Ai-je dérangé quelqu’un aujourd’hui?

«Le phénomène nouveau c’est que les tribus n’ont pas de chefs elles se regroupent autour de leaders dont la force tient à l’histoire qu’ils racontent, aux idées qu’ils diffusent et aux connexions qu’ils sont capables d’établir.»

Ce [trop] court extrait du billet de Francis Pisani ramène à l’avant-plan le livre de Seth Godin, «Tribes», dont plusieurs de mes copains blogueurs me parlent depuis peu. Avec «Here Come Everybody» de Clay Shirky, j’ai deux bouquins de qualité à lire prochainement…
Francis attire notre attention sur «le roi de l’autopromotion» parce qu’il serait un de ceux qui auraient «le plus fait pour nous faire comprendre que nous sommes passés des médias « one to many » aux médias « many to many ». Dans cette entrevue du début février, j’avais bien noté ce passage très évocateur du thème de son livre:

«Lasting and substantive change can be best effected by a group of people connected to each other, to a leader and to an idea».

Détail intéressant, Seth Godin sera à Montréal ce 22 avril prochain dans le cadre d’une autre «Journée Infopresse – 360» à laquelle je compte assister (et bloguer).

J’aime à penser que des personnages comme Godin contribuent à changer la perception qu’on a parfois de ceux qui bousculent l’ordre établi. C’est ce que j’ai le plus apprécié du billet de Francis Pisani… «S’adressant plus particulièrement aux entrepreneurs sociaux, (…) il a demandé à la salle « Qui dérangez-vous aujourd’hui » ?»

«Former des tribus» c’est bien, mais… les animer et les connecter «pour amplifier» l’impact de ce qui les anime… ça me paraît encore mieux! Pour que ça se fasse, il faut faire davantage que rayonner; déranger sans toujours aller jusqu’à perturber me paraît être une bonne piste!

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