La journée d’aujourd’hui a permis à chacun des participants de notre parcours de découvrir une panoplie de ressources qu’ils ont à leur disposition comme entrepreneur social et d’expérimenter le réseautage express. Pour moi, la journée s’est avérée beaucoup plus agréable puisque je suis tombé sur un technicien de l’Université Concordia qui m’a aidé à configuré mon ordinateur pour que je puisse avoir accès à Internet. Le wifi n’étant pas disponible en DHCP (même avec un nom d’usager/mot de passe), mon Mac a subi un petit passage obligé entre les mains d’un geek et j’ai pu mieux réseauter avec les jeunes du Parcours Médias engagés (profil médias sociaux). Je trouvais ça important de pouvoir rester en contact avec mon réseau de l’extérieur tout en agissant comme mentor avec les dix-sept participants de notre parcours. Il y a eu plusieurs petits moments où je pouvais écouter d’une oreille et micro-bloguer de l’autre (comme ce vingt minutes de «pitch» de Desjardins qui n’a plu à aucun des mentors présents). Bien sûr, quand les participants avaient besoin de toute mon attention, je refermais l’écran de mon ordinateur. Je reviendrai demain sur le cheminement de projet de chacun des jeunes avec qui j’ai interagi.
J’ai aussi assisté à une table ronde très bien animée par une agente des communications de l’Ordre des psychologues du Québec: «Métier engagé : peut-on trouver un emploi porteur de sens sans faire voeu de pauvreté ?». La présentation de la d.g. du Comité sectoriel de main-d’œuvre – Économie sociale et action communautaire m’a permis de réaliser que le salaire horaire des travailleurs de ce secteur nous portait à croire que la réponse qui s’imposait était un petit «oui» à la question. Même le salaire des cadres (autour de 45 000 $) est en deçà de ce qu’on devrait s’attendre. Trois intervenants sont quand même venus expliquer qu’il y avait matière à espoir puisque les conditions vont en s’améliorant. Fonctionnant un peu en «montagne russe», Anne-Renaud Deschênes (C.J.E. de Laval), Jean-Sébastien Dufresne, (Iciéla) et Éveline Ferland (Écho-logique) se sont employés à nous raconter comment ils ont vu leur entreprise d’économie sociale offrir de meilleurs conditions et comment ils comptaient le faire dans les années prochaines.
Je me suis demandé à l’écoute des intervenants si ce type d’entreprises n’aurait pas avantage à considérer l’hypothèse que plus leurs revenus est lié à des subventions de l’État, moins les revenus autonomes qu’ils génèrent sont importants plus bas sont les salaires. Ayant posé la question lors de la tenue de la table ronde, j’ai perçu qu’il ne fallait pas rejeter cette hypothèse. Il faut quand même se souvenir que les salaires sont décidés par les conseils d’administrations des entreprises et Mme Charpentier du comité sectoriel a bien rappelé qu’il existait un «marché des besoins sociaux». Une certaine «variation selon la perception de l’importance du service rendu» guide les administrateurs dans leurs décisions (parfois, l’action des syndicats), mais règle générale, c’est la gouvernance qui est LE facteur clé en matière de salaire… Plus la gouvernance est forte et se tient debout, subventions ou pas, plus les salaires sont élevés ! Les dirigeants de ce types d’entreprises ont donc tout avantage à s’assurer d’être eux-mêmes encadrés par des dirigeants de haut calibre.
Ma journée s’est terminée dans un 5 à 7 où Marie Grégoire et François Rebello sont venus baliser les «chemins pour la création de richesse et l’équité intergénérationnelle», mais je ne suis pas resté très longtemps. Juste assez pour comprendre que l’action politique était souvent à la base des gestes les plus puissants en cette matière, selon le point de vue des intervenants…
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Pendant vingt-deux ans, l'école a été mon véhicule pour «changer le monde». J'y ai vécu des années fantastiques où j'ai beaucoup appris des élèves et où je suis allé au bout de certaines idées.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
Je travaille de manière constructive avec tous ceux et celles qui veulent faire avancer la société !
Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
Depuis 2005, mon parcours en entreprises m'a permis d'aider des organisations à mieux prendre le virage numérique et ainsi de bien gérer le changement.
J'avoue être un idéaliste.
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Un autre véhicule me permet d'intervenir concrètement, celui de la politique. Je milite depuis 2011 à la Coalition avenir Québec et j'occupe actuellement le poste de vice-président Est-du-Québec. Aussi, depuis le 7 mars 2018, je suis le candidat dans Vanier-Les Rivières, en vue des prochaines élections générales au Québec.
On peut évidemment m'écrire pour le travail ou pour la politique.
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