Le jeu de mots était un peu facile, j’avoue… Mais le sujet de ce billet chez QuébecPolitique.com était trop sérieux; il me fallait détendre un peu l’atmosphère avant de discourir sur l’utilité d’un «parti politique scolaire unifié et actif dans plusieurs municipalités du Québec». On parle ici du Regroupement pour un Enseignement Efficace et Rentable. Le mouvement est dirigé par Bernard Guay que j’avais pu lire en juin/juillet dernier dans deux commentaires chez François Guité au sujet de l’abolition des Commissions scolaires (ici et là). Une rapide recherche sur Internet m’indique que M. Guay est aussi rébarbatif à l’enseignement de l’anglais en première année du primaire qu’à la centralisation des pouvoirs en éducation.
La liste des idées du mouvement qui semble avoir été fondé par M. Guay est disponible sur le site Web du REER qui pour le moment est un blogue sans en être un. Le site est fabriqué sur la plate-forme «Blogger», mais n’offre pas la possibilité d’émettre des commentaires. La proposition qui me semble la plus spectaculaire est celle d’abolir les «postes de commissaire scolaire et par le fait même, des élections scolaires». Sur le flanc de ce qui se passera en classe dans les écoles REER (car le «mouvement» compte se mettre le nez dans pas mal d’affaires), est prôné «l’autonomie des professeurs sur la pédagogie en classe sous supervision de la direction scolaire, avec évaluation par les pairs et les parents» et «l’établissement d’objectifs clairs du niveau de connaissance à atteindre par matière, par niveau scolaire».
C’est la rentrée scolaire… voilà un joueur de plus dans l’arène des débats!
N.B. Après avoir fait le tour du site, je ne suis plus certain de pouvoir parler de «mouvement» parce que l’équipe ne compte que sur un seul membre…
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Au dernier Restaurant, la naissance du mouvement REER est évoquée, mais Le Neuf va beaucoup plus loin… on a droit à une analyse complète du contexte des prochaines élections scolaires. Il faut relire l’essentiel de ce que proposait Camille Laurin en terme de structure de gestion des commissions scolaire en 1982!
Bonjour M. Asselin,
En passant, vous vous trompez de Bernard Guay concernant l’anglais en première année. Il n’y a pas qu’un seul Bernard Guay au Québec. Je suis même plutôt en faveur.
Vos recherches rapides étaient peut-être trop rapides. J’ai l’habitude de dire d’où je viens.
Et qu’y a-t-il de mal d’être pour la décentralisation dans le système d’éducation car la centralisation actuelle ne donne rien. Les personnes les plus aptes à comprendre ce qui doit être fait dans une école sont la direction scolaire et les enseignants, pas les pseudo-intellectuels du MELS.
En fait, si je suis seul dans le mouvement que j’ai tenté de créer, c’est que la population ne veut tout simplement rien savoir de s’impliquer dans un changement hypotétique du système. En fait, le monde sait très bien que seul le gouvernement provincial peut faire quelque chose à ce niveau et croit que rien ne peut être fait au niveau des commissions scolaires.
Bernard Guay
St-Hubert
Merci M. Guay de votre intervention. Je viens de retropublier concernant votre position sur l’anglais langue seconde en première année du primaire.
Je suis plutôt pour la décentralisation M. Guay, alors je ne suis pas le meilleur intervenant pour répondre à votre question «qu’y a-t-il de mal d’être pour la décentralisation dans le système d’éducation?» Beaucoup de pouvoir près de là où l’action se passe… J’aime bien.
Vos explications sur les causes de votre solitude au sein de votre mouvement me laissent un brin sceptique, par contre. Je crois personnellement que bien peu de gens s’intéressent aux élections scolaires. Ce qui ne veut pas dire que la chose scolaire n’intéresse personne. Difficile de dire ce que la population veut ou ne veut pas en matière de structure scolaire, mais le temps actuel semble être aux remises en question. Même les C.S. réagissent depuis que l’ADQ est arrivé avec ses propositions aux dernières élections provinciales. Il y a bien un intérêt pour ces questions donc… Vous arrivez à la conclusion qu’il n’y a qu’au palier provincial que les choses peuvent bouger; joignez l’ADQ alors… Vos propositions leur ont-elles été présentées? Si oui, pourquoi n’ont-ils pas agi de façon à vous aider? Il me semble que ce serait dans leur intérêt… Sinon, qu’est-ce qui vous empêche de le faire?