Le domaine des communautés me fascine, ça ne surprendra personne. Depuis quelques jours, je réfléchis à la façon dont je pourrai rendre les meilleurs services à un groupe qui vient de décider de se lancer dans l’aventure de l’utilisation des outils du Web participatif pour mieux collaborer, échanger de l’information et accroître la valeur des pratiques de chacun au contact de celles des autres. Les approches se passent presque toujours de la même façon; des clients nous demandent d’aller les rencontrer pour connaître les outils que nous pourrions mettre à leur disposition. Comme nous ne sommes pas très vendeurs de plate-forme, je fais valoir notre connaissance du domaine, des stratégies, des indicateurs de la présence d’un fonctionnement en communauté et surtout, de la qualité de notre accompagnement. En gros, je plaide notre capacité à travailler avec des outils existants ou celle d’en concevoir à partir des besoins qui pourront émerger si flous ou précis soient-ils au stade où ils en sont rendus dans leur cheminement. La qualité de notre veille et la souplesse de nos offres font souvent la différence.
Cet après-midi, je rencontrais certains représentants de la Corporation SAGE qui avaient décidé de me sélectionner comme accompagnateur. Mon mandat: les aider à mettre sur pied une communauté sur le mentorat d’affaires dans la région de la capitale nationale. À leur demande, nous sommes partis d’une certaine analyse de l’outil Ning.com qui avait séduit plusieurs au moment d’identifier les caractéristiques d’une plate-forme pouvant répondre à l’idée qu’ils se faisaient d’un outil performant, ayant fait ses preuves et largement utilisé (plus de 500 000 communautés à travers le monde selon cette source). Personnellement, sous l’inspiration du groupe Apprendre 2.0, entre autres, j’ai appris à aimer Ning, mais dans le contexte d’un projet sérieux ou des mentors, des entrepreneurs et des partenaires institutionnels veulent planifier à long terme, j’ai jugé bon de leur faire valoir certaines limites de l’outil d’un point de vue «long terme». Incapable de configurer une installation locale, dépendant du modèle d’affaire d’une entreprise qui peut cesser ses activités ou se voir acheté par un proprio qui peut vouloir donner une autre orientation à l’entreprise actuelle, il faut dire que ce n’est pas facile de tourner le dos à une application aussi bien faite…
Mais les alternatives sont intéressantes, surtout si on regarde du côté des outils à code source libre ayant déjà fait leur preuve dans le domaine des logiciels sociaux. Nous menons déjà plusieurs projets avec différentes solutions, mais ceux où intervient WordPress MU procurent beaucoup de satisfactions à nos clients. À la base, tout ce qui tourne autour de WordPress ne cesse de nous impressionner chez iXmédia. Quand un de nos «whizz kid» au bureau m’a parlé de l’arrivée d’un autre bébé dans la famille WP, je n’ai pu faire autrement que d’en tester la pertinence dans le contexte du mandat avec la Corporation SAGE.
Je me suis donc ouvert un compte aujourd’hui chez BuddyPress dans le but de présenter cet outil au cas où les limites de Ning deviendraient «des obstacles majeurs» à initier le développement de notre communauté avec cette solution. Rapidement, il est devenu évident que l’idée de considérer BuddyPress devenait séduisante. Au bout de ces premières deux heures de discussion et d’échanges, nous nous sommes quittés avec l’idée que ce serait un bon «prochain pas» que d’installer localement BuddyPress compte tenu du potentiel que l’outil nous révèle et la grande stabilité du noyau de WordPress. Quoi de mieux pour en avoir le coeur net que de s’essayer avec le système et de mettre la tête sous le capot de façon à publier du contenu et «jouer» avec les différentes fonctions de l’engin?
J’attends le OK des dirigeants et je vais de l’avant… J’ai vraiment hâte de jeter les bases de ce qui pourrait devenir un projet de communauté très original. Déjà avec Lyceum (une autre «émulation» de WP), nous ne cessons de réaliser chez Opossum que nous avons fait le bon choix pour le projet intégrateur. Évidemment, comme dans tout bon projet «en construction», nous sommes ouverts à recevoir tout feed-back qui pourrait s’avérer utile pour la suite des événements…
À suivre!
Mise à jour du mois d’avril 2009: Neuf tutoriels d’autoformation sont disponibles par ici…
Mise à jour du 18 avril 2010: Il y a une sorte de suite à ce billet: «Ning met fin à son service gratuit».
Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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J’y décèle du Ning, Facebook, NetVibes, courriel, bref, un ensemble de différentes fonctionnalités retrouvées déjà ici et là. La question : est-ce que CET ensemble représente une configuration qui « fait l’affaire » pour un groupe ciblé, une communauté d’intérêt qui cherche à se rassembler/retrouver avec l’aide d’outils performants et conviviaux?
