La peur des «iste». C’est bien de ça qu’il s’agit.
J’ai d’abord écouté hier soir le topo de Radio-Canada. J’avais vu passer cette conversation de 183 commentaires cette semaine.
Ce matin, j’ai lu chez Laurent «Polytechnique, encore…» qui mène à ce blogue qui donne franchement la peur du «iste».
Ce n’est que tout récemment que j’ai pu voir le film Polytechnique et je maintiens qu’il est possible de traiter de cet événement de façon constructive. À preuve cet extrait que je bloguais en mise à jour d’un de mes billets préférés:
«Si j’ai un garçon, je lui apprendrais l’amour. Si j’ai une fille, je lui dirais que le monde lui appartient.»
Je n’ai vu dans cette finale «qu’un immense désir de se montrer plus fort que la haine et la violence», mais les «iste» n’en finissent plus de s’épingler et de démontrer que la haine et la violence ne disparaîtra pas de sitôt.
Le traitement journalistique du topo télévisé d’hier me paraît curieux. Pas de mention du contexte qui a présidé en amont à la tenue de l’entrevue. Si on accorde de la crédibilité à «l’humoriste» John Gisogod, il se serait fait piéger. En même temps, je me souviens de ce que je pense de l’anonymat…
Et puis, cette souffrance bien palpable des deux côtés de la solitude. La pratique du «iste» agirait-elle en exutoire de ce mal qui rongerait n’importe qui l’ayant vécue?
Je connais des gens qui souffrent de la violence de leurs rapports homme versus femme et vice-versa. Ces gens trouvent bien peu de réconfort dans ces mouvements qui se terminent en «iste», me semble-t-il. TrISTE. Je connais aussi quelques féministes ou masculinistes qui militent sans l’empreinte d’une motivation liée à un vécu teintée de violence; je les trouve moins hargneux. Sont-ils devenus si minoritaires?
Aujourd’hui, je me sens prêt à décrocher de ces deux mouvements qui ne me paraissent conduire nulle part.
J’en deviens presque ISTEPHOBE.
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