… et à produire plus de sens, je dirais!
Trop souvent malheureux que ses billets virent à la «foire d’empoigne», Patrick Lagacé se demandait aujourd’hui à quoi servent les commentaires de son carnet Web:
«Je n’ai pas de réponses définitives sur l’utilité des commentaires sur les blogues. Je sais seulement que, bien souvent, ils me découragent un peu. Je me demande si c’est la meilleure façon de faire place aux lecteurs.»
La discussion s’est poursuivie au Citoyen Numérique, chez Michel Dumais (10.2 Mo, reproduction avec la permission du producteur) et j’ai été frappé par le fait que le journaliste de La Presse n’ait pas eu l’impression d’avoir du succès sur son blogue en s’engageant davantage dans la «section forum» de son blogue (c’est comme cela qu’il appelle la section commentaire de son espace Web). Je l’ai déjà écrit dans ce billet où on m’avait demandé d’identifier les meilleurs blogueurs parmi les journalistes, je suis de ceux qui croient que «le blogue est un outil de conversations, pas seulement une présence Internet» et je n’ai pas changé d’avis depuis décembre 2007. Un bon blogueur est en conversation constante avec sa blogosphère. Je ne possède pas la vérité absolue sur ce sujet… ce n’est que mon avis et je la partage!
Bien sûr, si j’avais à réécrire cet article, d’autres noms de journalistes s’ajouteraient à la liste des «vrais blogueurs» qui sont plusieurs à faire de vrais efforts pour s’intégrer à la conversation sur leur blogue et sur ceux des autres, mais il n’en demeure pas moins que le blogueur «Franc-Tireur» de Cyberpresse peine encore à trouver un sens à cet investissement. J’ai eu l’occasion à quelques reprises d’échanger avec M. Lagacé et j’ai toujours été bien reçu. Un gars direct qui dit ce qu’il pense et qui pense ce qu’il dit… c’est l’impression générale qui se dégage de mes conversations avec lui. Ajoutons à cela son intérêt réel pour la communication Web et les blogues; je suis de près son travail avec beaucoup d’intérêts et je ne me gêne pas pour le titiller quand ce qu’il écrit me paraît être inconvenant. Je corresponds avec lui davantage par courriel que je ne m’insère dans ses conversations Web parce que sur son carnet, dans les espaces commentaires, j’ai l’impression que je ne suis pas chez lui, mais dans l’espace Web de son lectorat. Son monde jase entre eux, plus souvent qu’autrement devant une audience volumineuse sous l’égide d’une modération floue, basée sur des critères très ouverts qui permettent que n’importe qui ayant un pseudo puisse s’affirmer sans devoir assumer véritablement son discours, à quelques exceptions près.
Sur le sujet de son engagement dans sa blogosphère, il a offert une réponse intéressante à Michel Dumais quand ce dernier lui a demandé «si ça ne deviendrait pas intéressant pour lui de fréquenter les autres blogues» (dans le sens de laisser des commentaires)?
«J’essaie de le faire un peu. Le seul blogue où je le fais se trouve à être celui que j’estime le meilleur blogue de couverture médiatique à Montréal (Fagstein)… Les autres, je ne sais pas. Un peu par manque de temps, un peu par manque d’intérêt… Faudrait que j’ai une certaine frustration par rapport à ma tribune, mais j’en n’ai pas. Je n’ai pas de manque, je ne ressens pas le besoin d’aller commenter chez…» (ce ne sont pas ses paroles exactes, mais tout proche).
Sans vouloir concentrer le reste de ce billet sur le seul «cas» de Patrick Lagacé qui, je le répète, apporte une excellente contribution à la blogosphère, je voudrais élaborer sur quelques points pouvant permettre que les commentaires sur un blogue puissent mieux nourrir la conversation plutôt que de polluer l’atmosphère :
- D’abord, je ne saurais trop insister sur l’importance d’une politique éditoriale clairement affichée qui traite spécifiquement de la manière dont on va se comporter dans la gestion des commentaires. Récemment, l’ex-ivrogne à sec nous a fait le cadeau de la sienne et je suis d’avis que ce geste constitue le premier des jalons qui a de l’importance quand vient le temps d’intervenir dans la gestion des commentaires.
