«Je lui ai demandé pour qui elle voulait écrire cela et elle m’a dit qu’elle travaillait pour Canoë (site Internet de Québécor). En aucun temps, elle m’a dit que cette entrevue se retrouverait à la page 8 du Journal de Québec de lundi»
Cette citation de Agnès Maltais vient de cet article du MédiaMatinQuébec. Le Devoir reprend l’affaire 24 heures plus tard, en accordant ainsi du crédit au fait que Mme Maltais n’avait aucun doute que la journaliste du Groupe Canoë pouvait avoir un lien avec Le Journal de Québec…
J’ai exprimé dans le passé mon préjugé favorable aux syndiqués (1, 2 et 3).
Mais là, je me demande… Est-ce qu’il y a juste moi qui pense que Mme Maltais est un peu nounoune de ne pas avoir prévu que son entrevue serait utilisée ailleurs que sur le site Web?
Réveillez-moi quelqu’un?
Tags: "...à ce qui me choque"
Ah! le club des mal-cités… Pas un peu nounoune, mais c’est toujours plus facile de prétendre s’être fait piéger. Cependant, je crois que les politiciens sont encore trop peu au fait du pouvoir d’internet, et ceci en est un exemple frappant.
Peut-être est-ce le fait que dans le cadre de mon travail je fais une revue de presse quotidienne, mais il suffit de feuilleter n’importe quel exemplaire du Journal de Québec pour réaliser que plusieurs des articles indiquent comme source « Canoë ».
La journaliste est embauchée par Canoë. Son article initial a d’abord été publié sur leur site internet mais a ensuite été récupéré par le Journal de Québec. La convergence de la grande famille Québécor ne se manifeste pas seulement avec des phénomène comme Star Académie…
Tiens, Quebecor a perdu une joute contre les syndiqués de Québec. Et l’article est publié sur Canoe, en passant…
http://argent.canoe.com/lca/infos/quebec/archives/2007/09/20070907-144126.html