«Dix années plus tard, il est devenu évident que «La réforme» a été, pendant ces dix années, un prétexte à des luttes de pouvoir beaucoup plus qu’un outil permettant un urgent réalignement de l’enseignement des mathématiques.»
Le nom de Robert Lyons est associé à l’approche «Défi mathématique» depuis que je suis en éducation. Avec son frère Michel, il a développé la collection et peaufiné les stratégies d’enseignement utilisées par de nombreux enseignants au Québec, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse, bien avant que la réforme de l’éducation du début des années 2000 ne soit déployée. L’extrait du haut de ce billet est issu de la lettre Mathadore # 328 dans laquelle il nous livre «ce sur quoi devrait se construire un enseignement nettement amélioré des mathématiques.» Il faut dire que sur le site Web de Défi Mathématique, l’annonce de la fin de ces lettres qui forment le projet Mathadore est un événement en soi; nous étions plusieurs à apprécier ces messages de grande valeur sur le plan pédagogique.
Au moment de lire ces dernières lettres (la # 328 sera suivie, au moins, d’une # 329), je ne peux m’empêcher de repenser à certains échanges épiques dans lesquels Robert Lyons m’avaient beaucoup impressionné. Ceux chez Gilles Jobin et chez François Guité en particulier, puis cet autre chez Charles-Antoine Bachand me reviennent facilement en mémoire. Je veux garder la trace de ce passage du Mathadore # 280, «Enseignement explicite ou constructivisme»:
«Quelles conclusions doit-on en tirer en ce qui concerne l’enseignement ? D’abord que le constructivisme constitue la meilleure approche lorsqu’il faut enseigner les mathématiques et les sciences physiques. Par contre, l’enseignement explicite joue le même rôle pour le français, l’histoire, la géographie. Or ces approches ne peuvent coexister. Si on tente de le faire, l’aspect constructiviste est rapidement mis de côté. La raison en est très simple : l’enseignement explicite encadre fortement l’élève, à tel point que lorsqu’on l’invite à inventer quelque chose, il est rare qu’il invente ce qui n’était pas prévu. En constructivisme c’est une autre histoire. Si, dans une activité d’apprentissage, les deux approches s’entrecroisent, l’élève ne sait plus s’il doit écouter ce qu’il doit apprendre ou essayer de le réinventer. Or la première option, lorsqu’elle existe, est celle que la majorité des élèves choisissent. Il leur suffit d’attendre et, éventuellement, on leur dira quoi faire. Et là, lorsqu’il faut attendre, la patience des élèves est très grande alors que celles des enseignants…»
La fin annoncée de Mathadore ne signifie pas la fin de Défi Mathématique, évidemment. Il est heureux que la période «post-réforme» que nous entreprenons nous permette de laisser de côté les «luttes de pouvoir» pour se concentrer un peu plus sur les stratégies qui permettront de mieux faire réussir les élèves. En ce sens, il faut lire la lettre Mathadore # 328 de Robert Lyons. J’aime aussi l’idée de Andrée Roux de regrouper dans un billet des témoignages de bonnes pratiques en éducation…
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Je relève cette citation:
«D’abord que le constructivisme constitue la meilleure approche lorsqu’il faut enseigner les mathématiques et les sciences physiques. Par contre, l’enseignement explicite joue le même rôle pour le français, l’histoire, la géographie.»
À moins que je ne me trompe, mais ce qui fut la réforme a imposé un modèle socioconstructiviste à toutes les matières?
Aurais-je donc été professionnel en contestant ce changement de paradigme pédagogique si j’enseigne le français, l’histoire ou la géographie?
Au début de l’implantation de la réforme M. Papineau, le «discours» était «constructivisme + projet = all the way», mais (et je me répète là-dessus) après les premières années (et depuis le départ de M. Bisaillon comme sous-ministre adjoint), cette réforme en est devenue une de programme et moins de pédagogie. Plusieurs «opposants» ont vu leur perception «collée» sur ces premières années, moment où j’étais moi-même très critique sur ce qui était véhiculé.