- Ensuite, cette politique éditoriale ne devrait pas encourager la participation anonyme. Elle devrait valoriser ceux qui s’affichent sous leur vraie identité, vérifiable.
- Il m’apparaît important que l’animateur du blogue accorde beaucoup d’attention aux commentaires pertinents et néglige complètement ceux qui ne le sont pas. S’engager dans la conversation ne veut surtout pas dire de devoir répondre aux imbéciles, en particulier, à ceux qui se cachent derrière un anonymat non justifié qui sert de refuge à des gens qu’on appelle des trolls. Ce concept de pertinence/non-pertinence est subjectif, j’en conviens; en général, les impertinents diffament, s’éloignent du sujet de la conversation, sont remplis de préjugés dans l’expression de leurs points de vue et s’en prennent à l’intégrité du/des messager(s) plutôt que de se concentrer sur le contenu du message.
- En participant par des commentaires sur d’autres blogues, on contribue à nourrir la conversation, on élargit sa perspective, développant ainsi sa propre sa ligne éditoriale et encourageant ses collègues blogueurs à venir contribuer sur son propre blogue. Un grand nombre de blogueurs est souvent le gage de conversations constructives, même si ce n’est pas là une règle absolue.
- Les commentaires dans un blogue, s’ils ne représentent pas le seul moyen de construire ensemble, sont un excellent levier pour que les billets s’enrichissent à partir du contenu de départ. Un site Web de type blogue qu’il soit tenu par un journaliste ou par tout autre producteur de contenu est aussi riche des gens qui le fréquentent que l’interactivité qui est au rendez-vous. Tout ce qui freine le flux des discussions devient contre-productif et c’est le rôle de l’éditeur de voir à ce que la conversation devienne la plus fluide possible.
Plusieurs blogueurs d’expériences possèdent une expertise dans la gestion d’un site Web de type blogue, mais peu d’entre nous avons à composer avec une audience du type de celle de Patrick Lagacé. Surtout pas moi, en tous les cas. Je n’ai aucune prétention sur la façon dont les blogues de Cyberpresse sont tenus. J’ai écrit ce billet parce que je crois beaucoup à la pertinence des commentaires sur un blogue, et surtout, que la qualité de la conversation dans une blogosphère fait le blogueur. Je m’intéresse au journalisme et aux nouvelles technologies, mais je ne suis pas journaliste et je n’ai aucune compétence pour juger leur travail, si ce n’est celui du simple citoyen qui consomme beaucoup d’information dans une journée.
D’ailleurs ce matin, ma journée a débuté par la lecture de ce billet de Frédéric Rappaz (via un twit d’Olivier Niquet)) qui rapporte qu’une journaliste a ouvert un groupe assez original sur Facebook qui témoigne d’une pratique journalistique en profonde mutation, interconnectée de plus en plus avec les outils du Web participatif. Je ne juge pas le travail de la journaliste qui procède de cette façon pour construire son article, mais qu’il me soit permis d’exprimer que cette méthode de travail très directe annonce beaucoup de changements dans la nature des conversations en amont de «la nouvelle» et du traitement de l’information. La démarche du blogueur Lagacé d’aujourd’hui participe à cette nécessaire réflexion sur l’encadrement à offrir/prévoir/imposer aux internautes dans ce nouveau contexte du «journalisme 2.0», si j’ose dire!
Mise à jour du 2 août: Fagstein ajoute son point de vue dans «Nobody wants to read 1,000 comments» et Renard Léveillé évoque également ce billet (merci!) dans « Les commentaires comme en terre», @ Branchez-vous.
