs de cégep. Elles n’ont rien d’exceptionnelles.
Ce qui peut expliquer un peu la réaction des autorités scolaires est peut-être relié aux menaces de mort proférées par un des jeunes contestaires. On a, on peut le comprendre, l’épiderme un peu sensible à ce sujet depuis Dawson. De plus, je ne crois pas que ce genre d’attitude soient dans les valeurs de ce programme.
Il est vrai que l’éducation vaut mieux que la répression mais, dans certains cas, il y a des comportements inadmissibles. Pour le reste, si l’on sanctionne des élèves qui ont critiqué le programme PEI de leur école, il est clair que les gens qui gèrent ce programme font la preuve par deux de leur incompétence sur certains aspects.
Formidable réaction aux événements, Mario. J’ignore où tu as pris le temps d’écrire tant de choses dans la tourmente de l’AQUOPS. Te connaissant, je devine que les idées devaient couler à flot.
Tu marques un bon point en soulevant l’importance du leadership. À ce niveau de responsabilité dans une école secondaire, il est du devoir de la direction de savoir gérer une crise sans paniquer.
« Il nous manque bien des détails ». Très juste, et très pertinent. Tu es le seul, à ma connaissance, à l’avoir soulevé. Ton expérience est précieuse.
J’ignore tout à fait si ma CS ou la direction de mon école est au fait de ce qui s’est dit sur mon blogue. Je n’en ai eu aucun écho. Cette crise, de toute façon, n’est pas la leur, hormis les quelques allusions au P.E.I. de Rochebelle que je critique. À ce sujet, ce ne sera pas une surprise puisque j’ai déjà fait une tournée des directeurs pour faire part de mes inquiétudes. Toutefois, cela n’a rien donné.
Je viens de lire l’article du Soleil relatif à l’entretien avec Pierre Trudel sur les limites de la liberté sur le Net. C’est plutôt mince. À tout le moins, cela souligne à nouveau l’importance de traiter de l’éthique des TIC à l’école.
Merci de ton appui dans toute cette histoire. La liberté d’expression ne saurait être la même sans un entourage qui s’érige en palissade.
Bonjour,
Je suis une élève connaissant assez bien les 5 élèves suspendus de l’école secondaire de Neufchâtel (ils sont mes compagnons de classes) et j’aimerais dire mon point de vue en tant qu’élève. Je conviens à 100% que le PEI est un programme très enrichissant, intéressant et de haut niveau. Par contre, dans un sens, les élèves doivent parvenir à réussir le programme, mais dans l’autre sens, les enseignants et directeurs doivent être en mesure de l’appliquer. J’avoue cependant que même moi je n’y arriverai pas. Bref, à notre école(et peut-être dans d’autres) je trouve que le programme pourrait être beaucoup mieux administré.
Nous avons de merveilleux projets, un colloque du tonnerre, mais la base du programme n’est pas, à mon avis, assez bien maîtrisé.
Je vous donne un exemple: Nous avons, une fois par cycle de 9 jours, un cours de méthode de travail pour nous aider a rédiger notre projet personnel(rédaction d’un essai). Depuis le commencement de l’année scolaire, notre professeure nous bourrait le crâne avec tout ce que nous aurions à faire. Par contre, au bout d’environ 5-6 mois, elle nous commence un cours en nous apprenant que nous avons tous passé 15h minimum à faire des recherches pour rien car le travail expliqué n’était pas le bon. Franchement, je trouve cela assez misérable. Si ce n’était qu’une petite erreur sans plus, je ne dis pas. Mais c’est un projet hyper important et c’est une enseignante de MÉTHODE DE TRAVAIL qui n’est pas assez organisée pour savoir sa matière qui nous fait travailler pour rien. C’est un brin frustrant.
Enfin, j’aimerais en venir au »rou », l’élève expulsé. Pour ma part, je crois que son expulsion de l’école est injuste. L’année précédente, il était la »star » de l’école… Cette année, il n’est plus grand chose. C’est d’ailleurs pourquoi, d’après moi, il a souffert d’un manque dattention et à voulu redevenir la vedette à nouveau. Il a du parler de faire un site juste en rigolant avec des amis et par orgueil, il l’a fait. Je le connais assez bien et je doute qu’il ait voulu que son site fasse autant de ravages. Il n’a juste pas réfléchi aux conséquences. Ce n’est qu’une erreur(une grosse!) mais je doute que l’expulser de l’école soit la solution.
