Je n’ai assisté à aucun atelier, ni même participé à une autre activité officielle du colloque et pourtant, ma présence pendant ces trois jours a rarement été aussi enrichissante. Après la conférence d’ouverture, j’ai pris le temps de rencontrer deux étudiants en éducation de l’U. de L.
Par la suite, j’ai bien dû discuter avec une centaine de personnes. J’avais en tête de finaliser ma cueillette d’information visant à identifier les besoins des enseignants préoccupés par l’intégration des TIC aux apprentissages. Les journées qui avaient précédé m’avaient permis de prendre connaissance des premières analyses de ce que les 650 répondants au questionnaire ont bien voulu nous partager et je voulais aussi confronter certaines idées maîtresses de l’avis que je m’apprête à écrire avec des ténors de l’intégration des nouvelles technologies. Quel meilleur lieu qu’au rassemblement de l’AQUOPS pouvait m’offrir en même temps, à la même place autant de personnes du type que celles recherchées? J’en ai vraiment eu pour mon argent… Que ce soit avec le groupe de la Péninsule acadienne ou avec le groupe de mon autre copain du Nouveau-Brunswick (qui livre une bonne critique de l’ambiance générale d’ailleurs) ou encore dans les cocktails en marge du colloque, toutes les rencontres ont été intenses. J’en passe des bonnes et des meilleures.
Je suis fébrile à l’idée d’aborder maintenant l’exercice de mettre en mots un avis sur ce qui pourrait contribuer à mieux supporter les enseignants. Encore aujourd’hui, les idées foisonnent; je peux dire que l’apport des édublogueurs en terme de stimulation a été fantastique, mais la démarche se serait avérée bien imparfaite si je n’avais pu rencontrer ceux qui s’expriment moins en public. D’ailleurs, même avec les blogueurs, les rencontres face à face ajoutent de la valeur à nos échanges virtuels.
J’aborde le dernier droit du mandat qui nous a été donné chez Opossum avec confiance. Cette phrase sur la casquette ci-haut me procurera la motivation d’aller au fond des choses. Les jeunes doivent pouvoir compter sur l’école et les enseignants pour relever le défi de devenir compétents au contact des TIC pour mieux lire, écrire et compter en particulier et pour s’instruire et socialiser en général. Je me répète, mais j’y crois fermement :«Les nouvelles technologies ne font pas partie du problème, mais de la solution!»
Tags: "...à où je m'en vais" Pédagogie et nouvelles technologies
Une phrase qui en dit long sur le décallage entre les décideurs du monde scolaire et la réalité des jeunes.
Ça fait penser !!
Continuez votre travail d’enquête. Je suis certain qu’il saura faire bouger les choses.