Avec l’arrivée de M. Fournier comme ministre, les stratégies à privilégier étaient du ressort des profs et les c.p. qui ont continué de «vendre» le constructivisme mur-à-mur n’étaient plus «en phase» avec ce que le MELS privilégiait. Sous le leadership de M. Fournier (et des autres qui ont suivi), vous auriez été légitimé d’utiliser ce que vous vouliez pour vos SAE.
Aussi, le changement de paradigme, c’est moins sur une question de méthodes ou de stratégies qu’il fallait «l’opérer» que sur la posture vis-à-vis de l’enseignement ou de l’apprentissage.
On discute, hein?
Les situations d’évaluation et d’apprentissage viennent des CP des CS qui eux-mêmes les tiennent souvent du MELS ou s’en inspirent largement. Les enseignants ont très peu de choses à dire en ce qui a trait à l’évaluation dans les CS.
Même qu’il y a des CS qui normalisent les résultats, les modifient… ou changent la pondération des éléments après coup.
Il y a encore des CP, des CS et des directions qui indiquent encore les évaluations à faire et à ne pas faire.
Là-dessus, on a déresponsabilisé et dé-professionnalisé les enseignants en voulant leur dire comment enseigner.
Or, comme je le lisais chez Bergeron à propos des types d’élèves (visuels, auditifs, etc.), c’est la matière qui commande l’approche qu’on doit lui donner et, avec la réforme, on a imposé le constructivisme comme solution à tout.
Pour l’instant, on est dans une périiode floue, pour ne pas dire cahotique. Et je me demande bien ce qui va en ressortir.
Les vieilles divisions existent encore. Et les problèmes demeurent entiers.
» Luc,
Vous en saurez plus long sur l’évolution de la réforme en consultant:
http://kiosquemedias.wordpress.com/2009/12/21/la-reforme-scolaire-ne-pour-un-petit-bulletin/
Monsieur Asselin,
J’aurais aimé voir une ouverture dans un commentaire dans un billet récent à l’approche de l’enseignement explicite pour peut-être une cohabitation, voire une complémentarité d’approche. Mais bon, à voir ici que vous souhaitez garder la trace d’un point de vue qui prétend que «ces approches ne peuvent coexister», je ne peux que remarquer une certaine fermeture. L’essentiel de la contestation de la pédagogie sociocontructiviste pourtant repose sur le fait justement, je pense, qu’on veut la rendre unique, qu’on l’impose comme l’unique voie de salut de l’apprentissage.
Il est curieux de voir combien dans ce débat on oublie l’importance de l’imitation, de l’appropriation d’une connaissance ou d’une compétence en se modelant sur des humains ayant acquis la connaissance ou ayant une maîtrise de la compétence les utilisant.
Regarder l’autre faire, recevoir ses instructions et les essayer, est pourtant de tout temps la façon la plus efficace de s’approprier une connaissance, une technique, un savoir-faire. La découverte en comparaison apparaît un moment rare dans les gains de l’humanité souvent accidentel ou le fait de quelques rares individus ou de rencontres significatives entre différents points de vue solides s’ouvrant à ceux des autres pour une considération exceptionnelle du problème. Un coup la découverte faite, il y a transmission et propagation de la connaissance à vitesse grand v justement parce que l’humain intelligent sait reproduire la connaissance par un enseignement explicite qui se résume dans un « je te montre» si évident.
Notre métier peut-il se passer de montrer comment faire? Non. Nier ce fait, c’est nier l’acte éducatif. Notre métier peut-il se passer de laisser l’apprenant faire ses erreurs, ses errances, de vouloir faire à sa tête, de découvrir lui-même? Non plus. C’est nier la réalité ou la psychologie de l’apprenant et la réalité de certains styles d’apprentissage. L’enseignement est justement un art de distiller le modèle et la liberté de chacun de vouloir découvrir ou de trouver sa méthode. Mais il est aussi l’art de ramener les errances dans l’efficacité de l’apprentissage.
