Le Journal de Québec y a goûté aujourd’hui. Manifestation des syndiqués en lock-out, dévoilement d’une nouvelle bannière qui rappelle que le journal est produit partout, sauf à Québec, visite de la police dû au dévoilement interdit du nom d’une personne agressée sexuellement et, la cerise sur le sunday, jeu de coulisse pour ne pas que des artistes puissent accorder des entrevues au journal des syndiqués, Média Matin Québec.
Je ne suis pas le plus «pro-syndiqué» des patrons, mais si cette nouvelle rapportée par Michel Dumais (et je n’ai pas de raison de douter que ce soit fondé), s’avère représentative des valeurs de Québécor, je n’aurai aucune difficulté à afficher ouvertement mon soutien à Média Matin Québec, déjà que depuis le début du conflit, j’ai un préjugé favorable pour les employés. Faudra passer aux choses sérieuses bientôt; achat de pub chez Média Matin Québec, par exemple…
Tout comme Michel, j’invite les blogueurs à considérer la possibilité de décrier ce geste «de bâillonner les artistes oeuvrant sous la bannière Québécor et de les empêcher d’être d’interviewé par les artisans du journal des syndiqués». Je savais que Monsieur Péladeau jouait dans la convergence avec des règles du jeu assez «loi de la jungle», mais c’est à se demander jusqu’à quel point le produit (les artistes) a vendu beaucoup de son humanité en signant son nom au bas du papier?
N.B. J’oubliais… Michel Hébert ne parle pas de cette histoire, mais ses états d’âme à propos du conflit valent le détour!