J’ai quitté le Collège du Mont-Sainte-Anne (en Estrie) le 30 juin 1992. Ça va faire bientôt 15 ans. Hier soir, j’ai eu le sentiment que nous étions plusieurs à avoir été marqué par le passage dans cette grande famille où cohabitent des éducateurs et des adolescents. Le Mont-Sainte-Anne est un pensionnat pour garçons. Maintenant, les élèves «externes» fréquentent aussi l’établissement, mais à l’époque, les 280 jeunes arrivaient le dimanche soir ou le lundi matin et ne repartaient que le vendredi P.M.
Hier soir, une soirée «Reconnaissance» réunissait une centaine de personnes. Une dizaine d’élèves étaient de service, une vingtaine de membres du personnel actuel, quelques membres de la communauté (les Missionnaires de Marianhill) et une bonne cinquantaine de profs, d’éducateurs et de membre des différentes directions au fil des soixante années de l’institution composaient le groupe (plusieurs conjoints/es étaient aussi présents/es). Nous avons renoué avec l’esprit de l’école qui a tant fait pour chacun de nous pour apprendre le respect des différences, l’accueil de l’autre comme il était et l’entraide. Huit personnes ont été reconnues pour leur apport à l’oeuvre: un entraîneur sportif et le grand manitou des sports (parce que le sport est très important au M.S.A.), deux patriarches qui ont laissé leur marque pour leurs valeurs humanistes (et leur nom à des locaux dans l’école), un jeune homme qui a fait beaucoup pour sensibiliser la communauté à l’importance de bien accueillir les nouveaux et d’être attentif aux plus jeunes en tout temps (et qui est décédé suite à un combat contre la leucémie), un missionnaire du Québec en Papouasie-Nouvelle-Guinée qui vient d’être nommé Évêque et deux grands de la psychoéducation qui cumulent 112 ans d’expérience au service des jeunes.
Le moment fort de cette soirée a permis à chacun des ex-membres du personnel de raconter son parcours depuis qu’il a quitté. Un a un, nous avons nommé le bout de chemin parcouru, évoqué les personnes qui nous ont marqué au Mont-Sainte-Anne et surtout, identifié ce qui nous reste de ce passage chez les Marianhill. J’ai été frappé par tous ces témoignages, mais l’écoute des gens qui oeuvrent actuellement au Mont-Sainte-Anne était frappante. Pendant ce grand tour de piste, je me disais que ce devait être bien fastidieux d’entendre des «vieux roteux» raconter leur petite histoire. Il y avait long à raconter et j’éprouvais tellement de plaisir à me brancher sur chacun que sur le coup, je me suis dit «on verra bien». Au bout d’une bonne heure qu’a duré ce manège, j’ai bien compris le cadeau que les organisateurs s’étaient offert : retourner dans l’histoire et entendre de la bouche même des personnes qui l’ont vécu, ces récits qui ont façonné les légendes qui courent dans les corridors du Mont-Sainte-Anne. Les gens qui font le Mont-Sainte-Anne d’aujourd’hui savent maintenant ce qui était hier, mais nous ont montré par leur écoute et leurs qualités d’organisateurs que le meilleur est à venir. Ces jeunes profs m’on beaucoup impressionné par leur présence discrète et la chaleur de cette reconnaissance!
Je reviens chez nous le coeur rempli de gratitude envers le comité d’émulation, les organisateurs de la soirée. Je pars demain pour Timmins, en Ontario. Une escapade où on me demande d’animer une formation sur ce qui fait réussir les garçons. Quel meilleur moyen de s’inspirer que de renouer avec tous ces gens? L’expertise que nous avons bâtie ensemble était sur toutes les lèvres, dans tous les témoignages. Nous avons tous reçu le plus beau des cadeaux…
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
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Salut la gang!
Je suis maintenant marié et père de 3 garçons. Je travaille sur la construction et sur l’enregistrement de mon 2e album. Je fais encore de la musique avec J.-R. Francoeur et Vincent Lamoureux. Nous vous invitons tous (élèves, profs et directeurs) à notre lancement de disque qui se tiendra le 23 juin 2008 à St-Robert. Pour écouter de la musique ou vous inscrire pour le lancement, allez voir mon site internet. http://www.lylium.ca et donnez moi de vos nouvelles. Vous êtes les bienvenus.