Pas de signe d’essoufflement dans la croissance des blogues

Stéphane Gauvin nous a prévenus dès le départ: «j’ai choisi cette diapositive parce qu’elle sert bien mon propos!» Ça explique pourquoi YouTube occupe une aussi bonne position dans son allocution portant sur le thème de «Bâtir des relations à l’ère du Web social». Tout au long des diapos, il n’y en avait que pour le site de partage de vidéos en ligne. Bien que ses statistiques illustraient que la progression des blogues ne montrait pas les mêmes signes d’essoufflement que celles de Second Life, de Facebook ou de MySpace, on peut dire que les prétentions de M. Gauvin sur la dominance de YouTube en tant que «lieu phare» du Web social ne faisaient pas l’unanimité au dîner qui a suivi les interventions. Le prof en marketing de l’Université Laval avait des bons mots à dire sur Flickr, également…
L’essentiel du propos de M. Gauvin a consisté à dire que «Le Web 2.0 mange maintenant le Web 1.0». J’ai bien aimé le rappel des stratégies publicitaires originales d’une compagnie comme Dove et des autres exemples qui montrent que la «science» du marketing est maintenant beaucoup influencée par le Web social. Autrefois admis que 15% des budgets d’une campagne allait dans la production du contenu et 85% dans la diffusion, il est en effet probable que la possibilité de la diffusion gratuite d’une pub de qualité par le marketing virale risque de faire basculer cette pondération. Il y a quand même fort à parier que les diverses façons de promouvoir une idée ou une marque n’excluront pas la composante «blogue» dans cet univers où l’image est si prisée. Sans doute que l’idée de «compter sur un consommateur pour agir en relayeur» continuera de faire son p’tit bonhomme de chemin!
La conclusion de Stéphane Gauvin: «écouter, observer et mesurer». Puis trouver sa voie/voix et apprendre à gérer sans tout contrôler.
Mise à jour du 29 février: Stéphane Gauvin a publié un billet résumant son intervention ainsi que ses diapositives.

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