Mise à jour du 4 août: Nelson Dumais y va d’une charge assez virulente contre la grande majorité des «ChoseBinne123» qui traînent sur la blogosphère et qui «sont le “point de départ” ou le centre de tout». Son texte ne va pas dans le sens des «“full patch” du “constructivisme informatique” (c’est une expression qu’il a utilisée) et il a le mérite de faire contrepoids aux «gourous du Web 2.0». À lire donc, «Blogues et zizanie ! Pourquoi ?». Je persiste à croire que la démocratie se porte mieux avec l’augmentation du nombre de personnes qui ont les moyens de s’exprimer publiquement. De plus, la blogosphère de chacun permet de diversifier les sources d’information, multiplie les occasions d’apprendre et permet un moyen d’affirmation qui engendre davantage de bénéfices qu’il ne pose de problèmes. Un peu nostalgique du temps où le pouvoir d’influencer restait entre les mains de peu de personnes, le discours du spécialiste Dumais est néanmoins représentatif d’un courant fort dans la société: «Nous vivons désormais à la première personne du singulier». Et puis, il blogue; nous lui devons le plus grand respect puisqu’il s’exprime sous la gouverne de l’expérience de celui qui essaie! Enfin, sur un autre volet de ce billet, le groupe sur Facebook de la journaliste de La Presse semble avoir été fermé; voici quand même la saisie d’écran de ce qu’on pouvait y lire:
cliquer sur l’image pour grandeur réelle
Mise à jour du 5 août: Pendant que je postais un commentaire chez Nelson Dumais, Michaël Carpentier y allait d’un billet génial, développant encore davantage le sujet.
Tags: "Apprendre par la radio Web" "La vie la vie en société" LesExplorateursduWeb
Cette réflexion est tout à fait intéressante. Les commentaires peuvent régulièrement virer à la foire d’empoigne sur certains sujets, comme la politique, plus que sur la cuisine ou le jardinage.
Justement, hier, les commentateurs du Monde et du Post se sont affrontés :
http://www.vicastel.net/547-commentosphere-choc-cultures-lemonde-lepost/
Il y a une réflexion à avoir sur les commentaires, aujourd’hui ils sont souvent un peu gadget dans un blog: juste une liste de trucs dits par des gens. C’est rarement organisé et quand il y a de nombreux commentaires ils deviennent illisibles et ne peuvent se faire quasiment qu’entre le rédacteur et le lecteur, ce qui limite les échanges.
Vous proposez quelques points pour une bonne politique de l’espace du blog, je vous propose ma vision de lecteur. La première chose, je pense, c’est que le rédacteur soi présent dans ses commentaires: les blogs dans lesquels l’auteur ne répond jamais aux commentaires sont assez lassants.
Je pense que la participation anonyme doit non seulement être favorisée mais même organisée dans le net en général: il n’y a aucune raison pour qu’une relation locale au blog puisse être recoupée avec d’autres sur l’internet. Il faut donc un système pour reconnaître localement ses interlocuteurs au sein de la relation, du blog, sans l’identifier formellement (je ne demande pas la carte d’identité des gens avant de leur parler dans le monde réel personnellement et même si je me moque que d’autres le fassent je les enverrais bouler s’ils me demandaient la mienne).
Le troll est un comportement de contournement généralisé et peut devenir la règle si nous n’y prenons garde. Il serait intéressant de l’étudier pour proposer une réponse pertinente (plus qu’une censure qui est un contresens).
Il est quand même intéressant de créer une identité sur internet pour s’intégrer à un vrai système social, et vous avez raison en considérant qu’une présence sur d’autres blogs (donc de manière non anonyme) est intéressante pour cette dimension. Pour autant l’identité sur internet est pour l’instant un échec notamment pour des raisons de confusion avec l’identification ; même si la constitution de face devient possible c’est largement insuffisant.
J’ai mis mon blog dans le formulaire d’identification des commentaires: je pense que ce n’est pas pertinent mais comme vous considérez ça comme important…
Merci pour le lien vicastel.
