Tuerie impensable à Winnenden: aucune conclusion sur un possible acte misogyne, mais…

Encore une école, un ado (bon, il a dix-sept ans celui-ci) plutôt timide et réservé, des fusils pleins la maison et des morts. Quinze, en excluant le jeune homme qui semble avoir mis fin à ses jours au bout de sa fuite. Les principaux faits sont résumés dans cet article de Cyberpresse qui se termine par cette phrase de la ministre des Affaires familiales, Ursula von der Leyen: «Il faut nous demander comment nous pouvons prévenir de tels actes et comprendre ce qui peut amener des gens à les poser».
Je veux bien…
Reste que trop d’événements de ce genre arrivent pour qu’un homme de mon âge garde un moral intact. D’abord, à cause du lieu choisi, une école. Et puis ce doute. Ce fort doute qu’il ait délibérément choisi des femmes comme cible, emportant avec lui une autre fois le mystère de cette misogynie potentielle. Paradoxalement, on le confirmera probablement plus tard, au moins une enseignante a sauvé la vie de plusieurs élèves en s’assurant qu’on ne puisse pénétrer dans sa classe (source); preuve de l’incroyable force de caractère des profs, dans une circonstance où les gestes réflexes doivent être la norme, j’imagine!
Comme je l’ai écrit sur Twitter, le désespéré agresseur avait choisi comme image l’identifiant sur son profil MySpaces, deux pistolets et des billets de banque U.S. (je ne souhaite pas hyperlier sur la cache de Google, désolé).
Lui avait-on appris à s’affirmer avant qu’aujourd’hui il nous asperge de honte?
Combien de fois a-t-on valorisé chez lui une forme ou une autre de conformisme qui le faisait ravaler sa douleur?
«L’Allemagne est en deuil», affirme la Chancelière Angela Merkel. Le monde entier, vous voulez dire Madame.
Quinze vies fauchées, dans des circonstances qui ressemblent à Columbine, à Polytechnique, à Dawson et à tellement d’autres endroits dans le monde.
Il y a de ces soirs où je me couche avec le coeur qui saigne…
Je sais que demain je m’éveillerai encore plus motivé à changer ce foutoir qui crée autant de violence et de drame, mettant ainsi un voile sur ce qui est beau, bien et bon.
Mais bordel que le prix à payer est élevé pour certains humains qui vivent sur la même boule que moi.
Maboule.
Mise à jour du lendemain: Autres textes intéressant… chez Marie-Claude Lortie qui documente l’idée «de patterns troublants» à l’occasion de ces tueries et au Figaro qui précise, en amont, quelques faits liant les événements à l’état d’esprit apparent du jeune homme.

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