Dans ce premier atelier, nous avons surtout nommé l’importance de se centrer sur les enseignants pour encourager l’avènement de plusieurs classes dans l’univers du Web 2.0. Nous convenons tous que les enseignants invoquent souvent (facilement?) le manque de temps et de motivation comme étant des facteurs qui limite leur adhésion aux TIC en général et au Web 2.0 en particulier. Les enseignants doivent pouvoir bénéficier de la valeur ajoutée de l’utilisation des outils avant de concevoir leurs utilisations avec les élèves et souvent, cette étape est longue à atteindre. «Ne jamais dire jamais», «plonger doucement» et «se centrer sur les élèves» peuvent s’avérer de bonnes pistes à suivre.
Les administrateurs scolaires sont aussi des gens envers qui une certaine attention doit être portée. On doit (tout comme avec les enseignants) leur faire oublier l’aspect technologique des changements proposés et insister sur les façons plus efficaces d’échanger de l’information et de collaborer. On voit des signes de progrès dans le nombre d’enseignants qui bloguent sous pseudonyme ou qui le font en dehors du cadre scolaire, mais il ne faudrait pas en rester là. On se demande: «Si la gouvernance de l’école n’encourage pas cette vision, est-ce que notre chien est mort?», «Est-ce que les étudiants (les natifs du numérique) peuvent exercer une pression positive?» et «Comment faire valoir les économies de temps à moyen terme et les effets bénéfiques sur les apprentissages?».
L’atelier se termine autour de la «solution» de créer des «hook» auprès des différents publics concernés (parents, élèves, enseignants et direction); l’idée étant de s’assurer d’un mentorat efficace et soutenu avec chacun manifestant un peu d’ouverture et de bonne volonté. Chacun entre par la porte qui lui est propre…
Mise à jour du lendemain: En me relisant ce matin, je repense à un atelier de travail vécu récemment avec les personnes-ressources du Récit sur le sujet des stratégies utiles pour accompagner les enseignants dans l’intégration des TIC. Je crois que la lecture de l’excellent résumé de Robert Rochon et de Louise Sarrasin complètera à merveille ce rapport d’atelier.
N.B. Technorati Tags: ebc07ec necc2007 EduBloggerCon2007
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Bonjour Mario
Je rebondis sur ta remarque : « On doit (tout comme avec les enseignants) leur faire oublier l’aspect technologique des changements proposés et insister sur les façons plus efficaces d’échanger de l’information et de collaborer.
A mon avis, la vraie question est une question de sens : pourquoi échanger et collaborer ??????? quel est le sens, le projet de société porté par les acteurs ?????? Les Technologies ne sont pas une fin en soi !
Les edubloggueurs présents (et les autres, j’imagine) seront tout à fait d’accord avec le fait que les TIC ne sont pas des objectifs, mais des moyens. À ton autre question, j’aurais le goût de répondre qu’échanger et collaborer permet de mieux répartir les responsabilités de la formation sur les épaules de chacun plutôt que de tout prendre à sa charge. Dans un monde où l’enseignant n’a plus (s’il l’a déjà eu) le monopole des connaissances à transmettre, le travail en communauté d’apprentissage devient essentiel. Je devrais publier aujourd’hui un billet sur l’atelier que nous avons eu sur ce sujet. Vous devriez apprécier Florence…
Florence, il me semble que la question de quête de sens est essentielle à toute chose. Sans doute avons-nous tort de ne pas l’exprimer explicitement, quoique cela deviendrait fastidieux considérant la quantité de choses qui se disent. Je reconnais, toutefois, que nous le négligeons trop souvent, ce qui explique en partie la superficialité des sociétés modernes.
Par ailleurs, je ne crois pas qu’il faille philosopher outre mesure. Mario élève déjà la réflexion de plusieurs crans en amenant le sujet de l’utilisation des nouvelles technologies à leur dimension sociale. En amenant l’utilisateur au-delà des modalités techniques, c’est effectivement susciter les implications philosophiques du moyen. Mais à lui de le faire.
A François
ce travail sur le sens est pourtant essentiel…il l’est en tout cas dans ma pratique de la consultance et de l’accompagnement au changement !
A Mario : j’attends avec impatience la suite ! 🙂
Bonjour et merci pour vos billets. Je souhaitais me rendre à NECC mais je dois me contenter, avec délectation je dois dire, du reportage quasi temps réel de Mario.
Concernant les méthodes/travaux/sites collaboratifs vers lesquels attirer les enseignants, je me pose parfois la question suivante:
Les initiatives collaboratives permettent de réunir des profs qui oeuvraient dans leur coin. Superbe !
Mais il y a maintenant tellement d’initiatives collaboratives que l’on retrouve une dispersion de communautés (pour une même discipline).
Le web permet certe de les croiser à nouveau, mais le tentaculaire peut effrayer et le tri à réaliser est grand. Quel « collaboratif » ?
Quel discours tenir ? Doit-on leur dire: « Peut importe où vous contribuez, mais contribuez ! la communauté fera le reste … » ?
Je retiendrai cet élément de réponse de Mario que je trouve très bon:
« C’est la qualité de la participation à un réseau qui fait d’une personne qu’elle «compte» non la position qu’elle occupe, si stratégique soit-elle. »
Je ne me suis pas présenté: je suis le fondateur d’eduMedia, petite société française d’édition multimédia, et enseignant en science.