Bref, c’était mon point de vue en tant qu’élève de secondaire 4 P.E.I. de l’école secondaire de Neufchâtel.
Votre analyse m’est précieuse Mélise et je vous remercie d’avoir saisi le clavier pour vous exprimer ici. Vous manifestez beaucoup d’éloquence d’ailleurs, même un de vos qualificatifs m’a paru un peu exagéré («misérable»)…
Nous sommes plusieurs à nous demander ce qui est advenu cette semaine de vos compagnons. Je n’oserai pas vous demander d’aller plus loin, mais si jamais vous avez la chance de parler directement aux gens de votre école qui sont chargés de l’encadrement des élèves, nous apprécierions connaître leur point de vue sur ces questions que vous soulevez. Dites-leur qu’ils sont les bienvenus ici…
C’est toujours délicat de se prononcer en public sur des points qui concernent des individus en particulier… Néanmoins, ce qui m’intéresse est moins de savoir ce qui est advenu de vos compagnons que d’apprécier comment le fait qu’Internet existe ait pu faire progresser le projet éducatif de votre école.
Est-ce que vraiment les nouvelles technologies ne représentent qu’un exutoire débridé ou s’ils peuvent permettre d’aller plus loin dans le nécessaire dialogue à établir entre les élèves entre eux ou entre ces élèves et la communauté qui ne demande qu’à mieux vous supporter dans votre parcours scolaire qui exige parfois de grands efforts justifiés et parfois aussi, certains qui peuvent paraître ne pas avoir de sens, à court terme?
Vous Mélise, tirez-vous une leçon de ce qui s’est passé par rapport à l’utilisation d’Internet? Savez-vous si à l’école, le besoin de réfléchir aux usages d’Internet a progressé ou si l’outil du Web n’est plus considéré que comme un piège à éviter? Est-ce que les autres jeunes, vos autres compagnons qui ne sont pas directement concernés, fuient la discussion sur le Web ou sont encore plus tentés de s’investir? Est-ce que les profs ont une opinion sur les possibilités qu’offrent La Toile pour mieux apprendre ou se comprendre?
Remarquez que cette dernière question aurait avantage à s’adresser aux profs qu’à vous qui avez déjà fait beaucoup en venant discuter ici…
Je vous suis reconnaissant de mentionner qu’il y a eu erreur. Si la suspension n’est pas la solution, est-ce que certains moyens de réparer ont été évoqués? Est-ce que votre communauté pourra bâtir sur ce qui s’est passé? Je l’espère du plus profond de mon coeur d’éducateur…
Quand les écrits crient
Quand la tévé a dit que X avait écrit @ propos d’1 BOM dans le châr de Y, lequel était parfois identifiable dans l’esp@ce blog de Z, ce blog de Z était déjà disp@ru ; qui est X ? Était-ce un commentateur anonyme ?
Néanmoins, mettez-vous dans les pantoufles de Y : ni lui, ni personne ne doivent subir de telles menaces, qui sont un acte criminel, passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans ; mais sait-on qui a écrit quoi ? Est-ce que « le Code criminel » devrait être examiné par les élèves du secondaire, disons dans les cours d’éducation à la citoyenneté, ou encore, de théâtre ?
idée de Projet
Les Élèves du PEI impliqué(e)s montent une pièce de théatre, illustrant le procès de Rou et de ses moussesQueTerrent.
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@ MamZailes LaBrise D@ns LeBois DesMélèzes
en cette Lune des Arbres en bourgeons
Une enseignante se trompe de syllabus, oui, mais, du même coup, elle a retenu votre attention et vous avez survolé une méthodologie X pour rédiger un travail Y, avec une attention, motivée pour sa supposée pertinence dans le travail Z ; je comprends aussi que vous auriez aimé vous concentrer sur les « consignes de travail » directement pertinentes avec le travail Z, dès le départ, six mois auparavant, sauf que vu de mon angle, la vie semble tissée de consignes variées, de tâches en tâches, de mandat en mandats, de jobines en emplois, de contrats en tâches… Quant à vos 15 heures de recherche perdue, elles ne sont qu’une journée dans la vie de certains « chercheurs » ; peut-être que certaines « idées» examinées, durant cette quinzaine d’heures, auront ultimement un lien avec le travail Z… Qui sait ?
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@ Rou
Woin, ton blog Web, son graphisme, étaient habilement enflammés, tout comme tes propos, et ceux de tes comment@teurs.
