Ces derniers temps, j’ai l’occasion de vivre de belles jasettes sur le thème de ce qui fait apprendre. Mon rôle d’accompagnateur et de coach me porte vers de nombreux moments magiques où j’ai l’impression de me retrouver au centre de conversations que je n’aurais pu imaginer possible voilà quelques années. Je pense à vendredi dernier, par exemple. Je revenais d’une rencontre de planification avec des gens du MELS où nous discutions d’un projet de site à mettre en ligne à l’automne pour répondre aux besoins des enseignants et mon heure de dîner a passé dans une rencontre au (CRIM). J’étais déjà très satisfait de ma journée. Il était deux heures et juste le fait de pouvoir sortir de l’Île de Montréal avant l’heure de pointe me comblait de bonheur… C’était sans compter sur le prochain rendez-vous; une jasette au Tim Horton du Mont-Saint-Hilaire en compagnie d’un chercheur en éducation avec qui je collabore dans l’utilisation de cybercarnets.
Notre discussion sur un coin de table m’a permis de constater jusqu’à quel point nous sommes plusieurs à chercher comment mieux supporter les enseignants dans leurs stratégies pour faire apprendre. Depuis septembre, elle voit des jeunes en difficultés améliorer leurs compétences à écrire et à lire au contact de l’outil des blogues. Le rôle de la communauté d’apprentissage, les gestes à poser pour favoriser l’émergence d’un réseau le plus soutenant possible et l’impact des nouvelles technologies sur la motivation scolaire était au centre de nos discussions et j’avais vraiment l’impression que l’expertise développée au fil des cinq dernières années pouvait représenter un atout dans «l’expérience». Je me suis senti écouté par ce prof d’université. J’ai posé des questions autant que j’ai essayé d’avancer quelques réponses. Nous avons essayé de poser des hypothèses, référé à des lectures, interprété des faits, jaugé la valeur ajoutée de telle intervention possible ou au contraire, situé les limites de telle autre attitude qui ne conduisait pas vers les résultats souhaités. Du bonbon. Quatre-vingt-dix minutes qui ont passé comme dix, tellement nous étions «pris» dans la discussion. Et nous étions au Tim Horton, en train d’essayer de faciliter les apprentissages des jeunes au contact de ces nouvelles technologies, à côté de Monsieur/madame Tout-le-Monde qui sirotait un café en badinant. J’aurais aimé avoir le recul pour nous voir aller…
Que dire de cette après-midi passée à la rencontre nationale du Récit? On ne se présente pas devant plus d’une centaine de personnes pour qui le quotidien est justement de faire apprendre au contact des TIC sans avoir en tête un certain nombre d’objectifs… Je voulais surtout témoigner de ce que j’avais pu découvrir ces derniers mois à chercher comment mieux aider à soutenir les enseignants. Je voulais aussi nommer mes bons coups et les moins bons qui ont parsemé mon parcours de directeur d’école. Je voulais animer. Je souhaitais que les gens puissent s’exprimer à partir de quelques pistes d’expérimentations qu’ils vivent avec les enseignants et les jeunes. J’ai éprouvé beaucoup de satisfaction diriger la circulation parmi ces ténors de l’utilisation des TIC. Plusieurs blogueurs, quelques personnages connus dont j’estime beaucoup le travail, plusieurs nouvelles figures qui sont très présentes dans leurs propres réseaux et qu’il me tardait de mieux connaître… je me disais aussi qu’il y aurait peut-être des surprises, des découvertes, des déceptions, qui sait???
Je repense à ce que j’ai vécu pendant ces trois heures de partage et je continue de m’émerveiller de la capacité des gens que je rencontre à chercher sérieusement à mieux faire. Le verbe «apprendre» est vraiment un verbe d’action et je me considère privilégié de pouvoir me retrouver de journée en journée au centre d’autant de conversations qui ont pour but de trouver les meilleures pratiques. Le fait qu’on fasse aussi souvent appel à mes services pour animer, pour suggérer des pistes d’action et pour écouter celles des autres me révèle tous les «avantages collatéraux» (terme spontanément trouvé par un collègue pour exprimer le bonheur qui émerge dans ces moments de haute voltige intellectuelle sans nécessairement qu’on les attende) de travailler comme consultant.
Les enseignants qui apprennent au contact d’une nouvelle technologie tendent à voir plus facilement comment cette même nouvelle technologie peut s’avérer judicieuse pour faire apprendre. Ça fait une semaine que je me promène de place en place avec ce constat. Ce soir, je peux dire que ce n’est pas nécessaire de toujours utiliser les TIC pour animer un groupe efficacement. J’ai passé une après-midi complète avec des «tripeux » des TIC sans en utiliser pour animer ou «passer mon message». J’étais un peu curieux de voir si le courant pouvait aussi bien passer qu’avec certains, lors de nos échanges virtuels. J’ai passé de très bons moments et je ne crois pas que c’était nécessaire de faire autrement. On a jasé «apprentissage» et c’était bon. Encore une fois de plus!
Reste à lire le compte-rendu de nos travaux. Quelqu’un était chargé de rapporter le fruit de notre travail. J’hyperlierai au moment de la parution de ce document…
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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« les avantages collatéraux »
Très très fort! Merci. J’adopte!