Je suis d’accord avec vous ropib sur l’importance de l’engagement du rédacteur dans la conversation sur son blogue. Ça fait une grosse différence, normalement, dans le ton général de la discussion. Votre point de vue sur la participation anonyme mérite considération; il y a plusieurs sortes d’anonymats qui ne commandent pas les mêmes réactions. Par exemple, ici, il y a plusieurs anonymes avec qui je ne vois aucune difficulté à entreprendre de leur répondre et ce n’est pas parce qu’il pense comme moi. S’ils sont un blogue, si je peux apprécier leur ligne éditorial ou s’ils ne se cachent pas derrière leur anonymat pour avoir l’un des comportements que je décrivais (diffamation, etc.), je suis heureux de les recevoir ici. Il arrive même qu’ils s’identifie à moi et que leur identité devient un secret partagé; à ce moment, je comprends encore mieux leurs perspectives. Pour ce qui est du troll, j’avoue moi aussi, n’utiliser la censure qu’en dernier recours.
Merci d’avoir lié vers «ropertail». Découvrir un peu mieux votre «contexte» de publication sur le Web est m’importe, en effet. Ça me permet de mieux apprécier qui vous êtes. Se présenter avant d’entreprendre une conversation me semble important sur le Web tout autant qu’en présence physique l’un de l’autre. Et en plus, les gens qui passeront par ici pourront aller vous visiter et peut-être, participer à construire du sens chez vous. C’est un plus, il me semble…
Billet intéressant et fort à propos en ce qui me concerne puisque j’ai eu à composer avec une bande de trolls récemment dans mon blogue. Croyant être immunisé à ce genre de bibitte, j’ai été pris par surprise et j’ai fort mal géré la chose en tentant de les raisonner, ce qui est complètement inutile.
Tout à fait d’accord avec toi Mario. D’ailleurs, je dis souvent qu’un blogue c’est comme une cour d’école (tu vas aimer). Il y a les enfants qui parlent seuls, le long de la clôture, et d’autres qui sont au centre de la cour et qui discutent avec tout un chacun. Ce sont les deuxièmes que les autres élèves apprécient. De plus, si on ne parle que de soi, que de son petit moi, ce n’est pas le type de discussion qui lève très fort généralement. Quant à la politique éditoriale des commentaires, j’en ai longtemps eu une tacite, jusqu’au jour où un imbécile anonyme se mit à m’invectiver et à entrer mon ex-conjointe dans son délire. C’en était trop et depuis, il y a une ligne directrice des commentaires, que je remets à l’avant-scène si besoin est…
http://www.michelleblanc.com/2008/05/05/politique-editoriale-des-commentaires-de-ce-blogue/
Je crois pour ma part que nous avons les commentaires que l’on mérite, à savoir, lorsque le blogueur souhaite réellement discuter avec son lectorat, il cherchera à ouvrir une discussion…
La section Commentaires est trop peu prise au sérieux par les concepteurs et les ‘développeurs’ de plateformes 2.0, qui en sont encore à une conception linéaire et simpliste de la chose. Il s’ensuit que dès que leur nombre dépasse, disons la vingtaine, en faire une lecture intelligente devient hasardeux, souvent pénible, parfois même rebutant. Et s’insérer dans la conversation exige alors des talents de contorsionniste intellectuel si l’on veut coller au fil directeur de la discussion tout en référant aux interventions précédentes jugées pertinentes…
Je rêve au jour où à demande les commentaires pourront être regroupés par mots clés ou selon leur degré de pertinence ou selon leur signataire; au jour où je pourrai marquer immédiatement mon accord ou mon désaccord en lisant un commentaire donné et en préciser les raisons plutôt que d’avoir à le faire à la queue du peloton, ignoré; au jour où ils pourront s’afficher en cascades plutôt qu’en rang d’oignons; bref, au jour où les commentaires, même en grand nombre, seront considérés pour leur rigueur plutôt que simple ergotage de pions utiles à quantifier l’ego du blogueur dit influent. Je rêve au jour où la conversation dans la blogosphère pourra se tenir entre égaux plutôt qu’entre égos.