Sauf que sur le Web, toutte se sait : des millions d’internautes peuvent tout lire ; TLM sait ç@ ! Il est donc particulièrement s@ge de se tourner la l@ngue sept fois soixante-dix-sept fois avant d’y ÉCRIRE quoi que ce soit, sur ce Web.
Ahem! Juste « menacer » de « causer la mort ou des lésions corporelles à quelqu’un », genre mett 1 BOM ds 1 châr de Y, en +, identifiable, c’est, je l’répète, un acte criminel, passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans d’emprisonnement ; je ne sais pas qui a écrit quoi dans ton blog, mais c’était VreMan pâ foW; swiftly pulling your blog’s plug was wise! Amen!
Par ailleurs, les propos critiques tenus dans ton blog étaient ouvertement acerbes, le ton, volontairement cinglant, n’est-ce pas ? Sauf que l’important du mess@ge, il p@sse m@l quand nos émotions négatives le recouvrent : on risque fort de provoquer une confrontation qui n’aidera en rien à soigner le(s) « problème(s) » qu’on veut exposer ou résoudre… Mais je sais que tu le sais déjà, parce que je t’ai, vous ai lu dans le Blog de François, et ici ; vous savez communiquer de façon @ppropriée, selon l’@uditoire.
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Si un écrit est un cri,
Un e-crit en vaut mille !
kwi kwi kwi Bon samedi !
Je n’ai pas vraiment compris le dernier commentaire, mais bon… Je suis moi aussi un élève du P.E.I. secondaire 4 à Neufchâtel. Je connais très bien les élèves concernés et je suis passé plutôt près d’être suspendu moi aussi.
J’aimerais revenir sur certains points de votre article, qui soit dit en passant est très bon comparativement aux autres que j’ai lus sur le sujet, et aussi, ajouter des précisions sur certaines injustices.
Premièrement, je crois que les différences entre la manière d’agir de Neufchâtel et celle de Rochebelle n’ont aucune importance. Vous avez, ici même, deux preuves que les élèves de Neufchâtel peuvent très bien s’exprimer, même lorsque vient le moment de « chialer ». Je crois tout simplement que nos élèves étaient frustrés, et qu’ils ont seulement voulu créer un plus grand impact, en utilisant un langage auquel les autres élèves pouvaient s’identifier facilement. Je n’ai pas spécialement interrogé le créateur du site sur ce point, mais c’est ce qui, selon moi, est arrivé.
Deuxièmement, je suis plutôt d’accord avec la précèdente demoiselle, lorsqu’elle affirme que l’expulsion du créateur du site (« Le Rou ») est injuste. Cependant, je crois qu’il y a quelque chose d’encore plus aberrant: Les suspensions administrées à certains élèves ayant laissé des commentaires sur le fameux site. Je m’explique. Je n’ai pas lu tous ces commentaires, mais il y a celui de mon ami, « Ludo », dont je me rappelle très bien. Il n’a attaqué personne directement, n’a proféré aucune menace (ce qui avait été reproché, selon un directeur à qui j’ai posé la question, à TOUS les élèves suspendus) et donc, je ne vois pas ce qu’il se fait reprocher par la direction. On l’a accusé de « manque de respect grave », mais lui-même, ne peut trouver quelque chose de tel dans son commentaire. Cet élève a été suspendu une première fois, pendant quelques jours, puis, n’ayant obtenu aucune nouvelle du directeur en question, il est revenu à l’école, et pour une telle audace, a été resuspendu pendant un court laps de temps.
C’était donc, mon opinion et ma version des faits, construite surtout à partir de témoignages venant d’élèves concernés. Si vous avez de plus amples questions, n’hésitez pas à me les poser, soit en répondant à mon intervention par un autre commentaire ou en m’envoyant un courrier électronique. Il me fera plaisir d’y répondre.
Votre présence nous honore Anthony…
Je discute par courriel avec un petit nombre d’élèves de votre école en plus de dialoguer ici avec quelques-uns d’entre vous et plus j’avance dans ces conversations, plus j’apprends à apprécier votre jugement (à tous). Je retiens de votre intervention une hypothèse qui ne m’avait pas frappé; quand on veut avoir de l’impact auprès de ses amis, on parle dans le langage de ces amis. Si la gang a introduit le standard «vulgaire», on est vulgaire. Si la norme, c’est le bien parlé, on parle bien. C’est tout. Votre hypothèse est donc que peu importe ce qui aurait pu exister comme lieu d’expression Web à Neufchâtel, les jeunes qui voulaient «charrier» l’auraient fait quand même… Pas fou!
