Voici un retour d’information qui survient dans le contexte de ces deux billets: «Prendre les présences et réagir aux absences» et «Le moral des troupes».
Marie Allard de La Presse a eu la gentillesse de me retourner un peu d’information sur la rencontre de presse où il a été question «d’exemples de moyens ou de projets jugés prometteurs» mis en place dans certaines écoles pour lutter contre le décrochage. Disons simplement que les deux feuilles que j’ai sous les yeux qui font partie d’un dossier d’une soixantaine de pages de documentation de la CSDM sont très explicites. Toute personnes lisant ces feuilles décode que la mesure dont on discute a été présentée comme faisant partie des innovations du moment:
Les ratures étant celles de Mme Allard, il semble qu’une personne représentant les écoles (ou la C.S., ce n’est pas clair) ait élaboré sur les projets de chaque milieu à partir de la liste. À l’École La Voie , on voit bien que «les protocoles d’absence et de retard» ainsi que «l’école du samedi et récupération» figurent aux côtés du «Projet Tandem» (École Gadbois), de «Cap sur la littérature» (École Laurier) et de plusieurs autres.
Difficile de blâmer ceux qui doivent rapporter l’information quand celle-ci comporte des items qui ne devraient pas s’y retrouver ou qui devraient être formulés différemment?
Si «l’application uniforme et constante du protocole de suivi des absences et des retards…» se trouve à faire partie des mesures présentées, il y a quelqu’un quelque part qui a voulu dire que ce moyen constituait une valeur ajoutée par rapport à avant.
Je suis à l’aise avec les interventions des directeurs qui m’ont contacté, mais je peux témoigner de la grande collaboration de Mme Allard à m’expliquer d’où venaient ses informations. Se pourrait-il qu’on soit encore devant un cas où il est tentant de tirer sur le messager alors que le message est loin d’être clair?
À moins de mal lire entre les lignes (on me reprendra), je comprends qu’on veut «valoriser la présence à l’école» en étant plus rigoureux et uniforme sur les réactions à mettre en oeuvre quand les élèves n’y sont pas ou s’y trouvent en retard.
La question demeure entière: La C.S./l’école a présenté cette mesure comme faisant partie des innovations; sommes-nous en droit de trouver que cette mesure ressemble davantage à une stratégie «de base» qu’à un procédé novateur et hors de l’ordinaire?
Par contre, l’École du samedi et la récupération («quatre samedis consécutifs à raison de trois heures à la fois»), ça me paraît constituer «une nouvelle», en soi.
Je ne veux pas en faire un plat, mais formulé comme c’est dit, c’est vers celui/celle qui a écrit ça dans ce document que je me tournerais pour demander des comptes, si tel est le cas!
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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Mario, si on présente cette mesure comme une innovation, c’est qu’elle est nouvelle et donc qu’elle n’est pas actuellement en vigueur. À la limite, écrire «application uniforme et constante» montre qu’on n’est ni constant ni uniforme.
Je suis d’accord avec tes conclusions. Ce n’est pas la première fois que la CSDM livre des infos de façon manquant de clarté.
De plus, il faut s’interoger sur l’efficacité d’un système informatisé vocal pour transmettre l’information aux parents.
J’ai travaillé assez longtemps dans cette business-là pour être en mesure de décoder ce qu’il y d’écrit là, dans ce petit bout de texte que Mme Lortie t’a transmis. J’ai été TES dans une école, dans une vie pas si lointaine. Au fond, parce qu’on lit avec ce qu’on est et qu’on comprend ce qu’on a besoin ou envie de comprendre, je pense qu’on a vite condamné et, disons-le, ridiculisé ces gens.
Moi je suis assez convaincu qu’on avait là une école où, chaque fois qu’un fois qu’un élève s’absentait, il y avait quelqu’un, souvent une secrétaire ou un agent de bureau ou même une machine (parce que ça existe), qui appelait à la maison pour avertir le parent. Et que de temps en temps, quand les absences s’accumulaient pour un élève donné, on demandait à un tuteur de communiquer à nouveau avec les parents. Et on a réalisé que ça ne suffisait pas, pour toutes sortes de raisons. Alors on a revu le protocole et on a mieux défini les interventions que devaient faire les uns et les autres. On a raffiné un système en cascade et surtout, surtout, on a confié le suivi quotidien des absences à un éducateur spécialisé. On a affecté un TES à temps plein à ce dossier-là, pour qu’on ne se passe plus le dossier des absences d’une secrétaire à un tuteur puis à un directrur adjoint qui ont plein d’autres choses à faire. On a confié le dossier à un TES qui s’en occupe en faisant les appels à la maison, mais qui s’occupe de ceux qui s’absentent TOUTE la journée. Voilà: il ne s’occupe pas juste des ABSENCES, mais de ceux qui s’absentent. Et il s’en occupe SURTOUT pendant qu’ils sont là. Et ça, quand une école affecte un TES à 25 h par semaine au moins sur le dossier de l’assiduité, à moi ça me dit qu’on investit pas mal pour faire autrement et pour obtenir un résultat. Je crois Mario que tu l’as vite réalisé.
