La Journée Infopresse sur le sujet de la culture et du divertissement vient à peine de se terminer. Comme je n’aurai le temps que d’écrire un court billet, je me concentrerai sur un seul sujet. C’est un peu dommage (de manquer de temps) parce que la portion la plus épicée de l’événement, l’entrevue avec David Usher, constituerait un bien meilleur sujet; j’y reviendrai… en me disant que je pourrai bloguer sur ce sujet avec plus de profondeur. Il faut dire que l’exercice «de Twitter en direct» plutôt que «bloguer en direct» enlève un peu de spontanéité pour ici… J’aurais un peu l’impression de me répéter.
Je suis resté accroché sur les propos de Maryse Gascon du TNM et de Mario Mercier de l’agence orangetango. De fait, ils ont repris dans leur mot un des éléments clés du discours de Daniel Gélinas (du 400e de Québec) d’hier en ouverture de la Journée des communications gouvernementales: «Le contenant (la campagne de pub) ne peut jamais être plus fort que le contenu (le produit)». Les deux intervenants ont raconté comment le milieu du théâtre avait réagi fortement aux approches préconisées au TNM pour augmenter leur nombre d’abonnements. Puisque leur client cible était considéré comme étant «écrasé» devant leur télé, ils se sont dit, «allons les rejoindre sur la télé et utilisons des figures qui leur parlent pour les rejoindre». Leur énoncé de positionnement était: «Venez vivre l’émotion en personne!». Les gens de théâtre avaient l’impression qu’on dénaturait un peu leur produit si j’ai bien compris…
Lorsque Mme Gascon et M. Mercier ont raconté que pour la campagne de cette année ils ont transféré encore plus de budgets vers cette stratégie d’utilisation des figures de proue de la TV, je me suis demandé si le milieu avait encore exprimé des doléances. Je leur ai demandé au micro. Leur réponse a été de me dire que le fait que les salles soient pleines et que la campagne ait permis de faire le plein d’abonnements semblent avoir calmé «les résistants», car ils ont jugé, qu’avant tout, l’art est respecté…
Dans des discussions informelles d’après événement, je me suis demandé si on n’avait pas toujours un peu la même réaction devant une campagne bien réussie, c’est-à-dire, que ça fini par faire croire que le produit n’était peut-être pas si bon et que c’est l’excellence du contenant qui prenait «le mérite» du succès, d’où la crainte des gens de théâtre. Dans ce cas des arts de la scène, ça peut aussi être une espèce d’allergie à ce qui est «populaire»; le vouloir de rester dans la marginalité fait peut-être que dans ce cas, je suis sur une mauvaise piste?
Je n’ai pas de réponse, mais je me disais que ce serait bien de garder une trace de cette réflexion…
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Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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