J’ai mes réserves là-dessus, mais je suis capable de considérer cette hypothèse. Une chose est sûre, vous semblez être plusieurs à savoir manier l’argument et c’est un plaisir de discuter avec vous ici ou ailleurs.
J’en profite pour une petite mise à jour; il semble bien que quelques élèves aient été expulsés de l’école finalement, dont le créateur du site «Le Rou». Si j’ai bien compris, le milieu tente de tourner la page, mais en même temps, La Décision fait jaser. La preuve, ce billet continue d’accueillir des commentaires. Il y aurait injustice??? Je veux bien… mais je n’embarquerai pas là-dedans. Je n’ai pas tous les faits pour juger de cela et mon passé de directeur d’école me commande de me garder une petite gêne sur la tentation de jouer au gérant d’estrade. Surtout, ce n’est pas un cour de justice ici…
«Le Rou» voulait de l’attention manifestement. Du haut de sa «mi-adolescence», il a choisi un moyen d’en obtenir, de ses amis, en premier, des autres autour, ensuite, et des adultes, enfin, parce qu’à quelque part, s’opposer aux adultes, ce n’est pas une vilaine chose pour obtenir de l’attention quand on a votre âge 😉
Je ne juge pas ses méthodes pour arriver à ses fins. Ça ne veut pas dire non plus que c’est «ben bon pour lui», qu’il n’avait qu’à réfléchir avant. Je ne veux rien insinuer…
Mais je ne peux pas m’empêcher de penser à vous les jeunes ce soir au moment où j’ai passé la journée à essayer encore une fois de comprendre des gestes de p’tits cons. Et la seule réponse qui me vient est d’essayer de garder le contact avec ceux qui ne le sont pas, mais qui vivent parmi certains «p’tits cons» potentiels. Loin de moi de penser que si on veut de l’attention un peu beaucoup un jour, peu importe la façon, on va finir par poser des gestes irréparables pour se satisfaire. Ce n’est pas comme ça que ça marche. Les plus dangereux, ils encaissent. À la dur d’habitude. Ils ont la tête très très dur et ils accumulent… C’est épouvantable ce qu’ils endurent en silence, de l’expérience que j’ai.
Merci à toi Anthony. Merci aux autres qui tiennent le pari du dialogue constructif. Ce soir, en particulier, j’ai grand besoin de vous pour garder le contact (et le moral) avec cette portion d’humanité qu’on appelle la jeunesse. Si près… si loin! Nourrissons ce contact pour essayer de mieux se comprendre et avancer un peu plus ensemble pour mieux construire.
Bonjour,
Je suis un des élèves qui a été suspendu à l’école secondaire de Neufchâtel. Je tiens à dire à Mélisse qu’elle n’a AUCUNEMENT raison lorsqu’elle a écrit ces mots concernant mon ami Rou
»L’année précédente, il était la »star » de l’école… Cette année, il n’est plus grand chose. C’est d’ailleurs pourquoi, d’après moi, il a souffert d’un manque d’attention et à voulu redevenir la vedette à nouveau. »
Metons au clair que Rou a toujours été aimé de tous et même cette année. Il n’a JAMAIS voulu attirer l’attention, et voulu se prendre pour ne star, alors melise… désolé mais lorsque tu ne connais pas la situation.. tais-toi 😀 😉 Rou était juste écoeuré du PEI et il voulait s’exprimer et maintenant, Rou et celui qui a menacé le directeur avec le commentaire de la bombe sont maintenant expulsés.
Pour ce qui est de moi, Ludo, et de Math, nous nous avons exprimé dans un langage dont je suis peu fier. Nous n’avons pas été respectueux envers le directeur et nous avons mérité d’être réprimandé. Mais je crois que la suspension pour moi et mes compagnons était de trop, une simple retenu aurait pu faire l’affaire. En plus nous étions à notre première infraction envers les règlements de l’école. Je crois aussi que la direction s’est lavé les mains du problème en nous suspendant et en expulsant les 2 autres. Ils auraient pu faire une conséquence plus pédagogique que destructive.
Mais au moins, la direction a avoué 50% des tords dans cette histoire à moi et mes camarades. Je suis fier d’eux sur ce point.