Jean Trudeau apporte quelques observations importantes dans le succès ou l’échec des commentaires aux blogues et leur gestion.
Notons les erreurs de conception…
Une fenêtre d’édition de 4 à 10 lignes et 50 caractères, seulement.
Pas de prévisualisation…
Pas de correcteur ortho…
Pas d’alerte par courriel, lorsqu’un nouveau commentaire est ajouté au fil…
Ça, c’est à la Cyberpresse, un site de professionnels et entreprise multimillionnaire, par surcroit.
Imaginez la tête des lecteurs lorsqu’ils tombent sur un billet du concepteur, Stéphane Laporte, qui avait atteint 565 commentaires.
En un mot… Pitoyable. Oubliez ça !…
Ce billet du directeur Asselin vaut un commentaire d’au moins 250 mots, étant donné la complexité de la double personnalité du personnage à l’origine du sujet. En attendant, puisque nous sommes en vacances…
ch
Patrick Lagacé est un blogueur corporatif PAYÉ pour publier.
Mais je lui donne raison; s’il est tanné des commentaires, qu’il ferme cette section complètement. De cette façon, il y aura plus de rentabilité n’ayant plus à gérer les sots commentaires.
Comme on dit en anglais « if you can’t stand the heat, get out of the kitchen. »
De toute façon, une chance que les lecteurs publient des commentaires (qu’il semble souvent mépriser ouvertement) parce que ses petits vidéos piqués sur youtube avec une phrase, ça ferait pas mal tout nu sans commentaire des lecteurs. Je ne sais pas combien la Presse le paye, mais je connais des dizaines de milliers de personnes qui pourraient facilement faire ce travail à un salaire 100 fois moins élevé en plus.
La rémunération du petit dépend de sa popularité. Alors, fermer les commentaires serait risqué. Quoique… il restera le nombre de visites.
Je risque… Entre 75,000 et 85,000 milles l’an. Plus les dépenses de voyages.
ch
@ Tym et Christian…
Peu de journalistes sont rémunérés pour bloguer et ceux qui le sont n’ont pas que cela à faire. Je ne connais pas le salaire de M. Lagacé, mais j’espère qu’il fait davantage que ce que «vous risquez». Et non, je ne crois pas qu’un tas de personnes pourraient faire ce qu’ils font. Encore moins à cent fois moins cher.
Cette manie de jalouser ceux qui gagne bien leur vie?!?
Patrick Lagacé est un journaliste avant tout. Un pro du journaliste qui blogue à temps partiel. Oui, certains de ses billets sont vite faits. Pis ça… Qui parmi nous ne blogue pas comme cela, parfois? Bien que je sois critique envers certains aspects de sa pratique carnetière (son niveau d’engagement dans la conversation), je me dis qu’il apporte une excellente contribution à l’utilisation du Web participatif. Dans ma blogosphère, il compte…
Je suis moi aussi d’avis qu’il y aurait baisse substantielle dans la fréquentation de son blogue si la section commentaire fermait, tout comme vous semblez le penser. Chaque commentateur revient souvent pour suivre le flux, je parie. D’ailleurs, un fil de commentaire serait peut-être bienvenue? Quoique… dans le contexte actuel, je ne m’abonnerais pas 😉
Ais-je bien lu ?…
Le directeur Asselin dit qu’il ne s’abonnerait pas au fil des commentaires.
Ah bon !…
Hé bien !…
Étonnant !…
Pourtant… C’est de l’intérêt humain ça, le Pat, non ?…
ch
Merci pour le très bon texte. Je tiens un blogue depuis peu et vous m’avez ouvert les yeux sur l’importance des commentaires. Merci pour cette révélation.
P.S. Je ne suis cependant pas d’accord avec votre position sur l’anonymat.