Au hasard d’une promenade sur le Web, je me suis rendu compte que j’appartenais peut-être à un mouvement qui se répand doucement dans la blogosphère éducative anglophone:
«Quel est le trait commun entre David WARLICK, François GUITÉ, Rodd LUCIER, Mario ASSELIN, George SIEMENS, et j’en passe, mais pas Garr REYNOLDS ?»
L’auteur du billet «Le trait commun des edupunks» fait un lien entre notre amour de la pomme et le fait que, peut-être, nous avions un p’tit penchant pour le «fais-le toi-même», l’une des caractéristiques pouvant vous mériter le vocable «d’edupunk». De lien en lien, c’est chez une étudiante d’Hawaï que je trouve la phrase qui me fait saisir le mieux de quoi il s’agirait…
«Edupunk is basically the DIY culture applied to education. It’s taking a concept and making it reality. I suppose it’s a call for action.»
Faudra que je lise davantage sur les attitudes à la base du concept (autres infos ici), mais a priori, quand mon nom est à côté de gens de la trempe de David Warlick, George Siemens ou de François Guité, je ne suis pas vraiment inquiet!
Tags: "Some posts with English content" Pédagogie et nouvelles technologies
J’espère qu’il y a aussi des webpunks pour soutenir des modes des développements adaptés aux trucs interactifs!
Question de contrer les approches lourdes et peu flexible des firmes de trois lettres ou les solutions tapes à l’oeil des agences publicitaires (Flash qu’ils disent?), les webpunks développent par itérations et par prototypage des solutions concrètes préférant les faire évoluer rapidement plutôt que d’y penser trop longtemps!
Belle définition!
Je me réjouis de me voir lu ainsi *^_^*
Je peux me méprendre… Toutefois, je devine que votre étonnement vient du fait que vous focalisez votre intérêt pour l’Edupunk sur le côté DIY (qui en français hexagonale se traduit par « amateur ou du dimanche », notamment pour la cuisine, la déco, le bricolage ou le jardinage…). Or le point qui me parle le plus dans la définition que laisse David WARLICK dans wikipedia est ceci :
« Edupunk has risen from an objection to the efforts of government and corporate interests in reframing and bundling emerging technologies into cookie-cutter products with pre-defined application — somewhat similar to traditional punk ideologies. »
Ce qui a mes yeux correspond très bien à votre attitude de formateur « Coach scolaire et catalyseur de communautés d’apprentissage » et votre engagement pour la promotion des Portfolios. Ce ne sont pas là des attitudes « Establishment » de l’éducation, si ?
=^.^=
Merci Mario pour ce billet qui me fait découvrir le concept, ainsi que quelques blogues de grande qualité. Je n’ai pu me restreindre de commettre un billet, comme une sorte d’écho.
Timuche, si aujourd’hui Porfolios, ENT et autres e-outils ne sont que marginalement défendus par les hautes instances de l’éducation, on peut faire le vœu qu’il n’en sera pas toujours ainsi. Peut-être que d’ici là, les coachs en avance sur leur temps nous tireront vers de nouvelles aventures.
Je croise les doigts en l’espérant ^.^
M. Longuet écrit : « Peut-être que d’ici là, les coachs en avance sur leur temps nous tireront vers de nouvelles aventures. »
C’est Jean Cocteau qui disait : « Il n’y a pas de précurseurs, il n’y a que des retardataires. »
😉