Claude Paquette a attiré notre attention sur son blogue et par l’entremise du blogue du RAEQ sur le dossier spécial de l’édition de décembre 2007 de la Revue Notre-Dame, «À quand la vraie réforme?» En fin de semaine, j’ai pu mettre la main sur un exemplaire de la revue et j’ai parcouru les textes portant sur l’école dont l’excellente entrevue avec Égide Royer.
Selon M. Paquette, «le problème en éducation, au Québec, c’est que l’on semble incapable de définir clairement un projet, de le promouvoir et, surtout, de le mener à terme:
«Au départ, à l’origine même de tout projet de réforme, on s’accommode d’une part de flou parce que l’on ne veut déplaire à personne. Puis on lance des termes que l’on ne prend pas la peine de bien définir, comme « apprenant », par exemple.»
L’aspect pédagogique des enjeux intervenants dans cette école qui est à faire transcende les quelques difficultés à bien expliquer le concept de «Web 2.0». Les lecteurs de cette bonne vieille revue Notre-Dame retiendront sûrement que si révolution il y a, elle demeure difficile à saisir. J’ai bien aimé le pari fait «sur les vrais passionnés de l’éducation, qui représenteraient 20% du corps professoral», selon M. Paquette. Il me semble que le chiffre sous-estime la réalité, mais bon…
Parlant de passion, M. Royer en est l’incarnation même. Sa vision de l’école est toujours aussi lumineuse. À la question «À quoi ressemble l’école idéale», il répond:
«Elle sait transmettre des connaissances, certes. Mais,surtout, elle doit permettre aux jeunes de vivre leur premier accomplissement. Cette réussite, grâce à la confiance en soi qu’elle entraîne, rendra possibles toutes les autres réalisations de leur vie!»
S’il n’y avait qu’un passage à retenir…
Tags: "Administration scolaire"
Je trouve vraiment intéressant de voir qu’autant de personnes contribuent, s’intéressent, parlent et réfléchissent au domaine de l’éducation (je m’en rends compte depuis que je me suis abonnée au fil RSS de ce blogue); après tout, les enfants d’aujourd’hui sont bel et bien les adultes de demain et c’est eux (nous) qui probablement, accompliront les plus grands projets de leur (notre) époque… je commence à me rendre compte de l’importance du monde de l’éducation, qui se doit d’être compétent, intéressant, mais surtout, bien organisé!
Pour Eugide Royer, je connais l’une de ses filles et elle est pas mal pétée et pleine de vie comme son père! Des personnes passionnées et si vous voulez il a publié un livre sur l’éducation voilà 2 ans.
Elle me disait que son père après 10 minutes de devoirs, il arrêtait tout et jouait avec les kids. Au diable ce que le prof voulait!