Peut-on rejeter du revers de la main de rendre explicite les processus internes de gestions cognitives en situation d’apprentissage comme le propose l’enseignement explicite? Ce serait nier la réalité de nombreux courants de recherches qui montrent que l’efficacité de la transmission des savoirs et des savoir-faire en contexte progressent plus efficacement avec un enseignement explicite par l’offre de modèles explicite pour guider et construire l’apprentissage de l’apprenant.
L’argument présenté dans votre «trace» est que les élèves modelés en enseignement explicite ne peuvent ensuite se mettre en projet de découverte à cause d’une certaine habitude dépendante. Or, même la façon de se positionner devant une démarche de découverte demande un certain enseignement explicite, l’exposition d’un comment se mettre en position de découvrir pour un nombre très appréciable d’élèves. C’est du passage de la nécessaire dépendance de l’apprenant novice à son autonomie qui est l’enjeu, pas la négation de la dépendance.
Avec une telle fermeture sans approfondir la réalité sous-jacente et ses exigences, comment peut-on franchement avancer?
Enfin, dans un monde en changement, comme vous semblez affectionner de vous le représenter, la transmission des informations pertinentes pour s’y adapter dépendra davantage d’une efficacité de transmission ou de l’attentive observation de ce que l’autre sait déjà que d’une méthodologie encore immature de découverte. Car tout changeant que soit le monde, il n’évolue qu’en tirant la mémoire de son expérience dans son sillage. Cette mémoire, c’est la nécessaire permanence qui vient ajouter une complexification maîtrisée au changement. Sinon, il n’y a que mouvement dans un système arrêté qui ne change pas vraiment.
Bref, l’exigence d’une communication rigoureuse et efficace des savoirs sera toujours importante. Quand au besoin d’innover, il ne peut germer que dans le terreau d’une connaissance maîtrisée et approfondie des domaines à développer. Les équipes innovantes correspondent souvent à des petits groupes de gens dans chaque société qui ont ce talent que des contextes leur ont permis de développer. Or, il n’y a pas que des innovateurs dans un équipe qui innove. Il y a ceux qui, par leur rigueur, empêche de s’illusionner, qui rappelle les exigneces de la réalité, budgétaire, faisabilité, etc. Il y a ceux qui communiquent l’idée, qui réunissent l’équipe pour la mettre en pratique, qui l’approfondissent. Bref, tout un ensemble de compétences qui n’ont pas besoin d’innover à toutes les 5 secondes qui sont des savoir-faire assez stable, rigoureux et requis dans nos sociétés modernes. La modernité tient davantage dans la complémentarité des perspectives que dans les guerres pour la domination d’une perspective.
En terminant, je trouve que justement cette attitude exclusive est tout à fait contraire à un certain esprit d’ouverture propre à celui de la découverte. En psychologie, on a vu depuis 30 ans de réels efforts d’intégration pour le développement d’approches éclectiques en psychologie, alors que ce milieu a été marqué par des guerres de clocher pendant près d’un siècle. On s’est aperçu que les 3-4 grandes approches pouvaient se compléter dans une vision et une pratique intégrées de l’intervention plus efficace.
En éducation, il est clair que les pédagogies et les styles pédagogiques se complètent et qu’un coexistence pacifique est le premier pas vers la résolution du problème sans issu et discutable pendant des siècles dans l’atmosphère de guerre de clocher que nous impose l’establishment sans même se rendre compte de sa vision limitée de la réalité de l’apprentissage. De grâce donc un peu d’ouverture.