Alors au lieu de traiter quasiment d’épais ceux qui essaient de faire autrement dans ce dossier mauditement plate, il faut lire avec les bons yeux et saluer l’effort qui est fait. Nulle part là-dedans il n’est écrit qu’on n’appelait pas déjà à la maison chaque jour et nulle part là-dedans on ne dit que les appels quotidiens à la maison faisaient partie des innovations qu’on proposait. Ça c’est de la pure interprétation.On parle d’améliorer et d’intensifier les interventions en aval du coup de téléphone.
Je pense que tu as bien repris ça Mario dans ton billet précédent sur le sujet, Mais comme tu écrivais que tu aurais souhaité qu’on ouvre la discussion ici, alors j’ai pris l’invitation « personnel ». Et plus je lis, plus j’écris, plus je trouve que l’affirmation de Mme Lortie est poche, à savoir: «N’y a-t-il pas quelque chose de profondément désespérant dans le fait que la CSDM trouve nouveau et spécial et preuve de sa bonne volonté et de son sérieux, d’appeler à la maison quand un enfant manque à l’appel?»
Bonjour Mario,
J’avais lu ce bout de texte avant d’écrire mon billet sur le sujet. J’en avais vu toute l’ambigüité et j’ai décidé d’écrire mon billet tout de même en présumant que, étant présente à la conférence de presse, la journaliste interprétait probablement correctement le passage.
C’est cette ambigüité qui, par précaution et pour marquer une certaine réserve, m’a fait écrire; « Ici je vais me garder une petite gêne, je ne suis pas certains de bien comprendre. En fait, ce que je comprends me paraît tellement invraisemblable que je me dis que je comprends mal, certainement. Ça m’arrive, comme tout le monde. » avant de poursuivre sur ma lancé.
Tout ça pour te dire que, comme Luc, je suis d’accord avec ta conclusion.
J’en profite également pour dire que je ne comprends pas pourquoi les directions qui t’ont contacté n’ont pas voulu réagir par un commentaire public. Sans se lancer dans une charge, une simple clarification de la situation aurait été bien reçue. Enfin, je crois.
Tu veux parler de ce billet André, j’imagine…
Nous aurions tous aimé mieux ne pas comprendre ce que nous sommes bien obligé de comprendre 😉
Pour ce qui est des réactions, il ne semble pas exclu que certains des directeurs qui m’ont contacté viennent se joindre à la conversation; du moins, c’est ce qu’ils ont dit (par courriel ou téléphone). Je reviendrai sur les raisons invoqués pour ne pas réagir directement dans les espaces «commentaires», s’ils ne viennent pas réagir disons… d’ici une semaine!
Qu’on ne s’inquiète pas, ce sont des raisons mille fois entendues…
Dis donc Mario, j’ai rédigé un commentaire pour toi ce matin, et un messages est apparu à l’écran pour dire que je devais me mettre en ligne pour attendre d’être modéré. C’est une nouvelle procédure ? Avoir su, je m’en serais gardé une copie…
Je viens d’approuver ton commentaire Michel… Désolé!
L’anti-spam l’avait intercepté parce qu’il contenait le mot «cialis».
«Cialis» comme dans «éducateur spéCIALISé».
Pas fort…
Toutes mes excuses 😉
N.B. D’ailleurs, ce même commentaire va être bloqué dans l’anti-spam et je vais devoir aller l’approuver. Pas simple les TIC…
Mario,
Quand je lis le commentaire de M. Le Neuf, il me vient à l’esprit cette pensée suivante: il n’y a pas si longtemps, dans mon vécu enseignant, les adjoints géraient les absences problématiques. Mais depuis un certain temps, ceux-ci sont englués (volontairement ou non) dans tellement de paperasse et de projets que la partie «suivi des élèves» ne relève plus d’eux. Résultat: les élèves se faufilent d’un intervenant à l’autre, on multiplie la paperasse, la prise de décision en est d’autant retardée et certains élèves n’en viennent à ne même plus savoir qui est le directeur de leur propre école.