Si la mission et les objectifs d’un projet d’entrepreneuriat social se doivent d’être clairs, savoir bien se présenter et identifier les étapes de notre cheminement qui posent problèmes doivent aussi nous occuper. Ce fut l’objectif de la journée…
Je sors à peine de l’atelier de travail d’aujourd’hui où nous avons choisi cinq projets s’étant démarqués par rapport aux autres et je suis impressionné par la formule de l’École d’été de l’Institut du Nouveau Monde. Ce matin, en arrivant, j’ai commencé par prendre connaissance d’un gazouillis:
«Croyez-vous que le père est maintenant plus présent dans le couple et l’éducation de l’enfant ?»
J’ai eu le goût de répondre en paraphrasant la question: «Croyez-vous que la mère est maintenant plus capable dans le couple de laisser de la place au papa dans l’éducation des enfants?» Le ton de la journée était placé…
De fait, dans un contexte idéal, les deux parents doivent prendre part à l’éducation de leurs enfants. Les papas doivent prendre leur place et les mamans accepter que papa s’emmêle (ou s’en mêle), c’est selon. Dans le cas d’une famille monoparentale, on m’a demandé (par l’entremise de Twitter) si un des deux parents est mieux placé que l’autre; si ça varie selon le sexe de l’enfant. On pourrait faire tout un billet sur cette seule question, mais je suis porté à croire qu’en très bas âge, la mère est mieux placée, mais il faut que les petites filles tombent amoureuses de papa, «qu’une maman» vienne s’interposer et démontrer qu’il s’agit d’un amour «impossible». Puis après, à partir de neuf/dix ans, le garçon a très besoin de papa et la jeune fille de maman. Je m’arrête ici sur ce sujet, à moins que dans les commentaires, on m’en reparle!
Les projets primés dans notre parcours «À go, on change le monde», profil «développement de projet» avaient en commun d’être centrés sur de bonnes causes :
- Une cuisine collective intergénérationnelle
- Un club d’entrepreneures en milieu universitaire s’adressant aux jeunes femmes
- Un projet voulant valoriser les talents artistiques des jeunes de 5-12 ans jumelé à la vente de vêtements haut de gamme et fabriqués en procédé «éthique»
- Un projet thérapeutique à l’aide des clowns pour enfants en difficulté
- Un projet d’éducation à l’environnement interculturelle par le Web
Les mentors avons sélectionné ces projets parce que les besoins sociaux identifiés étaient plus clairs, parce les caractéristiques, les forces, les objectifs et la mission étaient bien mis de l’avant par rapport aux autres et surtout, parce que le projet nous a plus, globalement. Les treize apprentis entrepreneurs semblaient ravis de leur expérience des trois dernières journées et au moment de se quitter en fin de journée, nous étions d’accord pour affirmer que le programme «À go, on change le monde» devait être mis en valeur toute l’année, pas seulement lors de l’école d’été.
Au moment d’aller retrouver ma famille en ce beau samedi du mois d’août, je suis motivé à suivre de près les travaux de l’INM. Les jeunes que j’ai côtoyés m’ont donné beaucoup d’énergie. Bien que je ne puisse pas être présent à l’assemblée citoyenne de demain avant-midi, je sais que dans tous les parcours, il y a eu beaucoup d’apprentissages sur le «vivre-ensemble» (le fil Twitter #EE2010 témoigne de l’action…). J’ai particulièrement apprécié que les questions autour de «faire de l’argent» n’aient pas été «tabou» dans cet événement rassemblant (il faut le dire) beaucoup de jeunes altermondialistes et socialement plus conscientisés que la «moyenne des ours». Mon expérience de mentor a été positive grâce au climat installé par les organisateurs qui ont beaucoup tenu compte de nos commentaires, parfois incisifs, mais toujours constructifs.
L’événement n’étant pas terminé, je suivrai attentivement le blogue des reporters officiels de l’École d’Été de l’INM que j’aurais aimé pouvoir côtoyer davantage. Ce n’est que partie remise.
Un grand merci et un beau bravo aux responsables de cet événement!
N.B. Compléments d’information (indirectement) sur le sujet du début de billet: «12 choses que les mères ne disent généralement pas» (auteure : Geneviève Lefebvre).
Tags: "Institut du Nouveau Monde" "La vie la vie en société"