Hum… Je n’apprécie pas beaucoup les commentaires à mon égard… ce n’était point une façon d’attirer l’attention, ni des commentaires de p’tits cons en mi-adolescence. Que c’est facile de juger quand on ne connaît rien de ce qui se passe. Cette psychologue improvisée ne connaît pas, comme le Québec entier, l’histoire complète. La voici donc, complète, de A à Z, comprenant tous les détails. Elle est longue, mais lisez-là au complet. Ce sont les détails qui manquent dans les médias…
Pour commencer, je voudrais dire qu’en deuxième secondaire, j’ai failli sortir du PEI, mais j’ai décidé de rester après m’être fait « vendre » ce programme à la façon d’un vendeur chez Sears, mais le vendeur, c’était mon directeur. J’avais aussi déjà fait mon choix de carrière, à cet instant.
J’aimerais aussi préciser que sur le contrat que j’ai signé à mon inscription pour l’année scolaire 2006-2007, il y avait des petits caractères qu’on ne pouvait lire que sous des rayons X, ce que je n’ai pas fait. Vous devez certainement comprendre ce que je veux dire par là. C’est que plusieurs choses nous avaient été dites, mais celles-ci étaient erronées, ou ne correspondaient pas à ce que nous faisions cette année. La surcharge de travail était beaucoup plus élevée que ce que nous nous attendions.
Je suis allé voir mon directeur, 2 mois après le début des classes, pour lui faire savoir que je n’en pouvais déjà plus d’être au PEI. Durant cette rencontre, je lui ai dit que je désirais me faire transférer au régulier. Il m’a clairement répondu « Non ». Ensuite, je lui ai demandé s’il pouvait organiser quelque chose avec moi, par exemple ne pas me faire faire le projet personnel, un essai de je ne sais point combien de mots (personne ne le sait car la professeur de MTI n’était extrêmement pas claire, elle se contredisait à tous les jours, elle changeait le nombre de mots et de fiches à tous les cours, etc.) et qui comptait comme note de MTI au bulletin. Il n’a encore rien voulu savoir. Je lui ai ensuite demandé si je pouvais changer d’école (eh oui, j’étais prêt à le faire à ce moment), et encore une fois, il ne voulait rien savoir. J’ai aussi discuté de points que je trouvais illogiques au PEI, comme le fait de ne pas avoir d’ECC (Éducation au Choix de Carrière). Nous avons le matériel pour faire ce que nous voulons faire, mais nous ne savons pas quoi faire! C’est illogique. Et il m’a même dit et répété qu’il transformerait les 20 cours d’ECC du régulier en 4 cours pour le PEI… WOW, est-ce un magicien? Mystère… Après cette rencontre, j’ai commencé à être déprimé, à être « down » comme je ne l’avais jamais été, à ne plus avoir le goût de l’école. J’étais visiblement très près du burn out. Lorsque j’arrivais à la maison, toute ma colère, ou plutôt, ma révolte, sortait sur ma mère. Peu de temps après, c’est au tour de ma mère de demander une rencontre auprès du directeur. Elle arrive presqu’en larmes, complètement désespérée, elle discute avec lui, lui dit ce qu’elle pense qui pourrait m’arriver (burn out, décrochage, suicide, etc.) mais lui, il s’en fous. Je l’entends encore me dire que « J’ai signé un contrat et qu’il faut que je le respecte ». Je n’en serais pas arrivé jusqu’au suicide, évidemment, mais j’ai pris une décision qui m’a calmée, mais qui me coûte maintenant des notes de bulletin. J’ai pensé à moi plus qu’à l’école.
Voilà que le temps des Fêtes est passé et que j’ai le moral un peu plus haut. Le temps défile jusqu’aux environs de la mi-février, au moment où nous nous faisons annoncer, dans un beau cours de MTI, que nous avons fait 22 fiches bibliographiques de trop. Nous en avons fait 33, et si nous voulions faire 10 pages dans notre fameux essai, il ne fallait qu’utiliser seulement 11 fiches. Tous les élèves étaient frustrés de cela! C’est comme si on avait travaillé absolument pour rien! À cet instant, je me suis révolté à nouveau.