Et avant de parler de la division que crée la ministre en posant quelques gestes pour recadrer les excès unilatéraux des réformistes, voyez donc combien votre option doctrinaire empêche déjà le dialogue. Et donc, pour être cohérent, pour mettre de côté les luttes de pouvoirs, il faut en quelques sortes se mettre à l’écoute des différentes perspectives et leur permettre de coexister. A l’instar de maturation du débat en psychologie, un modèle d’intégration des perspectives éducatives est un axe de résolution du conflit à envisager de bonne foi. Donner une place à ces trop nombreux chercheurs d’approches alternatives à la socioconstruction tels ceux en pédagogie explicite serait déjà un grand pas propice à rééquilibrer la représentativité des perspectives dans les sphères du pouvoir. En attendant, les matadors discutent entre eux de la meilleure façon de mettre le taureau à mort!
Mettre les luttes de pouvoir de côté sans cela, consiste à dire «nions la chicane, travaillons ensemble». Rien ne se réglera de cette façon sans inviter à la table de négociation ou à l’atelier de recherche les parties intéressées et pertinentes.
Pour éviter la confusion et les débats stériles:
« …le constructivisme constitue la meilleure approche lorsqu’il faut enseigner … »
Le constructivisme n’est pas une théorie pédagogique. C’est une théorie de l’apprentissage.
C’est ce type de confusion et qui à donné toutes les sottises que nous montre encore La Réforme et qu’un bon cours de fondements permettrait d’éviter
Je voulais garder la trace du fait que Robert Lyons croit en l’enseignement explicite dans certains contextes.
Je me retrouve avec un commentaire «d’un kilomètre de long» reproduit en deux exemplaires, puisqu’un billet sur le carnet de Jonathan Livingston le reprend.
M. Lyons s’expliquera s’il le souhaite sur la non-coexistence des deux approches dans un même domaine pour un même enseignant.
Quant aux autres spéculations sur mon compte, je classe ça dans le registre du «don’t feed the troll».
Mario,
Je ne voulais pas être inconvenant. Crois-tu que les deux approches pourraient co-exister selon les matières?
Je n’enseigne plus «des matières», mais j’enseigne encore. Il m’arrive régulièrement dans une même journée de formation d’être explicite en frontal puis ouvert en projet.
Du temps où j’étais directeur, je n’exerçais pas «mon leadership pédagogique» sous le joug de la religion des approches. J’étais par contre convaincu de l’à-propos du paradigme de l’apprentissage, même dans ces instants où il était convenu qu’enseigner devenait la meilleure des solutions.
Bon, M. Asselin, désolé de vous avoir mal compris. Mais bon, je maintiens qu’on ne règlera pas la bataille ou la division sans une ouverture à la complémentarité des approches. Je suis loin de penser qu’en math on peut se passer d’enseigner… (pour l’avoir souvent fait) sans croire qu’on ne puisse mettre à profit, dans une variété dynamique des situations pédagogiques, une approche plus ouverte. Il serait effectivement intéressant de voir ce que monsieur Lyons voulait entendre en faisant ces distinctions d’application des approches qui ne peuvent co-exister. Je ne suis pas sûr d’être en accord. La pédagogie de projet peut très bien permettre des contextes d’application de la compétence disciplinaire écrite et de lecture, sans pour autant faire du français une matière qui ne peut profiter d’un enseignement explicite. Pour moi, il y a complémentarité évidente, mais bon l’endroit est peut-être mal choisi pour en débattre!
M. Paul C., je veux bien croire que le constructivisme est une théorie de l’apprentissage, mais bon l’approche pédagogique (de découverte, ouverte, de projets) qui en a découlé sous la réforme est bien d’inspiration socio-constructiviste. Bref, on s’appuie sur la théorie. On fait une sorte de synecdoque en faisant de la théorie une application théorique et vice-versa…
L’enseignement explicite est aussi à mon sens une socio-construction ou construction cognitive acquise dans le cadre d’une interaction sociale puisque apprentissage avec au moins un tiers, mais avec un leadership fort d’une instance qui incarne la connaissance reconnue valable ou qui offre une modélisation pratique de sa transmission: l’enseignant. Mais il ne viendrait à personne l’idée d’appeler cette approche pédagogique socioconstructiviste!