En tout cas, c’est à explorer. Tu pilotes avec le groupe que tu accompagnes ou cela sera ouvert, genre Apprendre 2.0?
L’important est toujours de trouver l’outil qui correspond aux besoins précis… et ça, ce n’est pas toujours évident.
Le fait que Ning ne soit pas contrôlé entièrement par soi-même peut être un gros obstacle, en effet. Rien à voir avec le côté sérieux d’un projet ou non par contre ! J’imagine que de coller (et mettre en opposition avec le « mais ») les mots « Apprendre 2.0 » et « mais dans le cadre d’un projet sérieux » a fait rebondir Florence ici sur son blogue, mais j’imagine aussi que ce n’était pas dans ton intention d’opposer « Apprendre 2.0 » et « projet sérieux »… En fait, tu voulais probablement dire « dans le cadre d’un projet où les gens veulent contrôler l’info sur le serveur, plutôt que d’avoir un serveur distant comme sur Ning »… J’interprète, mais je crois que c’Est ce que tu voulais dire.
Évidemment que «Apprendre 2.0» est un projet sérieux…
Tu lis dans mes pensées Sylvain!
«Tu pilotes avec le groupe que tu accompagnes ou cela sera ouvert, genre Apprendre 2.0?»
J’aimerais bien que ce soit le plus ouvert possible, mais c’est le groupe qui décidera quelle «température» ils sont prêts à gérer…
Je m’apprêtais justement à proposer Ning à un réseau de jeunes membres de mon syndicat qui ont la caractéristique d’être éparpillés à travers le Québec, en complément des rencontres en vis-à-vis évidemment. Ce que tu en dis m’encourages. En ce qui concerne le versant apprentissage de ces communautés en ligne, il y a de beaux défis du côté des syndicats 😉
Excellent, je vais regarder BuddyPress.
Ceci dit, je m’apprêtais à faire une liste des avantages et inconvénients de ning suivant l’expérience passionnante que nous avons eue ces derniers mois avec http://bospointdeuxzero.ca
Ça serait bien de pouvoir comparer nos notes et peut-être de les mettre au même endroit pour que d’autres puissent en profiter.
(En passant, le chiffre de 500 000 est à prendre avec un grain de sel: juste pour mettre en route bos.20, une dizaine d’entre nous ont créé un ning pour se familiariser avec le système. Ceci dit, quelques milliers de communautés qui marchent est quand même très respectable.)
Une des différences me semble-t-il entre Ning et BuddyPress est que ce dernier ne permet pas (pour l’instant) l’échange de photos/vidéos ?… je suis également à la recherche de la meilleure solution pour la création du réseau social pour une communauté et je suis confrontée aux limites de chaque solution… BuddyPress possède-t-il aussi une version française ?
@mddtl
Par le fait que BuddyPress comprend une plateforme de blogue (WordPress), il est possible de publier des photos et des vidéos, mais peut-être pas de la même façon qu’avec Ning. Nous avons presque terminé la traduction française de BP; nous irons mettre le fichier approprié sur le site de BP dans les meilleurs délais…
Est-ce que vous avez transmis le fichier de traduction français sur le site de BP. Celui que l’on retrouve sur ce site provient d’une traduction de la France et on retrouve certains expressions anglaises.
Bonjour Éric,
C’est moi qui a travaillé avec Mario sur quelques projets BuddyPress. Pour l’instant, dans tous les projets auxquels nous avons participé, nous avons du modifier le fichier de traduction fr_FR de BuddyPress pour accommoder certains besoins de nos clients (par exemple, changer les références au mot « ami » pour « contact »). Il ne serait donc pas une bonne idée de publier ces fichiers.
Par contre, nous avons l’intention de prendre le fichier fr_FR actuellement en ligne sur http://buddypress-fr.net/ et de modifier certaines expressions pour les rendre plus « internationales ».
Nous distribuerons par la suite notre fichier en tant que fr_FR pour ne pas briser la compatibilité avec le fichier de traduction WordPress MU actuel (qui est lui aussi fr_FR). Nous ne voulons pas entrer en compétition avec les responsables de buddypress-fr.net, mais nous pensons qu’il pourrait être intéressant pour les développeurs québécois d’avoir accès à une traduction plus fidèle aux particularités de leur langue.
« Stay tuned! » comme on dit en « en_US » 😉
mais pourquoi pas elgg, le moteur de reference pour reseaux sociaux ? et basé sur moteur social, pas sur un moteur de blog 😉