Par la suite, c’est-à-dire le 3 mars 2007, j’ai mis en ligne mon fameux site qui a fait la manchette dans le Soleil. Ça a pris une vingtaine de jours avant que celui-ci se fasse connaître. Le site ne contenait AUCUN nom d’établissement ou de personne physique. Ça n’attaquait personne directement. Les premiers commentaires ont été écrits dans le cours de MTI. La professeur n’avait tellement pas d’autorité que tous les élèves, sans exception, étaient sur des sites de jeux et jouaient à des jeux, ou bien ils laissaient des commentaires sur mon site et le visitaient… Qu’est-ce que faisait la professeur? Rien. Ça a duré pendant 2 cours. Vous me demanderez pourquoi nous allions sur des sites de jeux pendant les heures d’école lorsque nous chialons que nous avons trop de travail à la maison. C’est tout simplement parce que nous ne savions pas quoi faire pour le projet personnel.
Exactement 1 mois plus tard, le 3 avril 2007, je me fais suspendre par ce même directeur, à cause de ce site. À ce moment, je redeviens heureux, ou plutôt moi même, le vrai Rou que j’étais avant l’année scolaire 2006-2007. Je me suis fait entendre, pour la première fois, par la direction. Mon coeur est vidé; je n’ai plus rien à cacher. Tout de suite en arrivant chez moi, je désactive le site, comme je l’avais dit à mon directeur. Le lendemain, un élève pas très fûté et qui aime se mêler des choses des autres appelle un journaliste du Soleil lui disant que l’histoire de Neufchâtel « brime la liberté d’expression des élèves suspendus ». CE N’EST PAS NOUS QUI AVONS CONTACTÉ LES MÉDIAS. Le journaliste a d’ailleurs suivi le directeur une partie de la journée afin d’avoir ses commentaires face à l’événement et, par le biais d’Internet, il nous a demandé, à moi et un de mes amis qui a été suspendu, la chanson, les paroles, et d’autres informations concernant l’évènement. Nous n’avons rien dit, rien donné, si ce n’est que l’histoire racontée en gros, sans même parler de menaces ou d’autres choses que nous ne voulions pas qui se répandent, pour le bien de l’école, mais aussi pour le nôtre. Il ne faut pas oublier que ce n’est pas nous qui avons contacté les médias, mais plutôt un garçon de 5e secondaire qui était lui aussi au PEI. Je considère que c’est de sa faute si « la réputation de l’école a été attaquée ». Et c’est probablement de sa faute aussi si nous avons été suspendus et expulsés, même si la direction ne veut pas l’avouer. Car lors de ma rencontre avec le directeur, au moment de ma suspension, il n’avait absolument pas l’air à envisager de m’expulser. Mais le lendemain, lorsque les médias s’en sont mêlés, ses idées ont subitement changé.
Ce que je trouve le plus, comment dire, aberrant, pour ne pas utiliser d’autres mots qui pourraient être vulgaires […], c’est que la direction n’a rien voulu entendre de la part des élèves suspendus et de leurs parents avant que leur décision soit prise sur le sort des élèves. C’est comme donner une sentence à un criminel sans que celui-ci n’ait eu le droit de donner sa version des faits. Ça me met en… un certain mot québécois que je ne peux utiliser. Je leur reproche, tout comme mes parents, d’avoir eu un manque d’écoute flagrant au cours de cette année, et les voilà encore qui n’ÉCOUTENT PAS. Est-ce normal, l’école n’est-elle pas un lieu d’éducation? Eh bien pourquoi ne pas éduquer les élèves? Pourquoi ne pas être ouvert à leurs idées, à leurs commentaires? Ils le nieront toujours, mais ils n’étaient pas réceptifs à nos commentaires. Il est bien certain que j’aurais pu m’y prendre d’une autre manière pour me faire écouter. Mais me serais-je fait entendre? Là est la question. Combien de fois avons-nous chialé aux professeurs à propos du PEI, que nous avons demandé des rencontres pour parler du PEI, etc. Ils n’ont jamais rien voulu savoir.
La direction a avoué leur part de responsabilité dans cette histoire. Je trouve cela important qu’elle la prenne en considération, car je n’ai pas toute la part de responsabilité à moi tout seul dans cette histoire. C’est drôle, je me trompe peut-être, mais lorsqu’ils m’ont avoué qu’ils avaient une part de responsabilité, j’ai ressenti un sentiment de malhonnêteté de leur part. J’ai trouvé ça assez spécial de la façon qu’ils l’ont dit, mais je les crois quand même, et j’espère qu’ils étaient sincères.
