Je me suis levé ce matin avec ce billet de Martin Lessard en réaction à la fermeture du site de Michel Cartier (ConstellationW) et je me coucherai ce soir après avoir lu Hervé Fischer qui réagit au même événement. Entre les deux, CFD a lui aussi commenté…
Du concept de «cosmogonie impressionniste» à la théorie (moins complexe, disons-le) des «perspectives intergénérationnelles», je suis demeuré sur ma faim de l’onde de choc provoqué par la newsletter du prof Cartier (lettre dont on peut trouver de larges extraits aux billets précédemment hyperliés).
À moins que ce soit le parallèle avec le contexte de la sortie de M. Boisclair qui provoque une telle soif de comprendre?
Dans les deux cas, je ressens qu’on n’a pas su comment rassembler et animer la démarche; sans compter que ça fait mal de se l’avouer. L’un ressent la «honte de partir sans laisser d’héritage» aux prochaines générations et l’autre me paraît (moi aussi, source) «baisser les bras sans vraiment se battre, ni pour la cause, ni pour le parti». Je ne juge pas. Je ne fais que constater que deux personnes ayant de bonnes idées, poursuivant de nobles causes et ayant le sentiment de travailler en équipe, terminent leur aventure dans l’amertume, se sentant isolés et hors-réseau. Qu’est-ce qui appartient à ces deux leaders? Qu’est-ce qui appartient aux équipiers?
Je sens que démêler tout ça pourrait m’aider à mieux comprendre la dynamique des changements émergents et de la culture des réseaux… Mais je vais m’endormir là-dessus, en espérant qu’au lever, quelques éléments de réponses émergeront!
Mise à jour du 9 mai: Michel Dumais publie un billet qui recadre la démarche de Michel Cartier. À lire…