Deux grands pédagogues prennent une retraire bien méritée après avoir laissé leur marque (et quelle marque !) en enseignement des mathématiques.
M. Asselin a la bonne idée de nous le faire savoir, et j’arrive difficilement à concevoir qu’on saisit, encore ici, une occasion de se crêper le chignon.
Il n’y a pourtant, à mon humble avis, qu’un seul mot à ajouter, au cas où les frères Lyons nous liraient ici: MERCI.
Je te suis reconnaissant Marielle de nous ramener à de meilleurs sentiments et surtout, à la motivation première de ce billet.
Au contraire, c’est peut-être l’heure des bilans…
Pour ma part, j’ai été formé au primaire par cette méthode, je me souviens encore de la difficulté que j’éprouvais à dessiner correctement des boutons, alors que j’aurais très bien pu faire des croix… Je me souviens de m’être frotté à mon enseignante parce que je refusais les explications ridicules entre formes concaves et convexes qui liaient la différence à la possibilité pour une « souris de se cacher ».
Malgré tout, de bon en math au primaire, je suis devenu un véritable cancre au secondaire, j’ai mis quatre ans avant de renouer avec des scores acceptables.
Je me souviens que l’on s’enorgueillissait de la méthode «défi», quand un nouveau arrivait en cours d’année, il était tout perdu avec cette méthode, et on se trouvait, nous, en comparaison intelligent.
J’aurais donc tendance à penser comme Jonathan Livingston et à trouver absurde le constat selon lequel «deux approches ne peuvent exister»… Je viens plutôt de comprendre, a posteriori pourquoi mon secondaire a été si difficile en math : j’avais appris, grâce à défi, à me questionner en math, mais cela ne me servait à rien tant que je n’avais pas le niveau des autres pour appliquer d’une manière très rapide les opérations simples. J’étais donc d’une lenteur inouïe pour la résolution de problèmes et je perdais alors le fil. Si on avait été plus stricte avec moi et qu’on m’avait obligé à faire preuve, au primaire, de plus de discipline, d’ardeur et d’exercices répétitifs, j’aurais sans doute eu moins peur de choisir de faire des math et des sciences au cégep.
Cet enthousiasme créatif pour les math au primaire est toxique pour certains. Je ne veux pas faire de cet espace une thérapie, mais je tiens simplement à dire que cette méthode n’était certainement pas une panacée.
J’aurais certainement mieux compris cette histoire convexe et concave si on ne m’avait pas parlé de chat et de souris… Cette façon de ne pas vouloir nous faire peur était contreproductive.
Bonjour Mario !
J’arrive un peu tard, j’en conviens. Pardonne-moi, j’étais en vacances. Je me souviens très bien des échanges auxquels tu fais référence dans ton billet. Je me souviens bien de la conclusion de Lyons tant qu’à la pertinence du constructivisme en math et sciences et de celle des approches explicites en français et sciences humaines.
Tu avoueras que dans un tel contexte, la réaction de Luc Papineau est tout à fait justifiée…surtout qu’il est lui-même un spécialiste du français.
Par ailleurs, sans doute as-tu eu vent du rapport produit par le National Math Panel. Une grosse recherche, super subventionnée par le Congrès américain sur l’enseignement des maths. Sur la question des approches, on arrive à un match nul entre constructivistes et explicites pour ce qui concerne la clientèle régulière. Quand on sait la prépondérance des approches constructivistes en maths, un match nul comme celui-là n’est pas rien.
Par ailleurs, là où c’est unanime, c’est sur la question des élèves plus à risque, ceux que les américains appellent les « low achievers »: l’enseignement explicite est l’approche la plus efficace, donc celle qu’il faut privilégier.
Je trouvais important d’apporter ces nuances.