Ce que je trouve bien absurde, aussi, c’est que ça a pris 6 mois à l’école avant de me changer d’école. Pourquoi ne pas l’avoir fait avant si j’étais prêt à le faire? Tous ces évènements ne seraient jamais arrivés si j’avais été écouté au début. Juste m’enlever le projet personnel m’aurait enlevé une lourde charge de travail de sur les épaules. Celle-ci pesait et elle faisait mal. De plus je n’avais aucune tache à mon dossier. Pas un billet de comportement, pas une retenue, rien de toute ma vie. Voilà la première qui apparaît, et c’est probablement la dernière. Je ne suis pas du genre à « foutre la merde partout » […] et si j’ai fait ces gestes, c’est que je n’en pouvais vraiment plus. Je peux vous en assurer.
Quelques professeurs voyaient bien que je n’étais pas heureux cette année. Mais ils ne pouvaient rien faire. Ils étaient presque aussi impuissants que nous, les élèves, dans cet établissement où règne l’abus de pouvoir et le manque de communication. Moi, au contraire d’un finissant de la Virginia Tech qui dénonçait les fils de riches, la débauche et les charlatans sournois et qui a fait tant de morts, je dénonçais le genre de technique de « marketing » utilisé pour vendre ce programme à mon école et j’ai agi avec pacifisme, mais aussi avec vulgarité, mais j’ai à tout le moins su garder la tête haute pendant ces évènement banals qui m’ont particulièrement affectés, parce qu’ils impliquaient non seulement mes amis et leurs parents, mais aussi mes parents, auxquels je tiens beaucoup. Mes oeuvres, si je peux les nommer comme cela, sont assez vulgaires, je dois l’admettre, mais c’était seulement pour aller chercher un peu plus les élèves dans leur langage habituel, mais aussi pour dire ce que je pensais vraiment dans mes mots à moi. Au départ, ce site n’était qu’une simple plaisanterie entre amis, et celle-ci s’est répandue. Cela m’a donné une bonne leçon de vie, je crois. Tout ce que j’espère, c’est que ces évènements changent quelque chose dans cette si belle école que pourrait être Neufchâtel si elle était mieux administrée. Le personnel est habituellement dévoué, mais certaines personnes ne sont pas ouvertes du tout.
J’aimerais présenter mes excuses à M. François Guité, car je sais que son implication indirecte aux évènements a dû lui apporter quelques tracas et quelques discussions sur le sujet de ses groupes de discussion. J’aimerais préciser que j’ai essayé, comme vous l’avez peut-être constaté, de vous garder à l’écart de cela. J’ai d’ailleurs enlevé le lien qu’il y avait sur mon site et qui menait sur votre groupe de discussion, afin que, justement, vous ne soyez pas mêlé à cette histoire. Mais vraisemblablement, cela a échoué. D’autres personnes ont vendu la mèche à ces foutus médias. Ils sont toujours là où il ne faut pas. Ils me font évacuer les fibres aux toilettes le matin.
À présent, tout cela est du passé. Je peux maintenant tourner la page.
Rou
L’histoire était longue, en effet, mais votre récit («rou») valait la peine d’être lu en entier. Que dire…
Je reçois votre position et je ne commenterai pas sur le fond. Nous avons VOTRE version des faits; il manque celle de l’école pour être capable de commenter sur le fond. Je veux croire que la direction de l’école où vous étiez voulait vous écouter et vous aider. De nos jours, quand on veut responsabiliser, c’est souvent très difficile 😉
Cela n’enlève rien à l’effort que vous avez mis dans votre commentaire à nous faire valoir vos arguments qui démontrent une certaine maturité, manifestement. Vous avez du cran de vous présenter comme vous l’avez fait et cela vous honore.
Vous terminez en disant que vous «pouvez maintenant tourner la page». Je me permettrai donc de fermer les commentaires de ce billet pour quelque temps, du moins, pour me permettre de réfléchir un peu sur l’à-propos de continuer cette discussion. Si je recevais le point de vue de la direction de l’école, je le publierais, mais pour le reste, je me donne quelques heures/jours/ou plus pour jongler à tout ça. Ce blogue veut contribuer à construire des communautés d’apprentissage. J’apprécie énormément l’apport des jeunes tel que vous qui êtes venus écrire dans ce sens, mais je ressens le besoin moi aussi ce soir de tourner la page sur votre histoire qui a probablement pris une ampleur démesurée…